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La Decouverte
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Attention : les photos de cet Annuel ont été prises avec un appareil photo.
Aucun algorithme n'a été utilisé pour les produire, chaque fois un humain était à la manoeuvre. Aucune n'est le fruit de l'imaginaire d'un internaute habile à formuler une requête , toutes capturent les échantillons d'un monde bien réel.
La plupart ont nécessité planification, travail d'approche, patience, parfois courage, bien loin des photos générées d'un simple clic. Chose extraordinaire, ces photos sont protégées par le droit d'auteur et objet d'une rémunération.
Si ces précisions sont apportées, c'est bien sûr que l'année écoulée a vu le surgissement sur les écrans du monde d'une nouvelle sorte d'images, dites artificielles... -
Combattre, punir, photographier ; empires coloniaux, 1890-1914
Daniel Foliard
- La Decouverte
- 17 Septembre 2020
- 9782348059636
À l'évocation des mots photojournalisme ou photographie de guerre, la mémoire convoque des icônes dont les plus anciennes remontent aux années 1920 et 1930. On imagine ainsi que les conflits d'avant la Grande Guerre n'ont été que peints, dessinés et gravés ; figés dans un héroïsme un peu innocent avant que les violences du XXe siècle ne soient saisies sur pellicule dans leur réalisme cauchemardesque.
Des albums privés des soldats coloniaux aux fonds des premières agences d'images, ce livre, véritable archéologie de la photographie de conflit, est une invitation, et une éducation, à lire l'image-choc pour la désarmer plutôt que la subir. L'auteur se focalise sur les clichés de la violence physique et de la destruction armée, pris non pas comme de simples illustrations mais comme les supports d'une relation sociale. Dans ce monde de la fin du XIXe siècle, les conflits se multiplient de façon inédite et les abus coloniaux ponctuent les conquêtes. En les capturant, l'appareil photographique, devenu portable et abordable, transforme profondément l'économie visuelle de la violence, et ce bien avant 1914.
Au-delà d'une histoire des photographies des corps brutalisés et des violences armées, cet ouvrage, loin d'une pornographie du désastre, est aussi une proposition. Comment présenter des photographies montrant les atrocités indicibles pour les penser et en faire l'histoire ? L'observateur, y compris lorsque son regard plonge au coeur des ténèbres, peut retrouver dans les photographies les hommes et les femmes du passé, et non des victimes passives et anonymes figées sur le papier. -
La banlieue en couleurs
Robert Doisneau, Claude Eveno
- La Decouverte
- Dominique Carre
- 26 Octobre 2017
- 9782373680348
En 1984-1985, Robert Doisneau (1912-1994) participe à l'aventure mythique de la Mission photographique de la Datar. En utilisant une chambre au format 6 x 7 et en travaillant pour la première fois en couleur, le photographe bouleverse ses habitudes pour arpenter une nouvelle fois la banlieue parisienne, son territoire d'élection. Restées jusqu'alors inédites, ces images surprennent par le regard plasticien, teinté d'ironie et de désenchantement, que le photographe porte sur les débordements urbains des années 1980.
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Contrairement à d'autres effets du changement climatique qui ne sont pas vécus de manière tangible à grande échelle, l'élévation du niveau de la mer est un indicateur visible et implacable du réchauffement climatique, dont les conséquences se font sentir à l'échelle mondiale. Quelques-uns sont encore sceptiques, mais rien ne permet de nier que l'élévation du niveau de la mer, renforcée par les tempêtes et les ondes de tempête, provoque érosion, inondations, dislocations et entraîne des dommages catastrophiques le long des côtes, et bien à l'intérieur des terres. L'élévation du niveau de la mer est aussi un facteur de déstabilisation des marchés financiers et immobiliers, en particulier à cause du renchérissement des coûts d'assurance.
Le livre se présente comme une sorte d'enquête pour montrer, d'une manière frappante et concrète, les perturbations environnementales, économiques et sociales liées à la montée des mers. L'auteur a documenté la côte est américaine (du Maine à la Floride) et le Golfe du Mexique (de la Floride au Texas) à titre d'exemple de notre vulnérabilité au changement climatique. Les images illustrent les différents états des territoires survolés au cours de différentes saisons, avant et après la survenue d'événements météorologiques majeurs (tempêtes, ouragans), lorsque la géographie et le paysage changent de façon spectaculaire.
Alex MacLean a établi une liste de thèmes à photographier : les espaces naturels, et leur peuplement désordonné, les moyens de défense publics ou privés, mais aussi les projets d'infrastructure côtière tels que les aéroports, les centrales nucléaires, les autoroutes et les usines de traitement des eaux usées. La liste comprend également des zones naturelles telles que les « forêts fantômes » asphyxiées par les infiltrations d'eau salée.
Pour raconter cette histoire, il était aussi important d'équilibrer le récit des risques et des destructions avec une vision plus positive. Le livre fait donc également état des stratégies de résilience comme les systèmes naturels pour dissiper les ondes de tempête, ou les aménagements de parcs et de « terres de conservation » pouvant accepter les eaux de crue sans subir de dégâts durables, toutes stratégies qui ont pour nous valeur d'exemple alors que la prise de conscience du phénomène de la montée des eaux n'est pas encore est loin d'être acquise en Europe. Le livre est introduit par une brillante prise de parole de Bill McKibben, un des acteurs majeurs de l'activisme en faveur du climat.
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Focus : le regard des photographes de l'AFP ; 2022
Collectif
- La Decouverte
- 10 Novembre 2022
- 9782348076800
L'Agence France-Presse présente ici ses meilleures images de l'année écoulée, couvrant des thèmes aussi variés que la politique, l'actualité internationale, le climat, la culture, le sport ou encore les arts et les traditions populaires. Témoignant du savoir-faire des photographes de l'Agence, l'ouvrage invite à (re)parcourir 2022 à travers près de 300 photos.
Un tir d'artillerie à l'ancienne au coeur des Terres de Sang , ainsi nommées pour avoir été le théâtre des pires tueries collectives du siècle dernier : comment ne pas ouvrir par cette photo la revue de l'année écoulée, marquée par le retour de la guerre d'attrition au sein de la vieille Europe ?
Le conflit nous fait réviser l'histoire mais aussi progresser en géographie : des lieux comme le pont d'Irpin, la rue Iablounska à Boutcha, la gare de Kramatorsk, l'aciérie de Marioupol nous sont devenus familiers, synonymes de barbarie mais aussi de solidarité, parfois d'héroïsme. Partout, les photographes documentent le triste quotidien de la guerre, mais aussi la résistance et la force de l'amour.
Autre recommencement de l'histoire avec l'an I du retour des talibans, lesquels n'auront pas beaucoup attendu avant de montrer que non, décidément, ils n'ont pas changé dans leur lecture de l'islam : l'asservissement des femmes reste au programme... -
Depuis 2001, l'Agence France-Presse publie ses meilleures images de l'année écoulée, couvrant des thèmes aussi variés que la politique, l'actualité internationale, le climat, la culture, le sport ou encore les arts et les traditions populaires. Témoignant du savoir-faire des photographes de l'Agence, l'ouvrage invite à (re)parcourir 2017 à travers une présentation thématique de plus de 200 photos.
Rendez-vous incontournable,
L'Annuel de l'Agence France-Presse revient sur l'année écoulée à travers un large choix de photographies. L'opportunité de revivre les événements marquants de 2017, mais aussi des moments insolites et des singularités méconnues, grâce au regard acéré des photographes de l'agence.
En 2017, la scène internationale est occupée par les premières actions et mesures de Donald Trump, la libération de Mossoul et les manifestations contre Nicolas Maduro au Vénézuela. En France, ce sont l'élection d'Emmanuel Macron et les dégâts causés par l'ouragan Irma qui restent en mémoire. Exploits sportifs, curiosités culturelles et bouleversements écologiques ne sont évidemment pas en reste dans cet Annuel qui donne pour la première fois la parole aux photographes. Chaque cliché est désormais accompagné de leur témoignage inédit, rendant compte de leurs intentions, de leurs sentiments ou tout simplement du hasard qui les a placés là au " bon " moment.
Riche de près de 300 photos,
L'Annuel de l'AFP innove également en proposant plusieurs portfolios originaux, comme autant de respirations dans le traitement classique de l'actualité pour nous plonger plus près des populations et de leur quotidien, quelle que soit leur latitude. -
Être là le premier, pour témoigner : Eduardo Soteras l'a été au Tigré, dans le nord de l'Éthiopie, révélant les exactions d'une guerre menée jusqu'alors en huis clos.
Être là le dernier, quand tout le monde ou presque est parti : Wakil Kohsar, qui a choisi de rester à Kaboul parce qu'il sait ce qu'être réfugié signifie, a montré les talibans paradant avec les armes et les matériels abandonnés par « la plus puissante armée du monde ».
Être là où plus personne ne va, depuis longtemps : Alexis Huguet a documenté le désespoir des réfugiés de Bijombo, en RDC, oubliés de tous - vraiment.
Être là où l'on ne veut pas de vous, à cause de ce que vous représentez : la liberté d'expression en Birmanie, ou « les médias dominants » lors de l'assaut du Capitole...
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L'annuel photographique de référence. L'actualité mondiale de 2013 en plus de 200 images, par les photographes de de l'AFP.
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Partita ; journal d'une femme photographe
Myriam Viallefont-Haas
- La Decouverte
- 19 Novembre 2015
- 9782373680126
Ce livre est un journal de voyages et d'aventures photographiques composé au fil des ans par une femme singulière et libre. Myriam Viallefont-Haas s'inscrit dans la lignée des femmes photographes humanistes touchées par un destin particulier.
Partie à 20 ans avec Médecins sans frontières en Somalie, elle n'a cessé de porter un regard engagé - Sud/Nord depuis la Namibie jusqu'à l'Islande, Ouest/Est de Shanghai à New-York - avant de s'établir comme photographe indépendante et galeriste à Paris. Elle accueille dans ce livre nombres d'amis - conservateur de musée, mathématicien, paléoanthropologue, cuisinier, peintre, journaliste, ingénieur.- qui se sont reconnus dans ce parcours d'artiste hors norme, à la fois plastique, géopolitique et sentimental.
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Jacques-Henri Lartigue ; un dandy à la plage
Bernard Toulier
- La Decouverte
- Dominique Carre
- 22 Septembre 2016
- 9782373680171
Les grandes séquences de la vie de Jacques Henri Lartigue (1894-1986) recoupent celles de l'histoire balnéaire française, de la découverte du monde marin à celle du tourisme de masse. Ce dandy du XXe siècle est le chroniqueur attentif d'un mode de vie privilégié où les élites urbaines françaises et internationales découvrent les bienfaits du bon air marin et de l'héliotropisme. À cette description sociale correspondent le renouvellement de l'ensemble du littoral français et la naissance d'un patrimoine urbain et paysager, depuis la Belle Époque jusqu'au Mouvement moderne en passant par la période Art Déco, dont Lartigue, aux bras de ses femmes, fait une description intuitive et avisée.
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Répondant à une commande spécifique, à l'occasion de la célébration des 500 ans de la Renaissance, mise en oeuvre par la Région Centre-Val de Loire durant toute l'année 2019, le grand photographe du paysage qu'est Alex MacLean a survolé et photographié, en juillet 2018, les châteaux de la Région. Ce sont donc les merveilles architecturales de la Renaissance, ancrées dans des sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco, qu'Alex MacLean a sublimées pour obtenir au regard la quintessence de ces temps où rois et mécènes furent à l'origine d'un extraordinaire renouveau de l'art et de la pensée.
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Alex MacLeana développé,à partir desonexpérience partagée d'aviateuret de photographe, une manièretoutàfaitpersonnellederegarderle monde. Ilaaccumulé,toutaulongdesesvoyages solitaires dans l'immensité des paysages américains, nombre de notations esthétiques et militantes dont il rend compte avec ce livre, qui se présente comme une sorte de carnet de bord aérien. Alex MacLean nous livre ses outils de " photographe engagé " - position qu'il revendique - avec lesquels il construit, au fil du temps, sa représentation du monde : le temps, la mobilité, l'humour, la géométrie, la collection, la miniature, etc. Reviennent au fil des pages les signes repères que MacLean exploite au fil de son travail - les terrains de base ball, les culs-de-sac urbains, les échangeurs autoroutiers, les irrigateurs circulaires - qui sont pour lui matière à analyser, à moquer, à comprendre notre condition de " faiseurs de traces ". Comme ill'afait dansses précédentslivres, Alex MacLeanaccompagneses photographies deses propres textes, pour nous donner les clés de lecture de ses images, souvent à sens multiples, qui sont autant de métaphores qui nous renvoient d'un monde à l'autre - du monde miniature au monde réel, du monde marin au monde urbain, du monde graphique au monde en mouvement. Le livre, construit en 6 chapitres thématiques, nous fait également découvrir le talent artistique d'Alex MacLean, son sens inné de la composition spatiale, son rapport particulier aux ombres et à la lumière, sans oublier son humour qui affleure à chaque image. Alors, MacLean artiste ou MacLean militant ?
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À l'occasion des vingt ans d'Eau de Paris, cet ouvrage illustré propose un voyage sur la route de l'eau, parcours topographique et temporel, de l'amont à l'aval, des espcaces de captage au coeur de Paris. Bien que l'eau s'écoule en abondance chaque jour et à chaque minute à notre robinet, son approvisionnement est un processus long et délicat. Ce sont ces étapes de production d'eau potable, mécaniques ou hautement technologiques, que ce livre propose de faire découvrir. Cet ouvrage s'efforce de restituer le travail quotidien et méconnu des « veilleurs de l'eau », ces hommes et femmes qui forment la chaîne de l'eau, de l'aqueduc au robinet. Il tente de tramer des liens entre les différentes compétences et métiers - garde-rivièvre, gardien de source, fontainier, laborantine. Le parcours retrace le tour de force insoupçonné qui consiste à acheminer chaque jour l'équivalent en volume d'eau d'une fois et demie la Tour Montparnasse. Les photographies de Nouara Scalabre permettent de visualiser les sources, les rivières et les aqueducs, les trajets souterrains de l'eau, les gouffres, les lieux-dits, les spécificités géologiques, les bassins versants. Ils accompagnent le grand récit de l'eau proposé par Agnès Sinaï, un texte tout à la fois poétique et richement documenté, émaillé d'anecdotes, de récits et de témoignages personnels.
Lauréate des pépinières européennes pour jeunes artistes en 2001, Nouara Scalabre est photographe. Elle a effectué de longs séjours à l' étranger, notamment en Palestine et au Mali. Sa production artistique est à la fois un témoignage et un point de vue porté sur le monde. Elle a exposé au Luxembourg, en Belgique, en Autriche, ainsi qu'en France, à l'association Image/imatge ou au salon d'art contemporain de Montrouge. Un catalogue est publié aux éditions Au Figuré (texte d'Estelle Pagès).
Auteure et documentariste, Agnès Sinaï se préoccupe de la crise écologique planétaire, dont elle rend compte périodiquement dans Le Monde diplomatique, dans un essai, Sauver la Terre, co-écrit avec Yves Cochet (Fayard, 2003) et par une série télévisée sur le changement climatique, diffusée sur Arte en mars 2006. Elle enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris et de Lille.