Lieux Dits
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Les petites Arménies de la vallée du Rhône ; histoire et mémoires des immigrations arméniennes en France
Boris Adjemian
- Lieux Dits
- 16 Octobre 2020
- 9782362191985
L'histoire des immigrations arméniennes en France traverse tout le vingtième siècle et reste d'actualité. La vallée du Rhône et ses environs en ont été un réceptacle majeur : non pas un couloir où l'on ne ferait que passer, mais une terre d'élection. A Romans, Valence, Montélimar, Aubenas, Saint-Martin d'Hères, Grenoble, Décines, Vienne, Lyon, Saint-Etienne ou Saint-Chamond, les immigrants et leurs descendants se sont enracinés.
Après le temps des ghettos et du rejet, ils ont créé des Petites Arménies, tantôt éphémères et tantôt pérennes, dont nous percevons aujourd'hui l'héritage. Boris Adjemian écrit l'histoire de ces enracinements. Son livre retrace la succession des immigrations, entre l'arrivée des rescapés du génocide dans l'entre-deux-guerres, les départs en chantant vers l'Arménie soviétique et leurs retours amers, les nouvelles générations venues de Turquie, de Syrie et du Liban des années 1950 aux années 1980, puis plus près de nous les immigrants de l'Arménie indépendante.
Au fil d'une histoire à taille humaine attentive aux réécritures de la mémoire et aux passés dans le présent, il interroge les multiples manières dont, ici ou là en diaspora, on vient à jeter l'ancre.
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Onze femmes face à la guerre est né d'une rencontre entre Nick Danziger, un des plus grands photographes de guerre contemporains et Fréderic Joli, porte-parole du Comité international de la Croix Rouge pour la France.
Ayant couvert la plupart des conflits ces dernières années pour les grands médias anglo-saxons, Nick Danziger a réfléchi aux raisons qui l'ont poussé toutes ces années à photographier les guerres les plus violentes. Depuis toujours, son souhait est de « donner la parole » à ceux qu'on a oubliés, qui meurent dans l'indifférence... Les premiers jours d'un conflit sont toujours très suivis et les témoins, photographes, journalistes sont nombreux sur place et puis d'autres guerres éclatent, d'autres évènements graves ou heureux se produisent : oubli et indifférence retombent sur les victimes.
Il y a dix ans Nick Danziger exposait dans plusieurs pays les images de onze femmes ou jeunes filles meurtries par la guerre, qu'il avait réalisées à la demande du CICR. La reine Rania de Jordanie était la marraine de cette exposition et signe aujourd'hui la préface de ce livre.
Dix années plus tard, Nick Danziger est reparti à leur recherche. Qu'étaient-elles devenues ?
Grâce à la mobilisation des antennes locales de la Croix Rouge et du Croissant Rouge International, Nick Danziger a retrouvé la trace de ces onze femmes et les a re-photographiées dans leur quotidien aujourd'hui. Si pour certaines la situation a peu évolué, ce qui rend ce livre bouleversant c'est aussi de voir que d'autres se sont reconstruites peu à peu et mènent à présent une vie normale, loin des turpitudes qu'elles ont pu subir.
Ces destins, un moment ravagés par la guerre et que Nick Danziger avait croisés, sont devenus des existences paisibles et ordinaires, presque...
La Croix Rouge et Lieux Dits ont souhaité s'associer et encourager le travail de Nick car il permet de dénoncer les violations du Droit international des femmes, de rendre sensible la réalité des conflits actuels et la nécessité impérative de porter secours mais également de montrer que l'énergie et les ressources déployées aux profits de ces victimes n'est pas vaine.
C'est cette rencontre entre l'engagement d'un photographe et celui de la Croix Rouge - depuis 150 ans - qui fit naître ce livre.
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Couleur de feu, référence au diable, la rousseur avait au Moyen Âge une connotation maléfique : considérés comme des sorciers, les Roux étaient souvent persécutés, parfois brûlés. Aujourd'hui encore, attirante, mystérieuse, inquiétante, la rousseur ne laisse jamais indifférent. Elle est source de malaise ou de surpassement mais inévitablement elle forge le caractère de ceux qui la portent.Sensible à l'histoire de cette minorité et à sa différence, Geneviève Boutry photographie depuis vingt ans les Roux et les Rousses. Accompagné de réflexions sur la rousseur et des témoignages de ses modèles son troublant travail photographique apporte une nouvelle lumière sur la rousseur en se rapprochant des êtres et de leur intimité.
Whether it referred to fire or the devil, red hair always had an evil connotation during the Middle Ages: redheads were considered as sorcerers or witches, often persecuted and even sometimes burned. Today, red hair is attractive, mysterious, yet still troubling and never leaves anyone indifferent. For those who have this hair colour, it is either a source of hardship or a reason to surpass themselves but, no matter what, it shapes their character.
As a gesture of sympathy for the history attached to this minority and its difference, Geneviève Boutry has been photographing redheads for twenty years. Her troubling work is now enriched with reflections on the subject as well as testimonies by her models, which casts a new light on red hair by getting closer to those living with it.
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Après son livre Shaolin, aux sources du zen et du kung-fu, le photographe écrivain Hervé Bruhat reprend la route des arts martiaux jusqu'au sud de l'Inde, au Kerala, sur la trace des héritiers de la caste guerrière. Ces combattants sont dépositaires d'une tradition ancestrale, transmise à la fois oralement, de maître à disciple, et par le biais de manuscrits gravés sur des feuilles de palmiers. Dans un curieux gymnase enterré dans le sol, ils s'adonnent à des enchaînements de kalaripayatt, une redoutable technique dont les mouvements s'inspirent des attitudes d'animaux en combat. Mais la facette la plus inattendue de cet héritage provient du fait que ses défenseurs, qui peuvent neutraliser un adversaire d'un seul doigt, sont également des guérisseurs. Spécialistes des massages, ils maîtrisent des aspects de l'ayurvéda, la médecine de l'Inde antique, et connaissent les secrets des plantes, que les tribus vont cueillir dans la jungle voisine. Inspirant la pratique, d'impressionnants rituels rendent hommage aux héros du passé qui reviennent dans le monde des vivants sous forme de divinités et dispensent leurs bienfaits à la collectivité.
Au cours de l'ouvrage, l'auteur explique le rôle qu'a joué jadis cette tradition martiale dans l'ordre impitoyable des castes et comment elle s'est transmutée aujourd'hui en pratique de santé qui renforce le lien des indiens avec la nature.
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Un état des lieux ; ou la mémoire des parallèles
Bruno Rosier
- Lieux Dits
- 1 Septembre 2005
- 9782914528085
En 1992, le plasticien Bruno Rosier découvre aux Puces vingt-cinq tirages, datés de 1937 à 1953, représentant un même personnage photographié seul devant les sites célèbres du monde entier.
Cette trouvaille est le point de départ d'un travail photographique qui se veut aussi une mise en abyme de la représentation de soi et de la démarche artistique. Bruno Rosier décide en effet de partir sur les traces de cet homme, dont on ne connaît que les initiales, R.T., en reproduisant un demi-siècle plus tard les mêmes clichés.
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L'oeuvre des photographes Blanc et Demilly s'élabore de 1924 à 1962 et se partage entre une activité commerciale courante, celle traditionnelle de studio et d'illustration, et une pratique créatrice, inventive et féconde tant par sa richesse que par sa grande qualité. Leur volonté d'une photographie « neuve et hardie » révèle une attention précoce aux grands courants de la modernité photographique et artistique. Si la production de portraits fut sans conteste la plus abondante car la plus lucrative, et le sujet de Lyon tant de fois réfléchi et aimé, leur curiosité ne put s'en satisfaire. Leur oeuvre se distingue par une volonté partout présente d'exprimer le réel, de l'expérimenter, d'en révéler l'étrangeté, la beauté et l'insolite.
L'association de Blanc et Demilly va durer quarante ans. Leur studio s'affirme comme un lieu apprécié du Tout-Lyon où défile le cénacle artistique, industriel, politique et médical, ainsi que la bourgeoisie locale. Au fil du temps, Blanc et Demilly se lient d'amitié avec les tenants des avant-gardes lyonnaises. Ils inaugurent en 1935 une galerie d'art entièrement consacrée à la photographie, événement exceptionnel pour l'époque. Très actif, le duo lyonnais participe au Salon national de la Photographie qui se tient depuis 1946 à la Bibliothèque nationale, d'abord comme exposants puis comme jury aux côtés des grands noms de la photographie française.
Cet ouvrage est rendu possible par l'insatiable travail de mémoire réalisé par Julie Picault, fille d'Antoine Demilly.
Exposition au musée de la Photographie, Chalon-sur-Saône : 12/06-20/09/2015
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Ce magnifi que coffret contient un portfolio de 60 tirages photographiques, 3 livrets de textes (français, anglais et chinois), un chevalet en bois et des gants de manipulation. Il renferme une sélection des plus beaux panoramiques du photographe franco-chinois Zeng Nian.
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Le livre des lecteurs ; a book of readers
George s. Zimbel, Dany Laferrière
- Lieux Dits
- 18 Octobre 2011
- 9782362190438
Un livre cadeau réunissant des oeuvres touchantes et accessible à une belle qualité de facture. Une incursion dans l'univers magique du lecteur, mais aussi un voyage nostalgique au travers des époques et des moeurs des années 1940 à aujourd'hui.
À l'heure du papier électronique et du traitement d'images par ordinateur, George S. Zimbel réaffirme son engagement envers la straight photography. C'est sa manière propre : la non-intervention. Il nous offre des images de lecteurs prises à travers le monde au fil des soixante dernières années. Sur un trottoir de New York, dans les rayons d'une bibliothèque montréalaise ou à la table d'un café parisien, les images de Zimbel éveillent le souvenir d'un monde fascinant, moment de grâce où le temps et l'espace disparaissent.
In today's world of digital paper and computer-generated imagery, George S. Zimbel renews his commitment to "straight photography." That's his way: non-intervention. In this book, he offers us pictures of readers taken around the world, over the last sixty years. On a New York sidewalk, in the stacks of a Montreal library or at the table of a Paris café, Zimbel's images evoke memories of a fascinating world, that moment of grace when time and space disappear.
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Grand angle sur le patrimoine ; 40 ans d'inventaire en Alsace
Collectif
- Lieux Dits
- 1 Septembre 2005
- 9782914528153
En quarante ans de travail, le service régional de l'Inventaire d'Alsace a étudié l'ensemble du territoire régional (à l'exception des villes de Colmar et Strasbourg) et réalisé plus de 250 000 photographies. D'une richesse documentaire incomparable, ces clichés dressent un portrait unique et irremplaçable des ressources artistiques et patrimoniales de l'Alsace à l'orée du XXIe siècle. Ils permettent aujourd'hui de retracer l'épopée extraordinaire d'une mission de service public méconnue, entièrement dévouée à la connaissance du territoire et du patrimoine alsaciens.
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Les cinquante épouvantails créés en 1994 par les enfants de l'Institut d'Education Spéciale du Chardonnet (Vaugneray, Rhône) ont reçu la visite d'un hôte admiratif. Patient spectateur du geste et de l'instant artistiques, le photographe Max Barboni s'est laissé séduire par ces épouvantables créatures au point de souhaiter leur offrir un durable écrin en noir et blanc.
Restituant à son tour l'imaginaire prolifique des enfants et l'engagement du personnel de l'Institut, « Même pas peur » met en lumière la pertinence d'un projet qui fait de l'acte créatif un puissant outil fédérateur.
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La photo-carte ; portrait de la France du XIX siècle
Boisjoly-Pinol Jean
- Lieux Dits
- 31 Mai 2006
- 9782914528238
Egalement appelé photo-carte, le portrait carte de visite naît au milieu du XIXe siècle pour connaître un succès tel que l'on parle à son endroit d'un véritable phénomène de société. En réunissant sous ce format les portraits des célébrités de la politique, du clergé, des sciences et des lettres, les photographes et éditeurs de photos-cartes composent en quelques décennies l'immense galerie de leurs contemporains. Popularisées grâce au prix modique des épreuves et accessibles à tous, les images ainsi réalisées constituent une incroyable encyclopédie visuelle de la société française, depuis Napoléon III jusqu'aux toutes premières années du XXe siècle. Analyse stylistique et anecdotes historiques parent ces petits objets photographiques d'un sentiment de familiarité retrouvé.
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Le photographe polonais quitte les méandres de son "Paris en gris" d'adoption pour livrer sa vision des villes européennes.
24 images, comme un écho au format intimiste à la chambre qu'utilise l'auteur, saisissent Minsk, Prague, Berlin ou Paris dans leur troublante et infinie capacité à disparaître et à renaître. Utilisant la photographie jusqu'au bout de la lumière, poursuivant la verticalité des ombres et le juste équilibre des gradations, Bogdan Konopka nous plonge dans un univers de gravure au goût métallique de daguerréotype.
Sous le regard patient du photographe, les villes livrent peu à peu leur face cachée, celle d'une humaine fragilité. Des images qui s'inscrivent dans la durée et invitent, en retour, à "ralentir" son propre regard.
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L'usine d'aviation Marcel Bloch à Déols
Inventaire Du-Invent
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 22 Août 2007
- 9782914528351
Seul site de construction aéronautique des années 1930, classée monument historique, l'usine Marcel Bloch de Déols, devenue entreprise Dassault, s'inscrit dans la lignée des belles usines d'aviation, amorcée 20 ans auparavant. L'ouvrage en présente les principaux ateliers, la cour monumentalisée, les aménagements intérieurs, etc.
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Photographe, écrivain, cinéaste, fondateur des éditions Contrejour, des Cahiers de la Photographie et des revues Camera international et Photo Nouvelles, Claude Nori nous livre une série de photographies inédites réalisées entre Biarritz et Tahiti, délaissant le temps d'un opuscule la chaleur des étés italiens.
Véritables offrandes de soleil, de fleurs, de fruits et d'océan, ses images vont par deux comme si, pour Nori, le couple garantissait par essence un supplément de bonheur. Drapés de couleurs douces ou acidulées, les diptyques campent des moments, des personnages et des natures mortes vibrantes, partageant le même calme et une semblable volupté. Un voyage au cour du plaisir, un bonheur qui garde la beauté de l'irréel et le goût de l'impossible félicité.
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Photographier le patrimoine ; 40 ans d'inventaire en France
Collectif
- Lieux Dits
- 21 Septembre 2004
- 9782914528108
Au travers d'une importante sélection d'images, l'ouvrage " photographier le patrimoine " esquisse la méthode et les exigences d'une pratique photographique originale, mise en place par un grand service de l'État, l'inventaire général.
Au terme d'un parcours qui conduit du paysage à l'objet mobilier, en passant par l'architecture, on pourra constater que la photographie offre au patrimoine l'une de ses plus fortes reconnaissances. De " l'instant décisif " de Henri Cartier-Bresson au " ça-a-été " de Roland Barthes, la capacité d'enregistrement de l'appareil de photo a souvent été soulignée. Les missions photographiques menées par l'inventaire exploitent cette dimension et réunissent des vues qui témoignent de l'état du patrimoine national à un moment donné et rendent possible l'évaluation de ses transformations.
Mais l'appareil photographique permet également d'explorer ce patrimoine, de le représenter, d'en révéler de nouveaux aspects, anticipant d'une certaine façon, au moment du déclenchement, le regard que tout un chacun pourrait porter sur ce qui n'est encore qu'un patrimoine en devenir. Paradoxe que celui de l'instant, figé, porteur d'une vision dynamique du monde qui nous entoure.
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Ils l?ont photographiée sous toutes les coutures, de haut, en bas, de jour, la nuit, de près, de loin, au fil de l?eau et du temps. La ville, leur ville, son atmosphère tantôt brumeuse, tantôt lumineuse, ses montées qui n?en finissent pas de descendre, ses rues qui se prennent pour des avenues, ses places qui ont l?allure de grandes plages. Et que dire de ses quais !
Qui sont-ils, ces photographes qui nous livrent un siècle de Lyon ? Tout d?abordB lanc et Demilly, deux noms pour une signature, et laquelle ! Deux vies pour la photographie et des clichés du Lyon des années trente, véritables tableaux de maître.
Dans leur mouvance, René Basset, Prix Niepce 1958. Aux aguets, il évalue sa ville et fixe l?air du temps. Les années 70, quelque chose n?est plus comme avant, il est là pour saisir cela. EtA ndré Gamet, photographe résistant de Lyon occupée, puis libérée, une photographie du quotidien dans l?histoire, dans la plus belle tradition humaniste.
Il fallait bien que nos quatre photographes soient semblables à ces piétons que l?on voit dans leurs images, passants d?un jour, promeneurs de toujours, pour saisir toute l?essence et l?existence de cette ville, son état d?âme .Comme s?ils ne l?avaient pas seulement vue, regardée, admirée, mais aussi habitée, vécue de l?intérieur.
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Pour les amoureux de Lyon et de la photographie, un agenda élégant, illustré de magnifiques portraits de Lyon. Découvrez au fil des semaines ces clichés réalisés entre 1940 et 1980 par René Basset et André Gamet, deux grands photographes épris de leur ville.
Papeterie / Coloriage N.C.Épuisé