Light Motiv
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Incompiuto ou le phénomène de l'inachevé. Des formes vides, suspendues dans l'espace et le temps, ponctuent le paysage italien de points d'interrogation. Ce sont plus de 1000 projets d'infrastructures qui sont abandonnés en cours ou en fin de construction, jamais mis en fonction, en raison de malfaçons, de montages financiers obscurs, de lourdeurs bureaucratiques ou de coûts de fonctionnement élevé. Le gratte-ciel inoccupé qui écrase les toits rouges de Turin, la colline aux villas sans fenêtres près de Palerme, l'autoroute piémontaise qui tombe dans un champ, le complexe fantôme de La Maddalena qui n'accueillera jamais le G8... Des oeuvres ambitieuses, laissées en l'état, dessinant les contours d'un pays invisible.
L'ouvrage rassemble plus d'une cinquantaine d'inachevés photographiés par Roberto Giangrande, sous une lumière blanche, sans présence humaine, teintée d'un voile fané. Ses images nous transportent dans une récurrence de l'absurde où la mémoire des lieux ne se partage plus. Il s'avère impossible de construire des souvenirs avec les inachevés saisis entre un passé sans but et un futur indéfiniment différé. L'objet-livre lui-même, avec sa couverture en Kraft et sa jaquette s'inspirant du filet de balisage qui délimite les chantiers de construction, pose la question de leur devenir : achèvement, démolition, réutilisation ?
Incompiuto est chargé d'indignation face à ces « infinies coulées de béton inutiles à la collectivité, utiles à ceux qui en ont tiré profit [...] des crimes contre la collectivité, contre le bien commun » (extrait du texte de Roberto Ferrucci). -
Inland Voyage est un ouvrage d'ouverture, de quête vers l'inconnu. Il explore l'oeuvre de l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson, notamment son court récit de voyage An Inland Voyage (Voyage sur les canaux du Nord), écrit en 1878, qui retrace avec humour et modernité le périple en canoë de Stevenson et de son ami Walter Grindlay Simpson sur les rivières et canaux de la Sambre et de l'Oise d'Anvers à Pontoise.
Les premières pages du livre nous font glisser doucement au fil de l'eau, jusqu'à entrer dans un monde en équilibre entre le rêve et la réalité. Les images du photographe Quentin Pruvost, parti sur les traces de l'écrivain, louvoient entre l'ombre et la lumière. Elles révèlent des éléments étonnants, des illusions, des souvenirs de rêves passés et d'aventures possibles dans les paysages et les rencontres, dans la végétation foisonnante, dans les constructions humaines le long des berges de la Sambre et de l'Oise. Le lecteur est emporté par le courant, charrié par les songes, suspendu tel un funambule entre le tangible et l'invisible.
Au milieu du livre, apparaît le temps du rêve. Les images des rivières glissent vers le conte. Elles sont noires et blanches, parsemées de touches argentées.
Dans la troisième partie, le lecteur découvre au fil du livre des apparitions mystérieuses et des paréidolies saisies par Quentin Pruvost, comme s'il côtoyait l'esprit créatif de Stevenson entre les songes et le monde physique. A la fin de la traversée, le lecteur, plus sensible aux signes envoyés par les rêves, aura peut-être un peu changé...
L'ouvrage se termine par deux postfaces : l'une signée par l'écrivain et journaliste Hervé Leroy noue un dialogue entre l'oeil (photographique) et le verbe (littéraire), l'autre signée par le journaliste Jean-Philippe Mailliez nous emmène au coeur de la vie aventureuse du conteur Stevenson. -
12 janvier 2010, un séïsme dévaste Haïti et fait près de 250 000 morts.
Corentin Fohlen, photographe, rejoint l'île pour couvrir la situation d'urgence humanitaire sur place pour la presse. En 2012, il retourne à Haïti pour découvrir en profondeur le pays et montrer d'autres facettes de ce territoire présenté comme maudit et pauvre. Il axe son travail sur l'énergie débordante qui existe sur l'île, y décèle les possibilités, les espoirs tout en observant les travers. Prenant le contrepied du fantasme véhiculé sur la misère des habitants, il décide de consacrer du temps (plus de douze voyages) pour dresser un portrait beaucoup plus complet et complexe de la réalité haïtienne.
Le livre Haïti interroge l'afflux d'investissement engagé de l'extérieur sur l'île. Le pays rêve (ou on rêve pour lui) de retrouver le mythe de sa grandeur passée et de rejoindre sa voisine, la République Dominicaine, qui excelle dans le tourisme de masse. Corentin Fohlen relate les moyens et les effets de cette accélération économique destinée à rassurer une nouvelle clientèle touristique. Profite t-elle réellement aux Haïtiens ?
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Troisième ouvrage de la maison autour du carnaval, Tierra Magica aborde les rituels et les mascarades du Nord-Ouest de l'Espagne. L'ouvrage du photographe Yannick Cormier transcrit cette stupeur qui nous saisit face à ces personnages à la fois effrayants et attirants. Le livre est construit sur un rythme alternant les photographies noir et blanc (réalisées en argentique) de paysages embrumés et d'apparitions soudaines. Ces mascarades ont traversé les siècles et les guerres en se transformant peu. Elles peuvent être regardées maintenant comme la résurgence d'un monde animiste précédant l'expansion chrétienne. On pourrait presque dire que ces costumes incarnent la terre païenne, en opposition au ciel divin : toutes les nuances sauvages sont réinterprétées dans les parures animales, végétales, ou chimériques. Le texte est de Candice Moïse, universitaire, spécialiste de l'étude des masques, la préface est signée Cristina Garcia Rodero.
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Wuhan Radiography est un ouvrage surprenant sur une série d'images argentiques en noir et blanc prises par le photographe belge Simon Vansteenwinckel. Il s'aventure à travers son écran d'ordinateur dans la ville chinoise de Wuhan avant la pandémie. L'illusion est totale et indescriptible. En utilisant une pellicule particulière, la Washi-F, qui servait initialement comme film de radiographie médicale afin de diagnostiquer les maladies pulmonaires, Simon opère un démontage troublant de nos a priori. Nous ne savons plus où nous sommes. Les images paraissent réelles et fantomatiques, belles et trop exposées, irradiées quelquefois. Le flash qu'il utilise fait apparaître un halo lumineux planant au-dessus de la ville comme un astre observateur au pouvoir panoptique. Le texte du philosophe et poète Johan Grzelczyk nous fait glisser peu à peu dans cette nuit scintillante. Ses mots s'enchaînent, se rompent, se dissimulent sous les ombres en questionnant notre façon de peupler le monde.
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La petite ceinture est une infrastructure ferrée implantée à Paris dans la deuxième moitié du XIXème siècle pour le transport des voyageurs et des marchandises. Elle traverse neuf arrondissements périphériques de la capitale et permet de découvrir Paris d'un point de vue différent.
Témoignage du passé ferroviaire pour les uns, espace à reconquérir pour d'autres. Cet espace en friche, énigmatique, est un lieu propice aux observations urbaines et à la création artistique.
En grande partie recouverte par la végétation, progressivement réhabilitée en jardin, elle est une pièce maîtresse d'un nouveau paysage parisien.
A l'horizon 2020 ce seront 10 km ouverts au total ( 3,5km en 2017) - au public.
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Dust ; les rives du grand lac salé de l'Utah
Jérémie Lenoir
- Light Motiv
- 3 Octobre 2018
- 9791095118084
Au-dessus de Salt Lake, situé à 1 200 mètres d'altitude, se forment des sillons saturés en minéraux, des nervures gorgées de micro-organismes colorés, des piscines inondées de terres craquelées et acidulées...
Oeuvre de l'homme qui exploite la richesse des sols et la haute salinité de l'eau.
Les couleurs naturelles résultent de la concentration de sel, d'algues, de micro-organismes, ou sont engendrées artificiellement par des additifs accélérateurs d'évaporation ou sont le résultat de quelques rejets des rares installations.
Dans cette atmosphère poussiéreuse, les paysages apparaissent mais déjà se dérobent.
La conjugaison du point de vue aérien et de l'abstraction permet d'interroger la capacité de nos territoires contemporains à délivrer une forme d'intelligibilité : que regardons-nous ? Que faisons-nous ? Que construisons-nous ?
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Ce livre Kesengawa est construit comme un documentaire intime, et une ouverture photographique et philosophique sur la mémoire survivante.
11 Mars 2011 - Dès les premières pages Naoya HATAKEYAMA, photographe, nous parle, nous fait partager ses actions, ses impressions, ses sentiments, à un moment où sa vie d'homme risque de basculer. Il écrit son journal de bord, en route vers le Nord du Japon, après l'annonce du tsunami qui a submergé les villes côtières. Son esprit est préoccupé par le sort réservé à sa famille et ses amis.
Là-haut, il y a la maison où vit sa mère en bordure de la rivière Kesen, il y a la société des habitants qui célèbrent chaque année les mmes rites, il y a le pont métallique comme une figure stable sur le temps qui passe. Il y a les souvenirs de Naoya.
Toute la première partie de l'ouvrage est le récit du parcours de Naoya vers le Nord, un périple à moto rendu difficile par l'absence de carburant, la neige, les détours imposés par les accès détruits. En parallèle du texte, défilent les images des jours heureux dans sa ville, Rikuzentakata, les jours de vacances. Ce sont les photographies qu'il a commencé à prendre au grand format, depuis quelques années, de son pays natal, en se figurant qu'elles étaient pour lui un moyen d'entretenir sa propre réflexion sur le passé, sur le temps. Voilà ces images, ces souvenirs, qui deviennent brutalement des témoignages uniques de ce qui aura disparu. La première partie du livre est ce journal de bord qui réunit les pensées, les gestes, les souvenirs, les images de Naoya Hatakeyama en route vers une nouvelle rencontre avec sa ville, détruite.
La deuxième partie est absente de texte, seules les photographies après la catastrophe sont montrées. L'étendue de l'effacement crée la stupeur, aussi bien chez Naoya qui le découvre que chez le lecteur qui l'accompagne.
Enfin, la postface, essentielle, permet de poser pour le photographe, et sans doute de façon universelle pour toute personne confrontée à un drame équivalent, les pierres d'une possible consolation, entre mémoire et transmission.
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Karnaval Jacmel
Corentin Fohlen, René Depestre, Jean-Elie Gilles
- Light Motiv
- 10 Novembre 2017
- 9791095118053
Chaque année, dans la ville de Jacmel au sud d'Haïti, a lieu le plus important carnaval du pays, durant les Gras. La plupart des habitants créent et renouvèlent leur costume, librement inspiré de tout ce qui traverse la réalité et l'imaginaire haïtiens. On y croise des diablotins, des animaux lointains, d'anciens indiens, des colons ridicules...
Tous ces déguisements suscitent autant de rêves que de cauchemars éveillés. Ils sont impressionnants, réalisés avec une dextérité unique par les artisans de la ville. Depuis 2014, fort de ce patrimoine immatériel et artistique, Jacmel est reconnue ville créative d'artisanat et d'arts populaires par l'Unesco.
Pour transmettre cette magie défilante, Corentin Fohlen a choisi d'isoler chaque personnage de la foule du carnaval en installant son studio en extérieur, et en composant à chaque fois sa propre lumière. Son travail étonnant et précis révèle au-delà de la beauté des costumes, le talent inventif d'un peuple toujours debout.
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Le livre est conçu comme un parcours progressif d'acclimatation à la nature de l'île, une montée graduelle de la surprise et de la variété tant des paysages que des habitants. La vibration particulière des images de Charles Delcourt, entre l'empathie, la tendresse et l'humour, entraîne le lecteur à découvrir ici, sur cette île si particulière, une façon différente d'être en collectif, en village, en société. Eigg, le titre qui est le nom de l'île, sonne comme une possibilité, une alternative locale solide dans un monde en dérive qui cherche simultanément le paradis perdu et la voie future.
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L'origine du mot «â€‰Terril » est assez mystérieuse et divise les historiens.
Sa force sonore figure bien la terre extraite, élevée.
Comme des blocs de mémoire, leurs silhouettes scandent le paysage du bassin minier Nord-Pas-de-Calais.
Artiste sensible aux transformations géographiques et industrielles, Naoya Hatakeyama a sillonné en 2009 ces grands espaces à fleur de ciel. Photographe de la précision, il accomplit un voyage sidérant entre les montagnes noires. A sa suite, il nous entraîne par la maîtrise des lumières, des cadrages, dans ses profondes images qui évoquent d'autres mondes, le Canada, l'Islande, la Camargue... Le terril, souvent ignoré ou contourné, reprend la place centrale dans les paysages transmis par Naoya Hatakeyama. Dressé sur le plat pays, il agit comme un appel, un sursaut imaginaire.Grand format 35.00 €Indisponible
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Le livre PPDD dérive directement d'une expérience originale menée à l'occasion de la COP21. Dans un premier temps, c'est une exposition photographique collective sur le réchauffement climatique initiée par la MRES et LIGHT MOTIV.
La recherche iconographique a été menée par Eric Le Brun auprès de photographes renommés à l'étranger pour leurs oeuvres liées à la transformation du paysage naturel ou urbain (Simon Norfolk, Lek Kiatsirikajorn, Tim Franco, Nyani Quarmyne) mais également auprès de jeunes photographes français explorant des territoires incertains ou des brèches utopiques (Cyrus Cornut, Olivia Lavergne, Sébastien Tixier, Antoine Bruy, Klara Beck, Charles Delcourt).
Ensuite s'ouvre un autre temps, celui de l'expérience interactive sur le site degres.photos, des réponses individuelles venues de partout, exprimées en photographie, autour de chaque image initiale. Cette deuxième phase propulsée grâce à l'action des réseaux sociaux et d'Internet, sera celle de la découverte.
Une ébauche de dialogue photographique mais aussi un écho satellitaire autour des premières photographies.
Toute cette matière collectée durant un an et demi sur internet donne maintenant naisance au livre PPDD qui poursuit la dynamique enclenchée sur internet et au cours de l'exposition itinérante (Roubaix, Lille, Nantes, Dunkerque).
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FACE NORD est construit sur le parcours de Charles DELCOURT, photographe, dans la vallée des terrils (le Bassin minier entre Bruay-La-Buissière et Denain). 25 ans après la fermeture du dernier puits à Oignies, les terrils sont intégrés à l'environnement quotidien, appropriés par les habitants, désormais " voisins " de ces montagnes. La ville s'est étendue jusqu'à les entourer, les " digérer " quelquefois. Ils dominent d'anciens corons réhabilités, des collèges, des aires de gens du voyage, des terrains de sport, des zones industrielles ou des parcelles agricoles. D'autres fois, le terril devient un point d'ancrage pour le développement d'un parc de loisirs, ou d'une réserve naturelle...
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Depuis près de 10 ans, les photographies de Jérémie Lenoir construisent une anthropologie des paysages contemporains.
En observant leurs évolutions, il nous livre un regard distancié et objectif sur nos territoires et un minutieux travail de composition tendant vers l'abstraction. Entre 2014 et 2015, le plasticien se focalise sur un espace géographique entre Nord-Pas-de-Calais et Flandres, le long d'un axe Arras-Anvers. Pendant ces deux années, Jérémie Lenoir s'est tout autant intéressé au bassin minier qu'à la métropole transfrontalière, aux enjeux de l'extension urbaine et à ceux de la reconversion du patrimoine industriel.
Le projet NORD est profondément ancré dans le réel. Jérémie Lenoir sélectionne les lieux ici représentés pour ce qu'ils racontent sur les transformations de notre société. Aussi insiste-t-il sur le fait que rien dans ses photographies n'est truqué, retouché, effacé ou ajouté.
Son protocole de prise de vues vient renforcer ce désir de neutralité dans le traitement des paysages : les lieux sont choisis au préalable et sont survolés plusieurs fois pour en saisir l'évolution, et ses vues aériennes sont toujours réalisées à la même heure, à la même altitude et avec la même focale.
Pourtant, le photographe prend le parti de nous faire voyager dans un monde abstrait qu'il nous impose de décrypter. La conjugaison du point de vue aérien et des influences picturales qu'il puise dans la peinture (Soulages, Rothko, Noland, Malevitch...) remettent aussi bien en cause la capacité du médium photographique à reproduire le réel que celle de nos paysages à s'inscrire à un principe d'identité. NORD est ainsi une relecture des territoires contemporains dans laquelle dialoguent le réel et l'imaginaire, la présence et l'absence, le retrait et l'attrait, le recul et l'abandon. Pour Jérémie Lenoir, c'est de cette ambivalence que l'oeuvre acquiert son autonomie, et de cette autonomie que peut naître une nouvelle possibilité du paysage.
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Sandrine Cnudde est randonneuse, poète et photographe. Elle vit à Uzès.
Depuis 2006 elle exprime sa nature nomade en partant seule et à pied en Ecosse, aux Pays-Bas, en Norvège ou encore au Groenland, passant par la Corrèze, la Lozère et les Pyrénées. Les hautes latitudes et l'altitude l'attirent.
Chaque voyage est motivé par un questionnement et un lieu.
Son écriture, basée sur la liaison homme/paysage/animal, retrace la vision d'un monde en mouvement et ouvre sur le voyage intérieur.
Elle participe à de nombreuses lectures publiques, ajoutant une dimension sonore à son travail.
Dans la gueule du ciel présente une communauté Inuite de la côte orientale du Groenland. Adaptée à l'un des milieux les plus hostiles de la planète, elle subit aujourd'hui des bouleversements profonds qui vont de la dilution de sa culture à la mutation du climat en passant par les enjeux géostratégiques et l'industrie touristique, qui s'y implante.
Tasiilaq, anciennement Ammassalik, 2018 habitants en 2016, est passée d'un mode de vie néolithique à Internet en moins de cent ans.
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Le monde d'après est la mise en perspective de la transformation du bassin minier du Nord de la France saisie par Thierry Girard, photographe qui revient dans ses propres traces à quarante ans de distance. Il a changé, son matériel de prises de vues aussi, le travail de la mine est un souvenir gravé dans le paysage. Le livre est conçu comme un tissage entremêlé des photographies des deux époques à quarante ans d'intervalle, suivant une narration géographique où alternent les images des années 70-80, prises en Noir et Blanc et celles plus récentes en moyen format numérique couleur.
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Ce livre est réalisé au moment de l'exposition consacrée à Kasimir Zgorecki au Musée du Louvre-Lens Il porte l'accent sur un photographe singulier, contemporain de la grande vague d'immigration polonaise dans les années 1920 et 1930. Kasimir Zgorecki émigre avec sa famille en 1922 pour travailler dans le bassin minier du Pas-de-Calais. Il a alors 18 ans. En 1924 il prend la relève du studio photographique de son beau-frère à Rouvroy, réalise ses premiers autoportraits pour connaître poses et éclairages puis entame une activité commerciale florissante auprès de ses compatriotes, habitants de quartiers souvent baptisés Petite Pologne autour de Lens, Liévin, Hénin, Carvin...
Il sera à la fois le témoin des traditions maintenues en France par la communauté polonaise mais aussi leur messager au sens où ses photographies donneront des nouvelles des expatriés à toutes les familles restées en Pologne.
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"Les Enfermés est un ouvrage qui entraîne le lecteur sur l'autre face de notre société. En prison, en hôpital psychiatrique, en centre de rétention... Basé sur les observations photographiques de Jean-Christophe Hanché, photographe et contrôleur des lieux de privation de liberté, le livre est instructif, choquant et sincère sur les conditions de vie souvent indignes, rapportées depuis ces lieux peu visibles.L'ensemble des images est corroboré régulièrement par des extraits terribles de lettres envoyées par les détenus au CGLPL, et par des extraits argumentés de rapports de visite ou de recommandations en urgence émises par le CGLPL. Adeline Hazan, à la tête du CGLPL, signe une préface engagée, révoltée, à l'image de l'action courageuse qu'elle y mène. «? Cet ouvrage se veut à la fois un vecteur d'information et un levier pour l'amélioration de la situation des personnes privées de liberté. »
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Quand vient le carnaval
Ludovic Bertin, Marie Genel, Pierre Volot
- Light Motiv
- 27 Novembre 2018
- 9791095118091
Le carnaval de Dunkerque est un évènement unique en France.
Chaque année, les masquelours (personnes costumées) envahissent à dates fixes les rues de Dunkerque et d'autres communes voisines.
Dans une ambiance débridée, toujours joyeuse, les bandes se forment et se déforment au rythme de la musique. Les quatre auteurs de cet ouvrage nous font partager cette période hors du temps, de fête intense et de lâcher prise. Les images de Marie Genel et Pierre Volot sont drôles, légères, surréalistes. Elles nous parlent d'un moment, d'un endroit de l'autre côté du miroir où l'individu est plus autonome, plus libre, plus heureux. Singulier et fondu dans le collectif. La préface de Pascal Dessaint et le texte de Ludovic Bertin posent des mots sur cette façon de traverser le carnaval qui semblait jusque maintenant indicible, si intimement liée au simple fait d'être dunkerquois.
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Un port. Entre terre et mer. Un intervalle entre deux mondes.
Elizabeth Gueuret, sociologue, accompagne les travailleurs du port de Dunkerque dans leurs trajets quotidiens, écoute et transmet les transformations des métiers, nous fait découvrir le territoire portuaire par le filtre des mémoires du travail.
Elizabeth Gueuret a écrit les cinq volumes de la collection Long Cours.
Un port. Entre l'ancrage et l'aventure. Un désir qui s'amorce.
Le territoire portuaire est un espace photogénique. Les récits s'impriment dans le paysage, les hommes ont les regards qui croisent au loin. Cinq photographes (Yves Morfouace - Nadège Fagoo - Eric Le Brun - Xavier Voirol - Richard Baron) sont venus pour chacun des livres, mesurer leur vision à ces grands espaces portuaires. En carte blanche, libres de leurs mouvements, et de leurs perspectives.
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Marin ; les élèves de la mer
Xavier Voirol, Elizabeth Gueuret
- Light Motiv
- Long Cours
- 1 Décembre 2012
- 9782953790801
MARIN, les élèves de la mer est le quatrième ouvrage de la collection Long cours - paru aux Editions Light Motiv.
Dans cette collection, Elizabeth Gueuret, sociologue, étudie l'histoire et l'actualité d'un métier portuaire ou maritime.
Parallèlement, un auteur photographe a carte blanche sur la même thématique.
Ils ne trouveront pas plus d'horaires que de salaires réguliers, ils pratiqueront l'un des métiers les plus astreignants et les plus dangereux au monde...
Et pourtant, la mer attire et fascine.
Ils ont entre treize et quinze ans, et le regard qu'ils portent sur celle-ci est celui des enfants qu'ils sont encore et des adultes qu'ils seront bientôt.
Elizabeth Gueuret leur a donné la parole durant leur apprentissage au lycée maritime du Portel, tandis que Xavier Voirol, photographe, les a mis en image.
Ces jeunes gens ont déjà la conscience d'appartenir au monde de la mer, au monde du travail. Leurs gestes sont déjà ceux des professionnels qu'ils seront et ils préparent avec détermination leur avenir parmi les "gens de mer".
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En surface, chaque balise raconte une bribe d'histoire des profondeurs de la mer.
Les marins s'y repèrent, naviguent entre elles.
A terre, des hommes réparent, façonnent les bouées, les balises, et d'autres les déposent précisément en mer. C'est le récit de ces métiers en évolution, centré sur les Pharbal de Dunkerque, que trace ici Elizabeth Gueuret, sociologue qui étudie les mémoires du travail Eric Le Brun, photographe, accompagne les gestes attentifs des baliseurs, glisse avec eux dans leur regard sur les choses, sur la mer. Survient en fin du livre Marie, la sirène du sculpteur Léopold Franckowiak, comme une apparition, un dernier mirage marin BALISE est le troisième ouvrage de la collection "Long cours".
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Arras, la mémoire envoûtée
Jean-pierre Duplan, Eric Le Brun, Hervé Leroy
- Light Motiv
- Passage En Ville
- 5 Juin 2009
- 9782952471763
La ville est riche de son passé, fière de son présent. Les places d'Arras sont célèbres dans toute l'Europe. Robespierre, d'Artagnan, Vidocq, Verlaine... Au fil des rues et des pages, le lecteur et le passant croisent princes, manants, révolutionnaires, poètes... et créateurs d'aujourd'hui. La mémoire se conjugue avec la vie. Les Arrageois eux-mêmes ne cessent de se réapproprier le passé...entre vérités et légendes.
Hervé Leroy interroge l'inconscient d'une ville où se superposent 200 ans d'histoire. La préface pleine de tendresse et d'humour est de Jean-Louis Fournier. Entre poésie et mystère, " Arras, la mémoire envoûtée " pose un regard contemporain.