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Musees Strasbourg
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Charles Freger : souvenir d'Alsace
Charles Fréger, Bertrand Tillier
- Musees Strasbourg
- Arts Graphiques Et Photographie
- 22 Juin 2023
- 9782351252154
Après la Bretagne et le Pays basque, le photographe Charles Fréger dirige son objectif vers l'Alsace. Après avoir étudié l'histoire de la région et les collections du Musée alsacien, il propose une oeuvre forte, mêlant photographies, vidéos, céramiques et films d'animation, qui invite à méditer sur la frontière ténue entre imagerie traditionnelle et outils de propagande.
C'est au tournant des années 2000 que Charles Fréger (né en 1975) engage son travail en tant que photographe. Intéressé par l'uniforme, les questions d'individualité et de groupe, il photographie en série sportif·ves et militaires. On le connaît aussi depuis pour ses séries plus anthropologiques , à l'image de Wilder Mann (2010-en cours), dans laquelle il représente les figures de sauvages dans les traditions populaires européennes.
Charles Fréger se penche depuis 2011 sur le sujet des identités régionales, avec trois projets. Après Bretonnes (2011-2014) et La Suite basque (2015-2017), il clôt cette réflexion avec Souvenir d'Alsace. Réalisé dans le cadre d'une résidence au Musée alsacien (2018-en cours), ce projet sera présenté au public au cours d'une exposition qui se tiendra entre juin 2023 et avril 2024. En partant du costume régional et, par extension, des images créées dans des situations historiques spécifiques, parfois sur un ton de propagande, le photographe développe un discours complexe et critique sur la question du folklore et la construction de l' identité alsacienne. Fréger revisite l'histoire tourmentée de l'Alsace à travers les collections du Musée alsacien en réactivant ses modes d'expression de prédilection et ses intérêts pour le costume, la pose, la silhouette. Contrairement aux précédents projets, la photographie n'est pas ici le seul medium convoqué par l'artiste. Le photographe part cependant toujours de ses images pour ensuite élargir sa pratique : vidéo, céramique, verre, court métrage d'animation, sculpture ou encore broderie sont autant de supports explorés par Charles Fréger pour raconter une Alsace prise dans les guerres, française, germanique, érigée en symbole patriotique et nostalgique. -
Japonais et Japonaises
Felice Beato
- Musees Strasbourg
- Le Cabinet De L'amateur
- 19 Mai 2016
- 9782351251423
Italien d'origine, naturalisé anglais, Felice Beato (Venise, 1832 - Florence, 1909) est l'un des premiers photographes occidentaux à avoir travaillé au Japon et est considéré comme l'un des pionniers du photoreportage. Il a grandi à Corfou, à l'époque protectorat de l'Empire anglais, et commence très probablement à travailler en tant que photographe à Malte en 1850.
Après avoir immortalisé les routes de Constantinople, Athènes, Malte, du Caire et de la Palestine, il documente, en tant que photographe plus ou moins officiel de l'armée du Royaume-Uni, la guerre de Crimée (1855), la révolte de Cipayes en Inde (1857), la guerre de l'Opium en Chine (1860) et plus tard la guerre du Soudan (1885). La période japonaise, ici proposée, représente une pause presque contemplative dans son activité de photoreporter " engagé ".
Entre 1863 et 1877, Felice Beato installe son atelier à Yokohama et réalise, avec des collaborateurs occidentaux et japonais, une importante série de portraits ethnographiques. Il en résulte deux albums, de 50 clichés chacun, reliés sous une épaisse couverture en laque noire ; l'un est consacré aux femmes, l'autre aux hommes. Il photographie, selon des minutieuses mises en scène, les activités quotidiennes, comme la préparation des repas, la toilette, l'heure du thé, les moments de jeu, le repos.
D'autres portraits décrivent l'art de la guerre, le rituel des tatouages, le sport du sumo. La plupart des photos, sur papier albuminé, est mise en couleur avec une palette de tons pastel et naturels, de laquelle se détachent des détails de couleur rouge vif. Les deux recueils sont non seulement des témoignages précieux sur les moeurs et coutumes de la classe aisée japonaise de l'époque, ils rappellent aussi que le travail de photographie documentaire relève d'emblée d'une approche artistique.
On découvre par ailleurs un véritable " art des genres ", qui peint avec délicatesse les codes esthétiques d'une tradition millénaire.
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Catalogue de l'exposition Konrad Klapheck présentée au Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg, du 25 février au 15 mai 2005.
Ouvrage publié à l'occasion de la première rétrospective en France consacrée à l'artiste allemand Konrad Klapheck, né à Düsseldorf en 1935.
L'oeuvre singulière de Konrad Klapheck se situe dans la lignée poétique du surréalisme, mais évoque aussi bien l'hyper- ou le photoréalisme. Les objets quotidiens qu'il peint, à la fois familiers et étranges, sont pour le peintre autant de portraits de lui-même ou de ses proches. Au-delà d'une mythologie personnelle, ces « monstres insolites » constituent également un inventaire de notre civilisation technique. Outre des reproductions d'une très grande qualité, le catalogue présente également des textes extrêmement limpides et éclairants de l'artiste sur les significations et le ressort de son travail.
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Bernard Plossu, des mots de lumière dans les musées de Strasbourg
Collectif
- Musees Strasbourg
- 19 Février 2007
- 9782351250495
Photographe nomade, portant les rêves d'une société éprise de liberté, Bernard Plossu (1945) s'identifie comme le reporter de la beat generation américaine. Il rapporte de ses voyages exotiques (Mexique, Inde, Turquie, Mali, Niger...) des photographies discrètes, tendres et émerveillées.
Cette fois-ci, c'est une déambulation photographique dans les musées de Strasbourg que nous propose Bernard Plossu. Entre coulisses, regards détournés et gros plans, le catalogue de l'exposition rend compte de l'appréhension toute personnelle de la vie d'un lieu public et culturel, dans lequel chacun peut pourtant se reconnaître.
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Colles et chimères
Patrick Bailly-maître-grand
- Musees Strasbourg
- Arts Graphiques Et Photographie
- 21 Août 2014
- 9782351251119
Patrick Bailly-Maître-Grand, né en 1945 à Paris, vit actuellement à Strasbourg. Après des études scientifiques, il mène une carrière de peintre pendant une dizaine d'années, puis commence son travail de photographe en 1980. Il conserve de sa formation scientifique le goût pour l'expérimentation, la chimie du tirage, mais aussi pour ce qu'on pourrait appeler des " protocoles " de prises de vue. Le daguerréotype, dont il est considéré comme l'un des plus grands spécialistes contemporains, ainsi que la périphotographie, la strobophotographie, les virages chimiques, les monotypes directs ou encore les rayogrammes sont autant de techniques qu'il utilise, sans compter ses inventions.
Ses travaux, presque toujours développés en séries, sont souvent des hommages aux grands noms de l'histoire de la photographie, mais conservent quelque chose d'amusé et d'impertinent. Ainsi, ses " machines à distraire ", comme il les nomme, jouent de phénomènes visuels - reflets, transparences, diffractions - pour restituer au quotidien une part de magie et d'émerveillement. Le titre Colles et chimères évoque bien les deux pôles de son oeuvre : par le bricolage, l'expérimentation patiente et concrète, la fantaisie de l'inventeur, il crée des êtres ou des apparitions venues d'un autre monde.
En 2012, Patrick Bailly-Maître-Grand a fait don d'une part importante de ses photographies, représentatives des grandes orientations de son travail, au musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg et au musée Nicéphore Niepce de Chalon-sur-Saône. Rassemblant ses deux donations, le catalogue fait la synthèse rétrospective de ses recherches photographiques, offre les outils critiques pour une mise en contexte de son travail dans l'histoire de la photographie française et célèbre les trente ans de carrière d'un photographe dont les images empreintes de références à la science, à la littérature et à l'histoire de la photographie, constituent une cosmogonie propre.
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Photographie ; collection du Musée d'art moderne et contemporain
Collectif
- Musees Strasbourg
- 11 Mars 2005
- 9782351250082
Le musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg possède une impressionnante collection photographique couvrant une période très vaste de la création artistique. Grâce à des liens très étroits entretenus avec divers artistes et collectionneurs - dont Madeleine Millot-Durenberger en ce qui concerne la partie contemporaine - le fonds fait preuve d'une remarquable variété et richesse.
Le catalogue réunis les oeuvres de plus d'une trentaine d'artistes tels qu'Etienne-Jules Marey, Rudolf Schäfer, en passant par Robert Mapplethorpe, John Coplans, Dieter Appelt, Josef Sudek, Jan Saudek, Patrick Bailly-Maître-Grand et Jun Shiraoka entre autres.
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Piotr Uklanski ; the joy of photography
Geoffrey Batchen, Patrick Javault
- Musees Strasbourg
- 15 Novembre 2007
- 9782351250556
C'est avec Dance Floor, montrée notamment dans l'exposition " Au-delà du spectacle ", et déclinée depuis dans plusieurs versions, que Piotr Uklanski a obtenu une première reconnaissance internationale. Reconstruction réduite de la piste de danse de Saturday Night Fever, cette oeuvre faite de dalles colorées qui s'allument et s'éteignent, convertissait la vision euphorique de la boîte de nuit en une machine mélancolique et sans réel usage. Autre forme de mise en situation : Les Nazis, 164 portraits d'acteurs incarnant des officiers nazis à l'écran, images tirées de boîtiers de vidéos ou de magazines et agrandies. Diversement reçue et largement commentée, cette installation mettait en évidence la séduction du mal autant que le trouble de toute séduction. La série Joy of photography, entamée en 1996, comprend une quarantaine d'oeuvres. Reprenant le titre du plus populaire des manuels d'initiation photographiques, édité par Kodak, il s'agit de photos réalisées par l'artiste et qui toutes témoignent d'une recherche de la beauté du point de vue de l'amateur. Images qui fascinent peut-être par leur côté léché, la beauté des couleurs, leur flirt avec l'abstraction mais dont nous ne saurions localiser la source de cette fascination. Proches du vide et devant lesquelles les spécialistes en lecture de l'image se trouvent désemparés, elles peuvent apparaître comme un hommage nostalgique, et à peine distancié, à cette espèce en voie de disparition qu'est devenue la photo-amateur. Comme le dit Uklanski : " Aujourd'hui il y a soit la photographie professionnelle, soit l'appareil hi-tech qui fait le travail à votre place. L'oncle qui achète un filtre spécial pour photographier un coucher de soleil a disparu. " Certaines de ces photos ont été publiées dans des magazines, d'autres ont été exposées. C'est la première fois que Piotr Uklanski choisit d'en exposer un ensemble important en même temps et d'en réunir la totalité dans un livre, édité par les musées de Strasbourg, façon de rendre à ces vues dispersées l'hommage qui leur est dû. L'essai de Geoffrey Batchen replacera le travail de Piotr Uklanski dans le contexte de l'histoire de la photographie, celui de Patrick Javault portera plus spécifiquement sur la réalisation et la signification de la série dans le travail d'Uklanski. Un soin tout particulier sera apporté à la réalisation de l'ouvrage, véritable livre objet jouant avec les codes de la photo amateur.
Patrick Javault, conservateur au Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg, commissaire de l'exposition. Geoffrey Batchen, historien de la photographie
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Balthasar Burkhard ; reconnaissances 1969-2007
Collectif
- Musees Strasbourg
- 15 Mai 2008
- 9782351250624
justement célébrée pour sa rigueur formelle et sa capacité à nous faire découvrir ce que l'oeil seul ne saurait voir, l'oeuvre de balthasard burkhard est peut-être mieux identifié que véritablement connu.
après les fragments de corps ou les ailes d'oiseaux cadrés frontalement et en toute objectivité, les explorations et les diversifications du point de vue se sont multipliées, en commençant par la série des vues aériennes de grandes métropoles ou celle non moins remarquable des animaux sur fond de toile. fruit d'une collaboration entre le musée d'art moderne et contemporain de la ville de strasbourg et le musée jenisch vevey, " reconnaissances " offre une anthologie en même temps qu'un panorama sur une carrière artistique entamée il y a près de quarante ans et toujours portée à l'exploration et à l'expérimentation.
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La photographie n'est pas l'art ; collection Sylvio Perlstein
Collectif
- Musees Strasbourg
- 12 Novembre 2009
- 9782351250761
Cet ouvrage s'attache à reproduire le volet photographique de la collection de Sylvio Perlstein, exposée au musée d'Ixelles de Bruxelles puis au musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg. Vivant entre l'Europe, les États-Unis et le Brésil, Perlstein est considéré comme l'un des plus grands collectionneurs d'art de son temps.
Un ensemble exceptionnel de tirages des années 1920 à nos jours est reproduit ici suivant trois axes forts : la période de l'entre-deux-guerre et du surréalisme, puis les années 1960-1970 et enfin les travaux d'artistes contemporains. Six motifs - corps, objets, espaces, mots, scènes, masques, visages - viennent organiser les clichés, mettant ainsi en avant le principe d'esquisito (excentricité), qui définit avec justesse la collection de Sylvio Perlstein.
Sous la direction de Régis Durand et David Rosenberg.
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Erich Salomon (Berlin, 1886 - Auschwitz, 1944) compte sans doute parmi les photographes les plus importants du XXe siècle et apparaît comme l'un des fondateurs du reportage photographique et le portraitiste des personnalités de l'entre-deux-guerre.Troquant parfois son nom pour " Herr Doktor ", il s'immisce au sein des milieux influents afin de traquer la vérité des comportements d'hommes publics décidant, à l'abri des regards, du sort des nations.Cet ouvrage présente son oeuvre d'une façon nouvelle, plus de vingt ans après la rétrospective " Erich Salomon - la vie d'un photographe " au Stedelijk Museum à Amsterdam.
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Intimité et nouvelle vision ; la photographie finlandaise, 1890-1939
Collectif
- Musees Strasbourg
- 11 Mars 2005
- 9782901833437
Les années 1920-1930 marquent un tournant pour l'art photographique en Finlande, grâce à l'émergence d'un nouveau courant de jeunes artistes sous le nom de groupe ABISS. Leur travail se charge de renouveler les thèmes, points de vue et recherches formelles traditionnelles afin de rompre avec les imitations figuratives et proposer une production toute aussi unique que personnelle.
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Jean Arp ; pour se laisser guider par la nature
Collectif
- Musees Strasbourg
- 11 Mars 2005
- 9782901833574
Découvert de l'oeuvre de Jean Arp, notamment de son relief La Trousse des naufragés, 1920-1921.
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Après des études scientifiques et dix années consacrées à la peinture, Patrick Bailly-Maître-Grand débute son travail photographique au début des années 1980.
Ses oeuvres, strictement analogiques, argentiques noir et blanc, se caractérisent par un imaginaire ludique, associé à un goût pour les technologies complexes telles que le Daguerréotype, la périphotographie, la strobophotographie, les virages chimiques, les monotypes directs, les rayogrammes et d'autres inventions. Fuyant la notion de la perspective, ses images, bien que très sophistiquées pour leur élaboration, ont la simplification de proverbes visuels, épurés comme des haïkus.
En 2012, il offre en donation au musée un ensemble d'une centaine de photographies qui témoigne de l'originalité de ses recherches en quête d'une poésie singulière entre matière et image.
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La photographie amateur, si elle a longtemps été ignorée par l'histoire de l'art, fait aujourd'hui l'objet d'un regain d'intérêt : témoignant non seulement de certaines pratiques sociales, elle participe également à l'élaboration d'une mémoire visuelle collective. Certains artistes tels que Céline Duval et Patrick Bailly-Maître-Grand n'hésitent pas à puiser dans leurs collections anonymes la matière vivante de leurs propres oeuvres.
Le catalogue d'exposition, jouant des rapprochements formels et thématiques entre les images, révèle la force et la richesse de ces photographies, si modestes et si fragiles au premier abord. Les oeuvres sont présentées et considérées selon leur rôle dans l'histoire de l'art, leur force narrative ou encore l'espace de projection qu'elles nous offrent.
Sous la direction de Sylvain Morand.
