Filtrer
Support
Éditeurs
Odyssee
-
« Dans ce livre, Françoise Huguier nous invite dans cette Russie oubliée, au début des années 90. Elle qui n'avait qu'une idée en tête - rejoindre le détroit de Behring - a saisi l'essence même d'une Sibérie au bord du gouffre. Tout est cru, à vif : le sang, la crasse, les portraits saisissants d'un monde qui tangue. Rien n'y est jamais vertical ni horizontal. Tout paraît pétrifié dans la boue et la rouille : pneus abandonnés, bâtiments en ruine, carcasses sanguinolentes, terre éventrée par de profondes ornières, voilà la vie la vraie. Peu de sourires dans cet univers. Pourtant, on ne peut qu'être emporté par ces images puissantes et cette humanité à fleur de neige sale et de baraques écorchées. C'est toute la force de Françoise Huguier de savoir nous livrer les clés de ce monde en cours de délabrement, servie par une maitrise plastique implacable. Oui, vraiment, Françoise Huguier est une grande dame de la photographie. » Yann Arthus-Bertrand Photographe française, membre de l'Agence VU', Françoise Huguier documente les mondes de la politique, de la culture et la mode. À partir des années 80, elle commence à voyager autour du monde et photographier ses rencontres, elle y porte un oeil singulier et graphique qui ne manque jamais d'humour. Elle fonde la première Biennale de la photographie de Bamako en 1994. Elle est lauréate de la Villa Médicis hors les murs en, 1990 et 1993 et remporte également un Word Press Photo en 1993.
-
Attraper Au Vol (Catch in the Air) est l'oeuvre photographique de l'un des réalisateurs de films de skate et photographes les plus respectés au monde, l'artiste français Fred Mortagne, mieux connu sous le nom de French Fred.
Cet essai photographique est le point culminant de plusieurs années de travail de Fred (2000-2015), offrant un sublime regard sur la vie. Un festin de lignes et d'angles, ses compositions délibérées fondent les skaters dans leur environnement, offrant une perspective abstraite sur l'architecture et la géométrie.
Son travail intrigue à la fois les skateurs et les non skaters, ralentissant le flou de la vie moderne juste assez pour exposer ce qu'il y a sous la surface.
Le style fluide de Fred évoque la beauté esthétique du skate et la muse de la culture urbaine plutôt que la performance pure, bien que le talent brut de ses sujets soit facilement visible. À travers les décors, les sujets et les lieux, Attraper Au Vol expose le style caractéristique de Fred dans un magnifique livre à couverture rigide. Réalisée à la fois sur pellicule et en format numérique 35 mm, cette collection d'images est une oeuvre d'art à part entière.
Les photographies de Fred sont encadrées par un avant-propos du photographe de renommée mondiale Anton Corbijn et un essai de Geoff Rowley, l'un des plus grands skateurs de tous les temps avec lequel Fred travaille régulièrement.
Biographie Fred Mortagne : Fred Mortagne, plus connu sous le pseudonyme de French Fred, est photographe et réalisateur, originaire de Lyon. Après avoir découvert le skate à l'âge de 8 ans, il rencontre durant son adolescence l'univers de la vidéo qu'il pratique avec succès et devient son activité professionnelle.
La photographie est venue plus tard dans son parcours. Totalement autodidacte, Fred Mortagne a tout de suite marqué son territoire photographique : il choisit d'emblée le Noir et Blanc, l'urbain et le skate ; Il compose avec l'architecture et la lumière comme Lucien Hervé immortalisait les constructions de Le Corbusier. Une photo composée, dont la lumière définira les pleins et les vides dans ses images très construites.
Préface : Anton Corbjin
Textes : Geoff Rowley
Thomas Campbell
Traduction française : Benjamin Deberdt
Direction artistique : T Campbell and Tosh Woods -
Peintre officiel de la Marine, Ewan Lebourdais célèbre dans Choses Maritimes dix années d'aventures photographiques. Passant des bateaux aux phares, des retours de mers aux tempêtes hivernales, le livre est le fruit de rencontres, de moments suspendus et d'une insatiable curiosité. Il raconte les liens invisibles qui unissent humains et éléments naturels dans une danse aussi fascinante qu'esthétique. Les photographies d'Ewan Lebourdais se caractérisent par un style, un art de la composition qui équilibre force et douceur, tension et relâchement. L'histoire insolite, le lieu et l'instant de la prise de vue, les marins présents à bord, l'intérêt historique ou esthétique du bateau... chaque image du livre est singulière. Leur enchaînement a été concerté entre le photographe, l'auteur et le directeur artistique pour proposer une narration à la fois visuelle et littéraire. Choses Maritimes est un livre qui véhicule autant d'émotion au fin connaisseur de la mer qu'au plus néophyte des lecteurs. À tout âge, chacun pourra y retrouvez une émotion, une réflexion, un souvenir, unis devant ce spectacle grandiose. Imprimé avec le plus grand soin par Escourbiac l'imprimeur, Choses Maritimes est un beau livre dont les matériaux, les papiers et la fabrication sont au service de la qualité des photographies. Photographe maritime, Ewan est un grand amoureux des sports nautiques et des éléments marins. Au fil de ces dernières années, il a vu grandir sa passion pour la photographie au sein de cet univers iodé, s'essayant à différents exercices de style, jusqu'à trouver le sien. Épris de l'univers maritime sous toutes ses formes, le photographe a immortalisé dans son viseur une large palette d'images de mer, de la mythique frégate Hermione aux figures acrobatiques des windsurfeurs bretons, en passant par les « mastodontes » de la Marine nationale, à l'instar du porte-avions Charles de Gaulle et des sous-marins nucléaires de l'Île Longue. Le 1er septembre 2021, par décret signé par la ministre des Armées, il devient Peintre officiel de la Marine. Depuis quatre ans, il expose en galerie d'art de manière permanente (La Baule, Ré, Dinard...).
-
Au carrefour des anciens et nouveaux empires, Levant propose de traverser le Bosphore qui relie mers Noire et Méditerranée, frontière géographique entre Orient et Occident. Levant explore d'Est en Ouest - des Balkans au Caucase, d'Ukraine à l'Iran, l'Irak, la Syrie et au-delà - les dilemmes d'une vaste région de confluences et de tensions culturelles où se déroulent plusieurs théâtres de guerre. Levant longe les tourments du passé inscrits dans la mémoire des paysages : les cités antiques grecques sur les côtes turques, les églises arméniennes abandonnées autour du Mont Ararat, les tombes qui s'alignent par milliers au cimetière de Srebrenica sont autant de traces d'une histoire violente. Elle ressurgit : les djihadistes ravagent l'Irak et la Syrie, terrorisent les capitales européennes ; la Russie de Poutine assiège les frontières orientales de l'Europe. Tourments passés et contemporains donnent au récit sa voix et son rythme, tracent son itinéraire. Levant livre de scènes qui disent la tension qui précède l'action, la brutalité des combats, la relative accalmie. Entre deux feux, surgissent des moments de la vie quotidienne, champs et friches, palais et ruines, frontières cadenassées et laissez-passer, impasses, confins, horizons. Le récit laisse place à la spontanéité des personnages qui entrent dans le cadre, à la disparité de leurs sentiments et passions. Péripéties anodines et modestes, espaces menus, presque-rien donnent au récit sa dimension théâtrale. Ici se jouent la violence et la trêve, l'errance, l'attente, l'équilibre fragile entre concorde et discorde.
-
A Brand is an Onion est un livre riche et atypique. Tantôt manuel, tantôt répertoire d'idées, il fourmille d'anecdotes et d'illustrations : des expériences de l'auteur.
Une marque serait-elle un oignon ? Au moins devrait-elle y ressembler et se comporter comme telle : singulière et pourtant cohérente. Sur le modèle de l'oignon culturel développé par le chercheur Geert Hofstede, chaque couche autour de son coeur représente un élément de l'identité globale de la marque.
A Brand is an Onion couvre un éventail de sujets beaucoup plus large que la plupart des manuels de marque. La culture, le hasard et le timing sont tout aussi essentiels à l'image de marque que la gestion, la créativité et l'entrepreneuriat. À la fois pratique et philosophique, A Brand is an Onion contient des réflexions stimulantes provenant d'un large éventail de sources, apportant une touche anglo-française originale au sujet. L'objectif est d'ouvrir des perspectives sans donner de réponses toutes faites. . Une désir d'idées.
Textes par Hugh Wilson.
Design par Axel Vagnard. -
Bien sûr, il y a les marins. Évidemment, il y a la mer. Pour que les deux se rencontrent, il faut des bateaux. Ces formes de bois ou d'acier où le génie humain se mesure en un seul regard. Élégantes ou puissantes, impressionnantes ou d'une délicate discrétion, les carènes des navires accompagnent l'histoire maritime. Chacune à son style, en fonction de son projet, de ses navigations à venir et même passées quand elles se couvrent de rouille ou d'algues mortes. Toutes portent au rêve, toutes laissent l'observateur un moment sans parole, plongé dans ses pensées et la poésie qui se dégage d'une carène. Ce livre raconte ces rencontres. Des photos qui disent l'émotion face à la beauté de ces formes marines, qu'elles soient dans leur élément ou au chantier, endormies ou en pleine action. Quelques textes, mais avant tout des images qui parlent d'elles-mêmes, qui n'ont pas besoin d'autre interprète que le lecteur. En couleur et en noir et blanc, ce livre est une déclaration d'amour à la mer et aux bateaux. Photographe maritime, Ewan Lebourdais est un grand amoureux des sports nautiques et des éléments marins. Au fil de ces dernières années, il a vu grandir sa passion pour la photographie au sein de cet univers iodé, s'essayant à différents exercices de style, jusqu'à trouver le sien. Épris de l'univers maritime sous toutes ses formes, le photographe a immortalisé dans son viseur une large palette d'images de mer, de la mythique frégate Hermione aux figures acrobatiques des windsurfeurs bretons, en passant par les « mastodontes » de la Marine Nationale, à l'instar du porte-avions Charles de Gaulle et des sous-marins nucléaires de l'Île Longue. Aujourd'hui reconnu pour sa fibre esthé- tique et son approche graphique, il touche du doigt son rêve en publiant son cinquième ouvrage photographique, Carènes - Acte II, retraçant des années de passion et de ren- contres, au fil de l'eau. Au cours des six der- nières années, il a exposé ses oeuvres au travers de multiples expositions itinérantes (Choses Maritimes, Terre de glisse,...), à l'image de 2017 à bord du Queen Mary 2, pour une exposition transatlantique entre St Nazaire et New-York. Écrivain de mer reconnu par ses pairs, Christophe Agnus est reconaissable à son style narratif direct, documenté et incisif !
-
Jean-Christophe Ballot entreprend un travail mémoriel sur ce moment historique, héroïque et tragique de l'histoire de la Normandie :
le débarquement allié de juin 1944. Inspiré par le poème d'Arthur Rimbaud, le dormeur du Val, il a composé un poème à partir de photographies. Pour nourrir ce récit, avec l'aide de Laurence Meiffret, ils ont associé des titres aux images. Il a repris des paroles de vétérans, témoignages précieux, intimes et sensibles du jour-J.
Le photographe nous propose avec ce poème épique de revivre l'Histoire autrement. La tempête, l'écume et les cieux ténébreux sont naturellement les métaphores du combat, du chaos. Les falaises et le bunker figurent l'ennemi, l'obstacle ou l'objectif à atteindre. Il n'y a aucune illustration linéaire dans l'ouvrage, tout est ouvert à l'interprétation de chacun.
Arthur Rimbaud transcende par la poésie la guerre de 1870 avec Le dormeur du val. Il associe la beauté de la nature à une situation tragique. C'est avec cette même alchimie, en déplaçant l'action du poème du vallon au rivage, que l'auteur a associé des paysages maritimes à l'apocalypse du Débarquement.
Un rideau s'entrouvre. Les témoignages des soldats jaillissent dans l'entrebâillement des pages intérieures. Des brides de souvenirs affleurent à la surface de l'eau ou du papier.
Une vague, une feuille recouvre, une autre découvre des voix d'outre tombe. -
Des vitrines vides parsemant le centre-ville, d'immenses entrepôts de tabac en brique, longs d'un pâté de maison, abandonnés, en attente d'une réutilisation créative. Wilson, Caroline du Nord est apparemment figée dans les années 1970. Invité par le festival Eye on Main street, le photographe Cedric Roux y a effectué plusieurs séjours. Pour ce photographe, habitué à capturer le mouvement et la vie intense des rues de New York et dont le premier livre My Wonderland (épuisé) relatait avec énergie cette métropole bouillonnante, le premier contact avec Wilson a été un véritable choc. À la recherche d'une ville dont on lui avait dressé un portrait en pleine renaissance, Cedric Roux a arpenté quotidiennement Wilson explorant un vaste territoire allant du centre ville aux banlieue cossues en passant par les quartiers pauvres. De part et d'autre du chemin de fer qui sépare symboliquement et sociologiquement la ville en deux, le photographe est parti à la recherche d'une lumière préfigurant un renouveau florissant. Dans ce nouveau livre, Before Rebirth, Cedric Roux nous livre ce sentiment de décalage et s'empare de la photographie pour rendre visible une promesse qui n'est pas encore tangible. Avec une population de 47 000 habitants, Wilson est loin des 1,5 millions de Manhattan. Habitué à une densité humaine lui permettant d'exprimer pleinement son écriture photographique, Cedric Roux a dû se réinventer. Il est allé à la recherche d'une autre esthétique. Sa photographie se fait plus dépouillée, plus documentaire, mais reste solidement ancrée dans un territoire et conserve une palette, des cadrages qui font sa singularité. Accompagné par le directeur artistique Jean-Matthieu Gautier, le photographe a puisé dans son imaginaire et ses archives visuelles pour construire un récit à la fois proche de ses racines photographiques et éloigné de son univers habituel.
-
Dominique Laugé travaille depuis plusieurs années sur des prises de vue en milieu naturel au moment de l'apparition et de la disparition quotidienne de la lumière. Les photographies sont réalisées avec très peu de luminosité, ce qui permet de mieux faire ressortir certaines structures des éléments naturels représentés, structures qui restent invisibles en plein jour. Ces conditions d'éclairage invitent ainsi les observateurs à se projeter dans une nature mystérieuse et fantasmagorique. Les premières aubes dont je me souviens. J'avais six ou sept ans. On ne voyait presque rien. Je suivais mon père pas à pas dans une herbe qui, pour moi, était haute. Tout était silhouette. Il me semblait toujours avoir marché longtemps avant de percevoir le léger bruit de l'eau qui glisse sur la rive. Il fallait avoir les yeux bien ouverts, pupilles dilatées, pour entrevoir le courant, les branches affleurantes et les traces de brume qui apparaissent dès que pointe le soleil. Nous dépliions nos lignes, accrochions un ver et suivions le bouchon, à peine visible, dans sa lente dérive. C'est juste à l'aube qu'on prend les plus beaux poissons. Je crois que c'est ainsi que j'ai découvert les mystères du sombre. Le crépuscule, je l'ai connu aussi dans ma petite enfance. Mon père, l'été, travaillait tard dans son potager. Ma mère, régulièrement, appelait pour le repas du soir : « Pierrot à table ! » « J'arrive » répondait-il sans lever les yeux de la terre. [...] Un peu plus tard, mon père rentrait, vaincu par le noir et la fatigue ; nous le suivions dans la lumière brutale des néons de la cuisine. J'étais trop petit pour penser à la photo, mais j'ai conservé ces instants comme des images latentes, un reflet à la surface de la mémoire ; j'ai gardé dans un coin de ma tête ces moments où la peur, l'émerveillement et le bonheur se mélangeaient si bien. Il m'a fallu du temps pour en faire quelque chose. Comprendre que je vois mieux quand il n'y a plus d'ombre, quand les chemins se cachent et les arbres intriqués révèlent enfin leurs formes. Et quand je ne sais pas très bien ce qui se tient au coin du bois, je cherche la lumière en ouvrant brièvement les yeux de mon enfance, mes yeux d'il y a longtemps. Dominique Laugé né à La Rochelle en 1958, a étudié la littérature à l'Université de Bordeaux puis la photographie, entre 1982 et 1984, au Brooks Institute of Photography à Santa Barbara (Californie) où il a également appris le Zone System avec Bob Werling et Ansel Adams. Il a vécu à Genève (Suisse), puis une vingtaine d'années à Milan où il était photographe indépendant. Basé depuis 2005 à Gaillac, il dirige et enseigne au sein du Centre pour la photographie du Château de l'Hom. Au cours de sa carrière de photographe, il a obtenu plusieurs prix parmi lesquels le prix Epica International de la publicité (1990) ou alors le Art Directors Club Italian Prize, pour plusieurs campagnes de publicité (1991-93). Dominique poursuit en parallèle des projets éditoriaux autour du paysage et de la photographie documentaire. En 2018, accompagné d'Alain Jouffray, il entreprend un périple à travers la Chine, de la frontière avec le Kazakhstan jusqu'aux rivages de sa mer méridionale. Le projet « Les Nouvelles routes de la soie » sera exposé l'année suivante aux Rencontres de la Photographie à Arles, au sein de la Fondation Manuel Riveira Ortiz.
-
Peintre officiel de la Marine, Ewan Lebourdais nous emmène dans un voyage singulier à l'origine de la construction navale : le bois.
Quatre années ont été nécessaires pour réaliser ce livre, ponctuées de nombreuses visites des forêts, d'heures de discussion avec les professionnels du bois, d'essais pour capter l'énergie qui émane de ces lieux majestueux et la passion de ceux qui y travaillent.
À la première approche, rien ne ressemble plus à un arbre qu'un autre, tout comme une vague qu'une autre. Avec le temps, le cerveau commence à comprendre, le coeur commence à ressentir, les yeux et les doigts n'ont plus qu'à faire le reste au bon instant, avec la bonne lumière. Les mondes de la forêt et de la mer sont intimement liés, depuis des siècles. Ils sont peuplés d'experts passionnés sensibles à la beauté du monde.
Ce livre dévoile l'itinéraire du bois depuis les forêts où il naît jusqu'aux mers où il part sillonner le monde. Les textes de Matthieu de Guillebon nous plongent directement dans l'odyssée du bois en célébrant le travail des femmes et des hommes, de la gestion des forêts à la construction navale.
Il comporte trois grands entretiens avec des personnalités hautes en couleur et reconnues dans leurs domaines respectifs : Thierry Juliot, chercheur d'arbres et scieur en Mayenne, Yann Mauffret, patron du chantier naval du Guip et Marc Rohou, responsable d'exploitation du navire La Recouvrance à Brest. -
L'Instant et L'Eternité est un beau livre d'art trilingue (français, grec et anglais) mêlant photographie et poésie. Geneviève Hofman a souhaité rassembler dans cet ouvrage le fruit du travail réalisé au cours des résidences artistiques qu'elle a vécu dans ce pays qu'elle fréquente depuis plus de 30 ans, la Grèce.
En juin 1980 Geneviève Hofman décide de vivre un été entier en Grèce. Ce sera le premier d'une longue série de séjours, de Thessalonique à Athènes, d'Epidaure à Delphes, de l'île de Milos à celle de Folegandros, de Naxos à Patmos et bien d'autres encore, seule ou totalement isolée, comme à l'automne 1994 pendant sa résidence d'artiste de plusieurs semaines dans l'île de Thassos. Se retournant sur ce cheminement ininterrompu, puisant dans un important gisement de photographies prises lors de résidences ou séjours, elle veut aujourd'hui restituer un peu de tout ce que la Grèce lui a apporté et lui apporte : « Le plaisir de l'échange... mais aussi celui de faire vivre ce qui est au plus profond de moi... d'aller vers une connaissance plus intime de moi-même ». - Extrait de la préface rédigée par Cypris Kophidès. -
-
Ewan Lebourdais, peintre officiel de la Marine nous entraîne avec le livre SUB Immersion dans une épopée visuelle rarement publiée. Le monde des sous-marins est un monde secret, qui éveille la curiosité, un monde que l'on imagine mais que l'on voit peu. Les sous-marins exercent une grande fascination et même une véritable ferveur pour ceux qui ont la chance de les apercevoir. Ce livre de photographies, élégant et mystérieux, permet de partager l'émotion ressentie par Ewan Lebourdais à chaque contact visuel avec ces bâtiments hors normes, mais également à la découverte de ses propres images qui immortalisent leurs brèves apparitions. Grand connaisseur de la mer - de son climat toujours changeant, de l'instabilité des bateaux propice à faire rater une image, de l'architecture de la côte - Ewan Lebourdais sait, grâce à cette expérience acquise, se positionner pour atteindre l'image parfaite qu'il s'était fixée mentalement. Sa démarche photographique se compose de plusieurs étapes: rentrer - au sens aussi bien physique que mental - dans le sujet; écraser esthétiquement les profondeurs de champs à outrance pour permettre de voir ce que l'oeil nu ne voit pas; choisir les décors dans lesquels il immortalise son sujet, ce qui requiert une anticipation des placements. SUB Immersion est une épopée visuelle, un hommage au génie humain, à sa capacité à réaliser d'incroyables prouesses techniques mais également à l'humilité des femmes et des hommes qui naviguent à bord des monstres d'acier qui sillonnent nos mers. Ce livre est aussi l'opportunité de montrer le savoir-faire français dans un domaine d'excellence que peu de nations maîtrisent.
-
Neptune est un reportage inédit dans le monde, sur l'histoire très confidentielle des commandos Hubert- nageurs de combats. Rédigé par Jean-Louis Tremblais, Grand Reporter, et illustré par Ewan Lebourdais, Peintre Officiel de la Marine. Le 6 juin 1944, 177 fusiliers marins débarquent sur Sword Beach, emmenés par le commandant Philippe Kieffer. En hommage à ces héros, Odyssée prévoit un tirage de tête de 177 coffrets et livres numérotés. Chaque numéro correspond au nom d'un de ces soldats par ordre alphabétique. Ainsi, Léon Gautier, dernier survivant, se verra remettre gracieusement début 2023 le coffret n°61.
-
Time is now est un journal de bord qui invite ses lecteurs et ses lectrices à saisir l'instant dans sa beauté fugace et ordinaire, dans sa lumière et dans son obscurité, à vivre le présent pleinement en acceptant toutes ses nuances.
Après la crise sanitaire qui a suspendu le monde entier à un fil, ainsi qu'une période difficile côté vie privée, où il a perdu un être aimé, Michaël Guez a ressenti le besoin de nous embarquer dans une nouvelle histoire.
Lors d'un road trip sur la côte ouest des Etats-Unis qu'il a intentionnellement souhaité bref et inconfortable pour en accroître l'intensité, il a capturé des images de manière instinctive et brutale, afin de confier au public ce qu'il traversait, et de partager avec lui l'universalité de ses émotions.
A travers le Beau-Livre, Time is now, il invite le public à contempler des scènes authentiques, et ses jeux avec la lumière qu'il a réussi à immortaliser pour l'éternité, parfois malgré elle. Il y conte ce passage que chacun et chacune connaît un jour ou l'autre, ce passage où les certitudes sont ébranlées, où on prend conscience de la fragilité de nos existences.
Une forme de synesthésie imprègne ses oeuvres, appelant ceux et celles qui les observent à un mélange des sens. L'artiste fait d'ailleurs un parallèle habile entre les parfums qui habitent nos mémoires et nous ramènent à des souvenirs lorsqu'on les hume et les images emplies de lumière qui s'ancrent en nous pour toujours, et nourrissent notre imaginaire.
Il a jeté son dévolu sur les Etats-Unis, car ce pays a toujours attisé sa curiosité et son inspiration. New York fut d'ailleurs son premier coup de foudre visuel alors qu'il était un jeune photographe de 23 ans. Et comme il l'espérait... Les grands espaces, les routes qui paraissent infinies, les décors cinématographiques, et la chaude lumière de la côte ouest ont servi magnifiquement son récit.
C'est toujours dans une volonté de saisir le présent dans sa matière brute et réelle qu'il a utilisé l'argentique pour une bonne partie des clichés réalisés. -
Récit photographique de plusieurs voyages dans les pays nordiques Danemark, îles Féroë, Finlande, Suède, Norvège et Islande, Impressions boréales est le fruit des regards croisés de cinq photographes qui se sont rencontrés lors du Raid photo Paris Cap Nord 2022. Il retranscrit leur fascination, leur sentiment de liberté mais aussi de vulnérabilité devant la spectaculaire beauté des paysages nordiques et la force qui en émane. Associant des approches esthétiques complémentaires et porté par le récit de voyage de Nirina Ralantoaritsimba, Impressions boréales propose un voyage contemplatif au sein de ces grands espaces dépouillés qui interrogent sur notre rapport à la nature.
-
Requiem pour Pianos est un beau livre d'image imprimé en France par Escourbiac, fait à la manière d'un carnet, comprenant des images, cartes, textes et partitions de musiques. En 2008, Romain Thiery découvre son premier piano oublié en France dans un château abandonné. Il se lance alors dans une quête à travers l'Europe et les États-Unis à la recherche de ces géants muets, qu'il immortalise sans aucune mise en scène. Romain Thiery a remporté de grands prix internationaux dans différents concours. Ses expositions individuelles et collectives ont été vues en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Ses photographies ont été exposées dans des galeries et festivals New York, San Francisco, Moscou, Tokyo, Seoul, Paris et bien d'autres encore.
-
Afghan Style une étude du menswear des hommes Afghans.
L'homme afghan est selon Robert Spangle «the most stylish on Earth». Dans cet ouvrage quasi-encyclopédique au croisement du reportage photo et de la mode, il analyse le style, les silhouettes, les couleurs, les matériaux et les accessoires des hommes afghans.
Réalisé sur plusieurs années en deux déploiements, à la fois avant et après la venue au pouvoir des talibans, c'est un objet de 276 pages imprimé en France par Escourbiac, au croisement de la photographie, du reportage et de la mode. Le livre est préfacé par le rédacteur en chef du Magazine Esquire, Nick Sullivan. -
Jean-Pierre Gilson nous offre sa vision du monde agricole de l'Oise avec la poésie et la pudeur qui le caractérise, à travers ce nouveau livre « Visages & Paysages de l'agriculture de l'Oise », en vente dès mars 2022. Visages & Paysages de l'agriculture de l'Oise est le trentième livre photo de Jean Pierre Gilson. Il nous propose cette fois-ci un voyage immersif à travers l'Oise, ses femmes et ses hommes, cultivateurs, éleveurs, qui quotidiennement en façonnent ses paysages. Il met à l'honneur leur travail souvent méconnu, dans l'intimité de leurs fermes et des terres qu'ils cultivent. Son sens de la composition et sa vision, associés à sa connaissance de ce territoire, nous en apportent des images étonnantes. Étonnantes d'esthétisme, de composition, parfois graphiques, où l'instant saisi se révèle l'instant décisif. Et cela dans toute la diversité de ce riche département, à travers les quatre saisons. De sa passion pour la forêt, son premier territoire d'exploration, Jean-Pierre Gilson garde un sens aigu de la composition qu'il déploie, avec rigueur et poésie, pour révéler les paysages qu'il parcourt inlassablement depuis des dizaines d'années. La France, l'Écosse, l'Irlande, l'Italie... Des milliers de kilomètres de routes et chemins en toutes saisons, au petit matin, dans la brume ou aux premiers éclats de soleil. Accompagné par des lumières complices, il perçoit les détails qui révèlent la beauté cachée des paysages, qui soulignent l'architecture, qui jouent avec les matières et qui subliment les paysages les plus simples comme des sites exceptionnels. C'est une photographie sans artifice, à la sensibilité contenue, au cadrage maîtrisé. L'émotion naît de cette pudeur du regard, de cette sincérité absolue, créant des images hors du temps où l'on goûte le monde nu. Depuis quarante ans, plus d'une centaine d'expositions ont été consacrées à son travail: Paris, Washington, Londres, Rome, Milan, Arles, Toulouse... Crée en 1992, Odyssée est une maison d'édition spécialisée dans les beaux livres d'images. Tous ses livres sont imprimés en France, chez Escourbiac l'imprimeur, dont elle est une émanation. Cette imprimerie, implantée au coeur du Tarn a été élue à 3 reprises meilleur imprimeur hexagonal. Avec une antenne à Paris, Odyssée est distribué par Art & Paper. Chaque livre est un voyage.
-
L'Impératrice de la Nuit dévoile des intimités : d'abord celle d'une amitié liant le couturier Per Spook et Madame Hélène Martini, l'Impératrice de la Nuit ; celle du placard d'une femme pour qui l'élégance était une règle et enfin celle du carnet intime d'une veuve à la tête d'un empire. Les tenues haute couture présentées dans cet ouvrage ont toutes été imaginées, dessinées et crées pour Madame Martini par Per Spook entre 1966 et 1994. Les photographies ont été réalisées par le couturier Norvégien entre 2019 et 2021 à l'appareil moyen format argentique. Tous les textes sont tirés du carnet personnel de Madame Martini, L'Impératrice de la Nuit. Per Spook est couturier norvégien, ayant dirigé sa propre maison de couture à Paris entre 1977 et 1995. Après ses études à l'école des Beaux-Arts d'Oslo, c'est à 20 ans qu'il arrive à Pairs, où il travaille en tant que designer freelance auprès de Christian Dior ou Saint Laurent, avait d'être engagé chez Luis Féraud. Per Spook a obtenu de nombreuses récompenses dont l'Aiguille d'Or en 1978 et le Dés d'Or deux fois en 1980 et 1994. Il est également décoré Chevalier de première classe de l'Ordre Royal Norvégien de Saint-Olav en 2003.
-
Pour marquer les dix ans de sa résidence de photographie dont le thème est la Méditerranée, la Fondation des Treilles a souhaité susciter un dialogue entre les oeuvres de ses 28 premiers lauréats et un des auteurs de sa résidence d'écriture, le romancier Dimitri Bortnikov. L'Aigle et le cygne est né de cet échange. La Fondation des Treilles créée par Anne Gruner Schlumberger a notamment pour vocation de nourrir le dialogue entre les sciences et les arts afin de faire progresser la création et la recherche. Elle accueille des chercheurs et des créateurs dans son domaine des Treilles (Var). Créée en 2011, sa résidence de photographie aide à la création d'oeuvres photographiques ayant pour thème la Méditerranée. De 2011 à 2023, 34 photographes y ont séjourné. Créée en 2009, la résidence d'écriture accueille des auteurs écrivant et publiant en français. Entre 2009 et 2023, 38 auteurs s'y sont succédé.
-
Pour marquer les dix ans de sa résidence de photographie, dont le thème est la Méditerranée, la Fondation des Treilles a souhaité susciter un dialogue entre les oeuvres de ses 28 premiers lauréats et un des auteurs de sa résidence d'écriture, le romancier Dimitri Bortnikov.
L'Aigle et le Cygne est né de cet échange.
«Ce projet a été conçu aux Treilles et enfanté à Paris. Lorsqu'on m'a proposé d'écrire ce livre - je n'en ai pas cru mes oreilles. Un homme du Nord... Un homme qui n'a vu la Méditerranée que dans ses rêves hivernaux. Un Russe qui n'a lu la mer que dans des livres ! L'homme des steppes que je suis... Mais une fois devant les photos - aucun doutes. Je me suis mis à tourner autour de cette idée comme un âne autour d'un temple. Et ce temple c'est l'image. La photo.» - Dimitri Bortnikov à propos de L'Aigle te le Cygne. -
Jamais deux fois le même regard : Léon Herschtritt (1936-2020)
Vincent Giraudier, Carine Lachèvre, Lucie Moriceau-chastagner
- Odyssee
- 1 Novembre 2023
- 9782909478678
L'ouvrage « Jamais deux fois le même regard. Léon Herschtritt (1936-2020) : photographies des collections du musée de l'Armée » centré sur le parcours du photographe au travers d'une sélection de photographies qui intègre les collections du musée de l'Armée, est « le premier opus d'une série révélant la diversité chronologique, géographique et typologique exceptionnelle des collections du musée de l'Armée dans les années à venir, cet ouvrage met la photographie à l'honneur, qui, selon Henri Cartier-Bresson, « place sur la même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur ». Général de division (2S) Henry de Medlege, directeur du Musée de l'Armée.
Dans la France de l'après-guerre, l'itinéraire de cet humaniste emboîte le pas à celui d'une génération de « reporters-illustrateurs », stimulés par une presse florissante et les commandes dynamiques d'organismes d'État, l'ouvrage explore particulièrement la période 1958-1970 avec quatre axes principaux, guerre d'Algérie, mur de Berlin, pays de l'ancienne Afrique française, discours et visites du général de Gaulle en France dans les années 1960.
Les ambitions de cet ouvrage sont de mettre en valeur les photographies de Léon Herschtritt, leur importance dans l'histoire de la photographie et de mieux comprendre son parcours de photographe. Un soin particulier a été apporté au travail de photogravure et d'impression par Escourbiac l'imprimeur, afin de restituer le plus fidèlement possible les archives très diverses du fond Léon Herschtritt. -
Le dictionnaire m'indique que le bocal est « un récipient cylindrique de verre, de grès, etc. à col très court et à large ouverture, d'usage domestique, scientifique ou technique. » Et quid de son usage artistique ? Cette série photographique est née après plusieurs semaines de confinement. Enfermée dans la propriété familiale près de Paris, entourée de nature, Nathalie Perakis-Vallat commence à observer. Le bourgeon qui éclot. Le pissenlit dont les fleurs deviennent des aigrettes blanchâtres. La découverte de bocaux en verre dans la cave de la maison nourrit sa curiosité. Elle se lance alors dans des expérimentations sans fin, écrase les fleurs de son jardin sous ces bocaux, rappelant les herbiers de son enfance. « Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous. » Jean Orizet évoque cette citation attribuée à Paul Éluard pour décrire sa rencontre avec la photographe. Le poète et prosateur français, grand voyageur, passionné depuis toujours par la nature se penche sur ces Rêveries Bocaliques et y trouve une source d'inspiration. Une collaboration est née ! Jean Orizet entreprend alors de « légender » chaque bocal par un texte mêlant la botanique, la sémantique, l'étymologie, l'histoire, la symbolique, la mythologie, les traditions populaires, l'humour et la poésie. Il fait aussi appel à quelques poètes anciens et modernes pour illustrer telle ou telle de ces fleurs : Ovide, Ronsard, Malherbe, Agrippa d'Aubigné, Corneille, Basho, Wordsworth, Paul-Jean Toulet, Kino Tsurayuki, Marceline Desbordes-Valmore, Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé, Sabine Sicaud, Robert Desnos, Renée Vivien. C'est une sorte de poème symphonique fait d'images et de mots qui est proposée aux lecteurs et dont le présent livre se veut la partition. Résolument contemporain dans sa mise en forme, le livre a été conçu par un jeune studio de design, Groupe 387, qui a su transcrire toute l'émotion et la fraîcheur de ce projet.