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Poursuite Editions
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Before science
Gilles Pourtier, Anne-claire Broc'h
- Poursuite Editions
- 15 Novembre 2014
- 9782918960782
Pour cette mission photographique dans la vallée de l'Agly, Gilles Pourtier et Anne-Claire Broch ont observé la géologie du terrain, au plus près du cours du euve.
Mimant le processus scientique du chercheur, ils ont réalisé des prélèvements de roches ensuite photographiés en studio. La série s'élabore autour de ces constats qui éclairent la perception du paysage et soulèvent la question de sa documentation.
Ainsi l'hypothèse de l'observation scientique et de son préalable est devenue le l rouge de cette enquête autour de la présence de l'eau sur le territoire.
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"On me demande souvent pourquoi, en tant que photographe, je ne me promène pas toujours avec un appareil photo sous le bras. Je réponds généralement que les cinéastes ne sortent pas avec leur caméra et que les plombiers ne vont pas au restaurant avec leur caisse à outils".
"I am often asked why, as a photographer, I don't always carry around my camera. I usually answer that film directors don't go out with their cameras and that plumbers don't go to the restaurant with their toolbox".
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«A walk with life and death at the end of winter and at the birth of spring when purple blooms everywhere along with Lenten churches and wisteria trees some of the places and faces that make up the Southeast that's not all.» PA "Suite articulée de moments, Not All est une description singulière du Sud-Est des États-Unis, placée sous le signe du passage de l'hiver au printemps et de la naissance future d'un fils. Pascal Amoyel construit une approche subjective d'un territoire considéré à la fois comme lieu concret et comme espace imaginaire où se concentrent des projections fictionnelles. La séquence du livre est inscrite dans une réalité re-construite par petites touches. L'ancrage documentaire est contrebalancé par le caractère évocateur et poétique des associations. Des lieux et des êtres photographiés se dégage une présence muette des choses quotidiennes, et leur mise en séquence est une forme de traversée poétique qui nous rappelle que c'est le quotidien qui est abyssal." Anne Immelé
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« Photographier un territoire au pas de ma porte, le delta du Rhône, et le regarder comme un ailleurs lointain, sans le souci de quelque vérité à délivrer. Je me suis souvent dit que j'aurais pu faire ces images n'importe où, et pourtant en les voyant, j'ai le sentiment qu'elles n'auraient pu êtres faites ailleurs qu'ici. »
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Photographe indépendant au début des années 1970, Homer Sykes travaille pour des magazines tels que The Observer, The Telegraph, Time ou Newsweek Magazine... Et part ainsi couvrir les conflits du Proche-Orient ou de l'Irlande du Nord. Mais c'est vers son propre pays qu'il s'est rapidement tourné, questionnant les coutumes et les moeurs britanniques. Les vingt premières années de sa carrière furent pour lui une véritable immersion dans le quotidien, le folklore et les mutations d'un Royaume-Uni en crise, dans une société en proie au doute et qui se réinvente à travers une culture pop-rock.
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« Nous sommes traversés par de nombreux états quand les photographies sous nos yeux déroulent, révèlent dans l'apparition de leur sujet, une étrangeté familière. Ces états poussent le familier vers l'étrangement inquiétant. Sous l'ordre du décalage, du glissement, du désordre des sens, ce que l'on croit connu et depuis longtemps familier bascule et se brouille. Notre perception vacille et une faille s'ouvre dans le réel : L'illusion du tranquille.» [.]
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"J'ai presque toujours vécu dans ma ville natale.
D'ailleurs, de nombreux membres de ma famille et amis ont fait comme moi, suivant la tendance méditerranéenne : naître, vivre et mourir au même endroit, pour garantir l'unité de la tribu." ML.
C'est au crépuscule et à la périphérie de sa ville natale de Terrassa, située dans la province de Barcelone, que Miquel Llonch a réalisé les photographies d'In the Field of Gold. La lumière captée, urbaine et lointaine, immerge les lieux et ses habitants dans un espace éphémère, frontière entre ville et nature, lumière et obscurité, bruit et silence.
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Si une partie des habitants vit avec le sentiment d'être abandonnés, c'est que toute la région peine à se remettre de trente années de guerre séparatiste. Certains sont déjà partis ou rêvent de le faire. Puis il y a ceux qui par choix ou devoir, décident de rester. Dans l'attente du retour espéré de leurs proches, ils entretiennent la mémoire et l'histoire de leur famille.
Rester contient 21 photographies prises au Sénégal en 2009, à Ziguinchor dans la région de Casamance.
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Artoismarche, 171 km parcourus pendant 15 jours de marche photographique sur les routes et chemins de l'Artois.
« Combien de territoires sommes-nous conduits à traverser en bus, en train, en voiture sans aucune conscience de l'histoire qui se cache derrière ces paysages ? Notre perception s'en trouve dès lors altérée. Comment alors aller à la rencontre des « pays » ? En marchant à pied tout simplement. » La marche est au coeur du travail de Nicolas Frémiot. Un travail photographique créé grâce et à partir de ses déplacements dans la nature, l'environnement urbain et extra-urbain.
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De mars à décembre 2009, Camille Hervouet a parcouru la Vendée, du bocage, où elle est née, à l'océan, lieu des vacances et des promenades dominicales.
Il s'agissait de comprendre comment les paysages et les murs racontent ceux qui les habitent, comment ils révèlent le fonctionnement, la construction, l'évolution et les contradictions d'un territoire. Naturellement, un itinéraire personnel s'est alors construit, d'un lieu de vie concret à un autre espéré et fantasmé, faisant résonner l'histoire collective de ce territoire avec la sienne, et dessinant au fil de la route une Géographie intime.
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"Pendant plus de trois décennies Toshio Shibata sillonne à la fois son Japon natal et les États-Unis pour photographier des paysages à l'intersection du monde naturel et du monde construit. À première vue, ces images portent toutes les marques des photographies de paysage traditionnelles: faites avec une chambre photographique, elles révèlent la manière dont nous sommes en train de transformer le paysage naturel. Et pourtant, au cours de sa carrière, Shibata a créé une oeuvre qui ne ressemble à aucune autre dans ce domaine photographique.
La photographie de paysage contemporaine est souvent axée sur la transformation du paysage naturel à travers l'étalement urbain et notre soif inextinguible de ressources naturelles à exploiter. Plutôt que de pointer un doigt accusateur, ces images maintiennent une certaine distance avec leur sujet, tout en portant un message critique plus subtil, nous invitant à tour d'être sidérés par l'élan irrésistible d'une ville en pleine expansion ou consternés par un étalement urbain de plus en plus homogène. Ce faisant, elles installent une dichotomie entre l'homme et la nature comme deux forces qui s'opposent.
Le sujet qu'a choisi Shibata, l'infrastructure, occupe ce même territoire et ses images partagent ce détachement du sujet qui caractérise la photographie de paysage contemporaine. Et pourtant, elles ne portent pas de message critique... elles sont plus mystérieuses, plus insaisissables. Elles nous invitent à les interpréter librement, avec la même liberté que celle du photographe lorsqu'il prend les routes de l'archipel nippon, restant ouvert à une rencontre fortuite avec le paysage. Shibata décrit son processus de prise de vue comme « l'emprunt d'un paysage » : ses images ne sont pas des photographies du paysage, mais des images faites à partir du paysage. Alors qu'elles documentent le monde qu'elles décrivent, ceci n'est pas leur fonction première. La nature exquise de ces compositions nous invite plutôt à regarder le monde d'un oeil nouveau et à remettre en question notre notion du paysage." (...) Marc Feustel