Filtrer
Thames And Hudson
75 produits trouvés
-
New York, 1927 : jeune femme à la beauté classique, Lee Miller est découverte par Condé Nast, fait la couverture de Vogue et se voit immortalisée par les plus grands photographes, dont Steichen, Hoyningen-Huene et Horst. Paris, 1929 : amie d'Eluard et de Picasso, élève et compagne de Man Ray, elle invente avec lui la technique photographique de la solarisation, devient une brillante photographe surréaliste et joue le rôle de la statue dans Le Sang d'un poète de Jean Cocteau. Europe, 1944-1945 : correspondante de guerre pour le magazine Vogue, elle est la seule femme
à suivre l'avancée des armées alliées, des plages de Normandie aux camps de la mort et au « nid d'aigle » d'Adolf Hitler en Bavière. Ses photo-graphies de Dachau bouleversent le monde entier. Ce ne sont là que trois des nombreuses vies de Lee Miller, relatées ici par son fils Antony Penrose,
né de son union avec le peintre surréaliste Roland Penrose. De cette héroïne stendhalienne aussi étonnamment belle qu'intrépide, de cette troublante voyageuse, le photographe David Sherman disait qu'elle « incarna au plus près la nouvelle femme du milieu du XXe siècle ». Riche de 171 illustrations en duotone (une sélection de ses plus belles photographies et portraits signés par les plus grands photographes), ce livre retrace le parcours éminemment
romanesque de celle qui fut l'une des femmes les plus extraordinaires de son temps.
-
Avec leurs dentelures de lumière, la légereté de leur architecture, la mesure de leur ornementation, les grandes cathédrales de Paris, Chartres ou, en Angleterre, Salisbury et Lincoln semblent donner corps à toutes les splendeurs de l'art gothique, et en fournir l'insurpassable expression. Pourtant, la période gothique est aussi celle des débuts de la peinture moderne : de Duccio, de Giotto ; on y crée de magnifiques sculptures (les tombeaux de Saint-Denis, Giovanni Pisano), tandis que la miniature, la tapisserie et l'orfèvrerie sont l'objet d'un raffinement inégalé.
C'est chacun de ces aspects que s'attache à décrire l'auteur, dans une des synthèses les plus éclairantes qui soie nt sur cette période extrêmement prolifique de l'art occidental.
-
L'architecture de la renaissance italienne
Murray/Rozenberg
- Thames And Hudson
- 1 Avril 1990
- 9782878110104
Le célèbre dôme ocre-rose de la cathédrale de florence semble désormais indissociable du paysage toscan, faisant écho aux courbes des collines environnantes et à la couleur même du paysage.
Il est l'oeuvre de filippo brunelleschi, auquel revient d'avoir jeté les bases de ce qui allait être le langage de l'architecture jusqu'à nos jours. " le temps des géants ", " le grand atelier ", " l'éclosion de la renaissance " : la période qui va de 1450 à 1600 est surtout connue du grand public par ses peintres et ses sculpteurs - de léonard de vinci à michel-ange et raphaël. mais l'on attire rarement l'attention sur le fait que ces démiurges pratiquèrent toutes les formes d'art et qu'ils furent aussi des architectes et des maîtres d'oeuvre admirables, possédant aussi bien les techniques de la construction que celles de la peinture.
D'alberti à bramante, de brunelleschi à vignole et sansovino, l'architecture de la renaissance italienne offre une analyse attentive et détaillée de la production de ces génies, des innovations qu'ils apportèrent, du contexte historique et culturel dans lequel ils s'inscrivirent, des mouvements qui s'ensuivirent. et l'étude de peter murray se clôt sur ce qui devait être en fait un nouveau commencement : l'oeuvre, magistrale, dans la campagne vénitienne, de palladio, destinée à influencer toute la culture européenne des siècles suivants.
Peter murray (1920-1993) fut longtemps professeur d'histoire de l'art à l'université de londres. dans la même collection, on peut lire de lui l'art de la renaissance (en collaboration avec linda murray).
-
La plupart des historiens s'accordent pour voir dans le couronnement de Charlemagne par Léon II en l'an 800 la fin de trois siècles d'invasions barbares et l'aube du Moyen Age. Ce qui devait être l'acte de fondation d'un nouvel Empire romain marquait en fait la naissance d'une future Euro pe.
L'auteur dresse ici une carte des premiers temps de l'art médiéval : des formations originales du style carolingien aux grandes révolutions stylistiques des XIe et XIIe siècles (avec l'art roman), via la période de transition, moins connue mais tout aussi fertile, de l'art ottonien, où les sources carolingiennes viennent se mettre au service d'une nouvelle iconologie chrétienne.
-
Plus que toute autre, l'appellation "romantique" prête à confusion et aux contresens.
De la mièvrerie à la fureur révolutionnaire, elle couvre tous les extrêmes, alliant folies, désespoirs et héroïsmes guerriers ou familiaux. le vent de changement qui balaya à la fin du xviiie siècle la vieille europe et le nouveau monde peupla les arts de paysages tourmentés, d'architectures hérissées et de corps exsangues. pour éclairer ces images qui entretiennent un rapport ambigu avec la tradition, william vaughan analyse ici méticuleusement les thèmes et la pâte des figures phares de l'époque, goya, blake ou géricault.
Dans un parcours parfaitement conçu, il nous transporte des barrières de ledoux aux immensités désolées de friedrich, en passant par les croquis oniriques de palmer, créant ainsi un tableau complet où peinture, architecture et sculpture se fondent pour recréer l'esprit et l'âme de ce qui fut bien plus qu'un mouvement: un élan de l'humanité.
-
-
Ce livre est une déambulation photographique dans le Paris des boutiques et magasins aux vitrines et décors étonnants, poétiques et décalés.
Perec disait qu'il fallait « interroger l'habituel même si nous y sommes habitués » : c'est ce que font ces images dans leur quête poétique de l'ordinaire, de l'infraordinaire.
Ces lieux existent. Les cartes de visite en vis-à-vis en attestent. Ils sont là, au coin de la rue, mais notre regard a cessé de les voir, ne sachant plus s'arrêter sur les choses simples, émouvantes, parfois drôles, mais toujours riches de notre quotidien urbain. Valérie Weill et Philippe Chancel ont su garder cette capacité à voir et ils nous donnent en partage, grâce à cet ouvrage, leur regard un regard toujours généreux, curieux et pertinent.
Que voit-on ? Que révèle ce regard ? Des juxtapositions incongrues, des accumulations improbables, des agencements graphiques, des décorations étranges, des univers privés pourtant hautement publics, des lieux d'une vie entière destinés à disparaître avec leur propriétaire.
Que nous racontent ces décors et vitrines ? Une multitude de récits possibles. Ces images en disent long sur les propriétaires des lieux, mais elles nous racontent aussi ce que nous projetons sur elles. Chacun peut y glisser son
histoire, une histoire. Quelle fut donc la réaction du cordonnier lorsqu'un client est venu lui déposer des bottes en caoutchouc ? On les aperçoit, tout en haut, discrètement perchées sur une étagère. Leur propriétaire les a-t-il oubliées, se doutant de l'impossibilité de la tâche ? On voit bien là qu'à partir d'une seule image et d'un seul détail peuvent naître toutes sortes de récits, des interrogations certes futiles mais qui font ces petits moments de bonheur où l'on sourit des incongruités du genre humain.
Ce livre s'adresse aux amoureux de Paris, aux touristes qui veulent en garder un souvenir authentique, aux amateurs de photographie ainsi qu'aux passionnés d'art contemporain qui ne manqueront pas d'y voir autant d'installations trouvées.
Livre tendance, livre cadeau, livre témoignage, livre d'artiste, Souvenirs de Paris sera un incontournable de la rentrée et des fêtes de fin d'année.
-
Souvenirs de Londres
Valérie Weill, Philippe Chancel
- Thames And Hudson
- 21 Octobre 2005
- 9782878112597
-
Qu'est-ce que je fais là, anéantie, sur le toit de cette voiture ? ets-ce que je me dis "qu'il est doux de se tenir sain et sauf sur le rivage à regarder les autres lutter au milieu des courants déchaînés et des vents furieux.
Non qu'il y ait du plaisir à tirer du malheur d'autrui, mais il est doux d'être épargné par un tel désespoir" ? sans doute comme artiste, suis-je moi aussi en guerre. sr.
-
Le tremblement de terre et le tsunami au Japon ; la catastrophe nucléaire de Fukushima ; le " Printemps arabe " et l'explosion de colère des peuples en Tunisie, en Egypte ou en Syrie ; la guerre en Lybie ; la mort de Ben Laden ; la crise financière en Europe et la crise de l'euro ; les primaires socialistes en France ; mais aussi l'affaire DSK, le mariage de William et Kate Middleton, la mort de Steve Jobs...
L'année 2011, comme sous le coup d'une accélération de l'histoire, a été marquée par une succession d'événements inattendus et particulièrement marquants. Cinquième volume de la série " mémoire du présent ", cet ouvrage retrace à travers plus de 350 images sélectionnées par l'agence Reuters cette succession improbable d'événements qui, dans de nombreux pays, ont changé le cours de l'histoire. Mais le livre - et c'est là toute sa force - s'arrête aussi sur des événements en apparence plus anodins ou plus intimes. Tous ces événements, petits ou grands, familiers ou extraordinaires, témoignent, chacun à leur façon, de ce qui fait notre monde.
-
Lorsqu'en 1924 Vogue publia une photo d'amateur de Cecil Beaton, personne ne se doutait que celui-ci deviendrait l'un des personnages les plus importants de l'histoire du magazine, à la fois photographe, dessinateur et chroniqueur.
Travaillant d'abord comme caricaturiste, Beaton a réalisé d'inoubliables croquis de la société londonienne et américaine, qu'il accompagnait d'articles ponctués d'accents mondains, mais imprégnés aussi d'humour parfois féroce.
Sa carrière de photographe professionnel a débuté en 1929 chez Vogue, qui allait désormais assurer la célébrité de ses photographies de mode, jusqu'à celles de la Haute Couture parisienne publiées en 1979, quelques mois avant sa mort. En tant que portraitiste, Beaton a côtoyé les personnalités les plus marquantes de l'après-guerre, Picasso, Greta Garbo, Noureev et bien d'autres.
Mais ce livre présente aussi d'autres aspects de son travail, car Beaton a été tour à tour reporter itinérant, correspondant de guerre et photographe officiel de la famille royale britannique. Dans les années 1950-1960, il a signé quelques décors et costumes de théâtre et de cinéma, parmi ceux de la comédie musicale My Fair Lady.
Les 220 illustrations de cet ouvrage préfacé par Patrick Mauriès, représentent un demi-siècle de collaboration entre un grand photographe et le célèbre magazine, qui déclara : " L'appareil photo de Cecil Beaton a fini par symboliser le regard de Vogue sur les années qui passent. " Ce livre a été publié pour la première fois en 1986 sous le titre Cecil Beaton 50 ans de collaboration avec Vogue par les éditions Herscher.
-
The bitter years ; les années amères ; la Grande Dépression vue par Edward Steichen au travers des photographies de la Farm Security Administration
Françoise Poos
- Thames And Hudson
- 27 Septembre 2012
- 9782878113921
" The Bitter Years " est le titre d'une exposition majeure organisée au MoMA de New York en 1962 par Edward Steichen. Elle présentait 208 clichés pris entre 1935 et 1941 par des photographes travaillant sous l'égide de la Farm Security Administration (FSA). Cet organisme américain créé dans le cadre du New Deal de Roosevelt avait pour mission de venir en aide aux fermiers touchés par la Grande Dépression des années 1930, période traumatique de l'histoire américaine.
Le projet photographique très ambitieux lancé par la FSA a été à l'origine de la carrière de nombreux grands photographes, dont Walker Evans et Dorothea Lange. L'exposition présentait leur travail ainsi que celui de dizaines d'autres photographes tels que Ben Shahn, Carl Mydans ou Arthur Rothstein. Leurs clichés - témoignages implacables sur des individus touchés de plein fouet par les bouleversements économiques et les effets de la sécheresse et des tempêtes de poussière - font partie des plus remarquables de l'histoire de la photographie documentaire. Cette exposition fut la dernière organisée par Steichen qui n'était pas seulement un grand photographe mais aussi un éminent directeur du département photographie du MoMA où il avait gagné une réputation internationale grâce à sa célèbre exposition de 1955 " The Family of Man ".
Ce livre est publié en association avec le Centre National de l'Audiovisuel et le ministère de la Culture luxembourgeois. Steichen, qui était né au Luxembourg, a fait don de l'exposition à son pays qui la présente désormais de façon permanente au Château d'Eau de Dudelange. Aucun véritable catalogue n'ayant été publié à l'occasion de l'exposition de 1962, cet ouvrage donne l'opportunité unique de voir tous les clichés dans l'agencement imaginé par Steichen à l'époque. Jean Back, directeur du Centre National de l'Audiovisuel, est l'auteur de l'introduction du livre qui comporte également des essais de grands spécialistes internationaux de la photographie sur la FSA ; son rôle dans l'histoire de la photographie du XXe siècle et la richesse de ses archives ; les origines, les répercussions et l'héritage de cette exposition et, enfin, sa nouvelle présentation au Luxembourg. The Bitter Years rend hommage à quelques-unes des images les plus importantes du XXe siècle et fournit une approche inédite sur le rôle d'Edward Steichen dans l'histoire de la photographie documentaire.
-
Tim Walker, l'un des photographes les plus passionnants de la scène contemporaine, transforme les séries mode en véritables contes de fées. Ses photographies, impressionnantes par leur richesse formelle, leur dimension narrative et leur sens méticuleux du détail, sont le fruit d'un immense travail qui ne laisse aucune place à l'artifice numérique. À une époque où l'enchantement semble de plus en plus rare et où l'imaginaire est entravé par la réalité, les photographies de Tim Walker nous rappellent à quel point il est important de rester attentif à l'incongru et à l'inattendu. Et c'est donc avec jubilation, et parfois quelque effroi, que nous découvrons les ogres, squelettes, guêpes géantes, automates, poupées, têtes sans corps et hiboux démesurés qui peuplent l'univers fantasmagorique de Walker.
Les images récentes regroupées dans le présent ouvrage révèlent à quel point la vision singulière de ce photographe britannique se nourrit de références cinématographiques, littéraires, photographiques et picturales. Elles témoignent également des talents de portraitiste de Tim Walker et c'est avec plaisir que nous découvrons, sublimées par des accessoires très signifiants, certaines figures phares de la culture contemporaine telles qu'Alber Elbaz, Alexander McQueen, Helena Bonham Carter, Vivienne Westwood, David Lynch, Stella Tennant ou Tilda Swinton.
Dans la quête de l'image parfaite à laquelle se livre Walker, aucune exigence ne semble irraisonnable, aucun scénario improbable, aucun objectif inatteignable. Devant nos yeux apparaît un monde au ralenti, comme figé dans le temps, à la fois grandiloquent et excentrique, opulent et romantique, un monde qui prend à contre-pied notre époque.
Préfacé par la chanteuse et musicienne Kate Bush, ce livre s'accompagne d'une introduction de Robin Muir ainsi que d'une postface de Walker lui-même, lequel distille également au fil des pages quelques observations personnelles sur la photographie.
-
Autofocus ; l'autoportrait dans la photographie contemporaine
Susan Bright
- Thames And Hudson
- 23 Septembre 2010
- 9782878113556
L'attention grandissante que portent les artistes actuels à la question de l'identité est sans doute à l'origine de l'essor de l'autoportrait dans l'art contemporain et notamment dans la photographie. A partir de l'étude de 75 photographes contemporains, Susan Bright dresse une typologie des différentes manières d'utiliser sa propre personne pour aborder des sujets aussi complexes que la sexualité, la maternité, la maladie, la célébrité, les stéréotypes ou encore la notion d'appartenance. Après une introduction qui retrace l'histoire de l'autoportrait depuis 1840, l'auteur propose cinq chapitres clairs et passionnants - autobiographie, corps, mascarade, studio et albums, performance - dans lesquels elle analyse les stratégies qu'adoptent les photographes pour se raconter, pour appréhender leur corps, pour se cacher afin de mieux se révéler. Elle décrit également comment certains photographes empruntent aux genres que sont par exemple la photographie de studio et la photo de famille pour en exploiter les codes et la charge émotive. De la photographie intimiste à la mise en scène onirique, en passant par des oeuvres qui dénoncent radicalement les présupposés en matière d'identité sexuelle ou ethnique, les très nombreux travaux présentés dans Auto Focus témoignent non seulement de l'immense richesse expressive d'un genre artistique parmi les plus anciens mais aussi de la fascination qu'il continue d'exercer sur les artistes comme sur le public.
-
Ma ville en vert ; pour un retour de la nature au coeur de la cité
Robert Klanten, Sven Ehmann, Kitty Bolhöfer
- Thames And Hudson
- Beaux-arts
- 13 Octobre 2011
- 9782878113785
Ma Ville en vert présente une multitude d'idées pour réintroduire la nature au coeur de la cité.
De l'architecture à l'activisme potager, du design au jardinage, ce livre foisonnant de réalisations d'artistes, d'architectes, de designers et de simples citoyens à travers le monde réinvente notre quotidien urbain avec poésie, humour, créativité et respect de l'environnement.
Potagers urbains, jardins communautaires, guerilla gardening, fermes verticales, interventions artistiques, design vert., les centaines de projets présentés ici révèlent avec force les possibilités fonctionnelles et esthétiques de l'écologie urbaine.
Tandis que certains de ces projets vont jusqu'à modifier le paysage urbain, d'autres, à une échelle plus réduite mais non moins importante, font de nos villes des endroits plus verts et tout simplement plus agréables à vivre. Quelle que soit leur nature, tous ces projets nous amènent à changer notre regard sur la ville et la manière dont nous pensons notre environnement.
-
Les sources de l'architecture moderne et du design
Pevsner/Bille-De Mot
- Thames And Hudson
- 1 Janvier 1993
- 9782878110593
La fin du xxe siècle fut, dans le domaine du design et de l'architecture, une période extraordinairement libre et créative: portée par la dynamique de l'industrialisation et par l'affirmation de la bourgeoisie, l'invention artistique se développa selon des directions tout à fait nouvelles, que nécessitaient aussi l'emploi de matériaux particuliers et les contraintes de la production en série.
Deux tendances, constate nikolaus pevsner, l'un des plus célèbres historiens contemporains de l'architecture et de la création industrielles, finirent par s'affirmer contradictoirement d'une part l'art nouveau, sinueux et onirique, de l'autre le style international, rigoriste et fonctionnel. du célèbre crystal palace (1851) aux formes pures du bauhaus, c'est toute l'archéologie de notre modernité que retrace le présent ouvrage dans un texte dont le supplément littéraire du times souligna l'exceptionnelle rigueur et la précision, et qu'accompagne une iconographie de près de deux cents documents.
-
Jours d'après ; quand les photographes reviennent sur les lieux du drame
Nathalie Herschdorfer
- Thames And Hudson
- 6 Octobre 2011
- 9782878113747
Les événements dramatiques ont toujours fasciné les photographes avides de moments clés, d'instants décisifs. Dans un monde saturé d'images, où photographes professionnels et amateurs enregistrent et diffusent désormais en temps réel des scènes de violence ou de drame dans le monde entier, nous ne sommes devenus que trop familiers avec les images de guerres et de catastrophes naturelles. Refusant cette immédiateté, des photographes ont choisi au contraire de prendre du recul par rapport à l'actualité dont se nourrissent les médias et de diriger leur regard sur ce qui se passe après. Grâce à leurs photographies, nous pouvons mieux mesurer la réelle étendue d'un drame, comprendre les séquelles, visibles et invisibles, laissées sur les personnes, les paysages et les villes. Leurs clichés incitent à la réflexion, suscitent l'empathie et font naître une prise de conscience, lente et profonde, à laquelle nulle image choc ne peut prétendre.
Jours d'après présente les oeuvres de plus d'une trentaine de photographes contemporains majeurs, dont Robert Polidori, Suzanne Opton, Raphaël Dallaporta, Taryn Simon, Guillaume Herbaut, Guy Tillim et Pieter Hugo. Chaque série photographique, présentée de manière autonome, invite le lecteur à percevoir autrement certains événements survenus depuis plus d'un demi-siècle : l'Holocauste, Hiroshima, la dictature argentine, les massacres de Srebrenica, le génocide rwandais, la guerre en Irak, l'ouragan Katrina... en nous donnant à voir les cicatrices, physiques ou psychiques, qui marquent à jamais ceux qui restent. Chambres à coucher de jeunes soldats américains morts sur le front, murs de prisons autrefois témoins de tortures, visages fermés, énigmatiques de ceux qui ont connu la guerre, hommes et femmes ayant passé de nombreuses années en prison pour des crimes qu'ils n'ont pas commis, façades trompeusement paisibles d'immeubles parisiens derrière lesquelles des employées furent réduites à l'esclavage, voilà quelques-uns des sujets des photographies contemplatives, émouvantes et toujours pudiques regroupées dans le présent volume. En fin d'ouvrage, plusieurs chercheurs proposent des textes qui nous aident à mieux comprendre les problématiques soulevées par ces images, qu'il s'agisse des réactions cognitives face à une photographie, du phénomène de l'empathie ou encore du processus de stigmatisation. En montrant comment la photographie contemporaine interroge notre monde et participe à sa meilleure compréhension, Jours d'après constitue paradoxalement un ouvrage d'une grande actualité.
-
Au contraire de l'art chrétien, qui s'incarna dans la diversité, l'art de l'islam se traduisit par une architecture et un art décoratif beaucoup plus unifiés en apparence.
Expression codifiée d'une foi, fondé sur l'interdiction de la figure humaine, il s'épanouit dans l'extrême richesse de ses motifs ornementaux, dans d'infinies variations sur le motif, dans l'invention inépuisable de modèles transcendant la convention. de la perse à l'egypte, de la sicile à l'espagne et à la syrie, la géographie de cet art couvre tout le bassin méditerranéen. de la soie au métal, du cuir à la porcelaine, de l'ivoire au textile, ses supports sont les plus divers, et sans cesse réinventés d'une région à l'autre.
C'est toute cette richesse qu'embrasse david talbot rice dans un ouvrage qui, en même temps qu'il retrace l'histoire d'un art largement méconnu, cherche avant tout à restituer l'esprit d'une civilisation. david talbot rice, après avoir dirigé de nombreuses fouilles au moyen-orient, a consacré de nombreux ouvrages à l'art byzantin et aux débuts de l'art chrétien.
-
Christian lacroix journal d'une collection
Patrick Mauriès
- Thames And Hudson
- 1 Octobre 1996
- 9782878111118
-
La sculpture de la Renaissance italienne
Olson/Levy-Paoloni
- Thames And Hudson
- 1 Avril 1992
- 9782878110470
Entre 1260 et 1600, en même temps qu'on retrouve le langage de l'antiquité classique et que s'impose la perspective, la sculpture italienne est le théâtre d'expérimentations radicalement nouvelles: on y parvient à une maîtrise de l'espace et de la figure, à une invention des formes que la peinture ne montrera qu'ultérieurement.
D'artisan, le sculpteur devient artiste; et de nicola pisano à brunelleschi, de donatello à michel-ange et à giambologna, c'est à cette séquence ininterrompue de créateurs géniaux - artistes universels la plupart, du temps - que roberta j. m. olson s'intéresse, les situant dans le contexte de cet âge d'or de l'humanisme qui devait profondément modifier le cours de l'histoire du monde occidental.
-
Dictionnaire de la Renaissance italienne
Nathan george Hale
- Thames And Hudson
- 1 Octobre 1997
- 9782878111248
Fascinant panorama d'une des plus importantes périodes de l'histoire de l'humanité, le dictionnaire de la renaissance italienne, sous la direction de j.
R. hale, présente plus de 70o entrées consacrées tant aux domaines culturel et artistique qu'au contexte politique et social. rédigé par de grands spécialistes et illustré de nombreuses reproductions d'oeuvres majeures ainsi que de cartes, d'arbres généalogiques et d'un tableau chronologique, cet ouvrage constitue un précieux et indispensable outil de référence.
-
-
ReGeneration ; 50 photographes de demain 2005-2025
William A. Ewing, Nathalie Herschdorfer, Jean-christophe Blaser
- Thames And Hudson
- 11 Juillet 2005
- 9782878112665
Que font les jeunes photographes à l'aube du XXIe siècle ? Quel regard portent-ils sur le monde ? Dans quelle mesure s'inscrivent-ils dans la tradition, la développent-ils ou la rejettent-ils ? Sont-ils encore attachés à la chambre noire ou l'ordinateur est-il devenu le nouveau laboratoire de fabrication d'images ? reGeneration tente de donner des réponses à ces questions, en révélant les travaux de 50 jeunes artistes susceptibles de figurer parmi les meilleurs photographes contemporains. Ce livre, remarquable par le vaste tour d'horizon qu'il propose, présente une sélection de plus de 200 images qui sont le fruit des recherches d'une nouvelle génération d'artistes. Les jeunes artistes présentés ont été sélectionnés par le Musée de l'Élysée de Lausanne, mondialement connu dans le domaine de la photographie, qui a lancé un grand concours, ouvert aux photographes des meilleures écoles d'art et de photographie des cinq continents, visant à révéler quels étaient les photographes promis à une importante carrière dans les vingt prochaines années.
-
C'est par un travail sur le style que Philippe Chancel tient à distance l'exotisme d'un réalisme
socialiste de carnaval, et en même temps qu'il le présente avec une absence d'affect qui lui permet
de ne pas glisser dans l'image politique. Michel Poivert
La Corée du Nord est une nation à part, secrète et quasi impénétrable. De ce pays où la
propagande idéologique et le culte de la personnalité ont été érigés en véritable esthétique, le
photographe Philippe Chancel a rapporté des images inédites et fascinantes.
D'immenses statues de feu Kim Il-sung, le Grand Leader, et de son fils Kim Jong-il, le Cher Leader,
dominent les grandes places de la capitale, Pyongyang. Partout, dans les lieux publics comme dans
les espaces privés, et jusque sur la poitrine des Coréens, on retrouve leurs portraits. Partout,
drapeaux, affiches, slogans, monuments et musées célèbrent le Parti des Travailleurs de la Corée
du Nord et la victoire de la Révolution. A Pyongyang, nous découvrons des avenues vastes et vides,
le cimetière des Martyrs de la Révolution, l'Arc de Triomphe, le palais des Enfants et cet immense
stade du Premier Mai dans lequel, à l'occasion des célébrations du 60e anniversaire du parti, plus
de 150 000 personnes ont assisté à une succession d'extraordinaires tableaux vivants à la gloire du
pays, un spectacle inouï montré ici pour la première fois.
Le style infiniment précis, neutre et frontal des photographies de Philippe Chancel révèle une
réalité scénographiée dans ses moindres détails par un régime totalitaire qui aime à faire peur au
reste du monde.