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Hazan
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Artiste et muse des surréalistes, Lee Miller s'est formée aux côtés de Man Ray et, ensemble, ils ont mis au point la technique de la solarisation. Elle travaille en tant que photographe de mode et portraitiste à Paris, New York ou encore Londres. En 1942, fait rare pour une femme, elle parvient à se faire accréditer par l'armée américaine et capture des images du Blitz à Londres, où elle a pris la tête du service photo du Vogue britannique.
Durant l'été 1944, elle devient l'une des cinq photoreporters femmes connues lors de la Seconde Guerre mondiale. Ses photos et ses articles sont publiés dans le magazine Vogue, éditions américaine et britannique.
Débarquée le 12 août 1944 à Omaha Beach, le 13, elle arrive à Saint-Malo pour réaliser un reportage sur le service des Affaires civiles, la ville est alors assiégée. C'est ainsi qu'elle devient la seule correspondante de guerre en Europe sur le front. Munie de son Rolleiflex, elle va partout où elle le peut, parle aux habitants et sert d'interprète (elle a vécu plusieurs années en France avant-guerre) ; elle suit la progression des troupes et enregistre des photos capitales - notamment le bombardement au napalm de la cité d'Aleth, images que le Vogue britannique choisit de ne pas montrer, puis de la libération de la ville. En cinq jours environ, Lee prend environ 300 clichés de Saint-Malo, mais aussi de Cancale, Dinard, Dinan et Rennes, et rédige des textes qui accompagnent son reportage, constituant ainsi un témoignage exceptionnel. -
Un roman-fleuve, plein de vitamines et riche en images (600 photographies), où flottent les doux souvenirs des jours heureux, mais également un roman-photo de toute une génération immortalisée sur papier et transformée, par la grâce de Robert Doisneau, en une mappemonde visuelle du genre humain.
Longtemps classé dans la catégorie des reporters au petit bonheur la chance à cause de son inlassable curiosité, qui lui fit arpenter le pavé parisien avec la régularité d'un coucou suisse, Robert Doisneau (1912-1994) a lui-même mis de côté, presque effacé, comme par une excessive discrétion, toute une partie de son travail glané au hasard des rues, dans ces territoires ouvriers qu'il affectionnait au temps où la bagnole n'avait pas encore piqué la place aux piétons.
C'est cette mémoire retrouvée que ce livre propose, nouvelle lecture d'une oeuvre rebondissante en ce qu'elle révèle, par son abondance même, l'originalité d'un homme au vocabulaire gouleyant et qui fut aussi bien l'ami des poètes que des ivrognes. À côté des images devenues classiques, comme le timide minois de Mademoiselle Anita, voici l'occasion de découvrir un Doisneau intrigué par tout ce qui bouge. Tout ce qui vit. Tout ce qui lui rappelle un peu de son enfance à Gentilly (Val-de-Marne) quand, avec le gros Marcel et Jean-François, le jeune Robert imaginait des rêves de famille.
C'est un roman-fleuve, plein de vitamines et riche en images, où flottent les doux souvenirs des jours heureux. C'est aussi le roman-photo de toute une génération immortalisée sur papier et transformée, par la grâce de Robert Doisneau, en une mappemonde visuelle du genre humain. -
Raymond Depardon réussit ce prodige d'être un photographe aussi à son aise sur quelques hectares - les photographies de la ferme de ses parents dans la vallée de la Saône sont désormais célèbres - que dans les grandes traversées de continents, qui sont au coeur de ce livre. C'est que son travail, quel qu'en soit le sujet, se fonde sur une réflexion, sur un effort de compréhension qui nous rend soudain proches, presque familiers, les paysages et les hommes qui les peuplent. Prostituées de Saïgon, hommes voilés du désert saharien, passants de New York, du Caire ou de La Paz, petites filles de Somalie ou d'Afghanistan, tous ces êtres humains sont saisis comme de l'intérieur, sans effets esthétisants, sans anecdote, sans complaisance.
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Cet ouvrage de référence nous guide parmi plus de 440 photographies qui ont marqué l'histoire du médium, de ses débuts, au xixe siècle, jusqu'à aujourd'hui.
Le principe est simple : chaque double page ouvre une discussion autour d'un artiste dans son temps et de plusieurs photographies décodées pour tenter de dévoiler l'impulsion mystérieuse à l'origine de la prise de vue. Ian Jeffrey nous offre une lecture vivante et sensible des images, ponctuée d'anecdotes éclairantes que le lecteur sera enthousiaste de découvrir et de partager à son tour.
Les photographes présents dans cet ouvrage :
William Henry Fox Talbot, David Octavius Hill et Robert Adamson, Gustave Le Gray, Roger Fenton, Julia Margaret Cameron, Peter Henry Emerson, Frederick H. Evans, Eugène Atget, Louis Vert, Paul Géniaux, Jacques Henri Lartigue, Wilhelm von Thoma, Alfred Stieglitz, Lewis Hine, August Sander, Doris Ulmann, Alexandre Rodtchenko, Arkadi Chaïkhet, Boris Ignatovitch, François Kollar, Margaret Bourke-White, Edward Weston, Paul Strand, Albert Renger-Patzsch, Laszló Moholy-Nagy, Erich Salomon, André Kertész, Germaine Krull, Brassaï, Henri Cartier-Bresson, Manuel Álvarez Bravo, Josef Sudek, Bill Brandt, Lisette Model, Helen Levitt, Robert Capa, Dorothea Lange, Arthur Rothstein, Russell Lee, John Vachon, Jack Delano, Walker Evans, Ben Shahn, René-Jacques, Izis, Marcel Bovis, Robert Doisneau, Ansel Adams, Minor White, David Seymour, Louis Faurer, Robert Frank, Diane Arbus, Dorothy Bohm, Ed van der Elsken, Garry Winogrand, Lee Friedlander, Robert Adams, William Christenberry, William Eggleston, Shomei Tomatsu, Takuma Nakahira, Daido Moriyama, Lewis Baltz, Joel Meyerowitz, Stephen Shore, Anders Petersen, Joel Sternfeld, Candida Hofer, Barbara Kruger, Jeff Wall, Nan Goldin, Cindy Sherman, Axel Hütte, Thomas Struth, Andreas Gursky, Thomas Ruff, Jorg Sasse, Alec Soth, Rinko Kawauchi. -
Comment regarder la photographie
Anne de Mondenard, Isabelle-cécile Le mée
- Éditions Hazan
- Guides Hazan
- 2 Mai 2019
- 9782754110464
Dès son invention, la photographie fascine. Ses adeptes sont toujours plus nombreux. Nous vivons aujourd'hui dans un monde saturé d'images. Prises autant par des artistes, des professionnels, que par des amateurs, elles nourrissent nos mémoires, sont exposées au musée, affichées dans la rue, publiées dans des livres et des journaux, elles circulent sur les écrans. La photographie a pour singularité d'être au croisement des techniques, des sciences, de l'art, de l'intime, du commerce, de l'information. D'apparence accessible, elle se révèle complexe, d'autant qu'elle se réinvente sans cesse, dans ses pratiques comme dans ses formes, pour répondre à des usages qui évoluent.Fort de son principe de clés historiques, techniques et esthétiques rigoureusement articulées, ce nouveau guide de la collection Hazan nous invite à mieux décrypter des images réalisées de 1838 à nos jours, le plus souvent par des auteurs de premier plan.Qui sont les photographes ? Pourquoi photographient-ils ? Comment abordent-ils un sujet ? Comment les images sont-elles diffusées ?En huit chapitres et plus de 240 photographies commentées, les auteurs proposent un tour d'horizon original, pratique et intelligent.
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Paul Wolff (1887-1951) est l'un des photographes allemands les plus connus de la période de l'entre-deux-guerres. Son oeuvre est cependant rarement montrée : elle fait ici l'objet de la toute première monographie française, présentant plus de cent quarante photographies parmi un riche corpus de près de 700000 images couvrant la période de la république de Weimar jusqu'à l'après-guerre en passant par les années national-socialistes.
Fondateur, avec Alfred Tritschler, d'une agence photographique, Wolff est moins un artiste qu'un «passeur» des formes de la modernité photographique de son temps, de la Nouvelle Objectivité à la Nouvelle Vision, à travers notamment l'usage du petit format 35 mm lancé par la marque Leica, qu'il utilise dès 1926.
Son incroyable popularité internationale - son livre Mes expériences avec le Leica (1934) sera publié en plusieurs langues et vendu à des dizaines de milliers d'exemplaires - en fait un photographe omniprésent, trop souvent négligé par les histoires de la photographie traditionnelles alors, pourtant, que son travail donne matière à un questionnement utile sur le rôle historique, sociologique et idéologique de la photographie dite «grand public», dans une période aussi troublée que celle de l'Allemagne de l'entre-deux-guerres. -
« Paris journal » est un mot clé que j'ai inventé pour classer mes photographies que je fais sans sujet particulier. Ni photographies de travail, ni photographies familiales, elles sont faites pour le plaisir et au hasard de mes déplacements dans la capitale. « Je n'ai pas changé d'itinéraire pour faire une photographie de ce livre. Je me suis arrêté le temps de cadrer, d'attendre quelques secondes peut-être mais sans plus ! » [...] Les dernières années, l'arrivée de nouveaux appareils rapides avait contribué à désacraliser la photographie de rue. Il me fallait rassembler presque 30 ans de photographies prises à Paris, des photos faites au hasard de mes déplacements, de mes rencontres, sans histoire particulière, selon l'humeur du jour... On sait qu'il est toujours difficile de photographier près de chez soi. Il y a cette répétition qui annule constamment les autres photographies. Les jours de belles lumières, les jours où, sans le faire exprès, on sort son appareil pour faire seulement une photographie... la bonne ! Et puis les jours, les semaines où l'appareil reste au fond du sac. Parallèlement, j'ai relu mes notes, j'ai fait des choix, écrit des liaisons, repris des citations. J'ai joué le jeu des textes bruts venant de vieux carnets, sans les transformer ou les améliorer, et puis j'ai appelé l'éditeur et j'ai tout envoyé par coursier ».
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Antoni Campanà : icônes cachées ; Les images méconnues de la guerre d'Espagne (1936-1939)
Arnau Gonzàlez i Vilalta, Plàcid Garcia-Planas Marcet, Toni Monné Campanà
- Hazan
- 28 Juin 2023
- 9782754113366
Antoni Campanà i Bandranas (1906-1989) est l'un des plus grands photographes catalans. À la fois républicain et catholique, il a renseigné au plus près les trois années de guerre en Catalogne, en travaillant notamment pour la presse anarchiste puis comme chauffeur pour l'armée de l'air.
Après la victoire du franquisme, Antoni Campanà dissimule ce précieux témoignage, sans toutefois le détruire. Ce n'est qu'en 2018 que sa famille découvre près de 5 000 photographies dans deux fameuses « boîtes rouges », où tous les épisodes de la guerre d'Espagne, à Barcelone et en Catalogne républicaine se trouvent représentés : depuis le coup d'État raté et la révolution anarchiste de 1936, jusqu'à la victoire de Franco et les routes de l'exil vers la France en 1939.
Le travail de Campanà met en lumière la complexité du conflit et des tensions croisées qui éclatent à l'été 1936, et qui finiront par entraîner l'Europe dans la Seconde Guerre mondiale. Partant du principe que la guerre est l'expérience la plus absolue, il en relève les contradictions, sans faire de concessions à la propagande d'aucun parti, et en se plaçant, pour chaque cliché, dans une recherche esthétique exigeante. Là où il y a destruction, il cherche la vie ; là où il y a l'euphorie des uns, il montre la terreur des autres. Parmi les ruines de Barcelone bombardée, il dessine ainsi le portrait de l'âme humaine.
Il photographie aussi bien les églises détruites par les miliciens anarchistes que les troupes fascistes italiennes, maures et nazies allemandes victorieuses défilant à Barcelone en 1939 ou, simplement, ce qui fait la vie quotidienne des Catalans en guerre, ou enfin les réfugiés. Il parvient ainsi à tisser une immense tapisserie des multiples facettes d'un conflit total, d'où, finalement, naîtra la photographie de guerre moderne.
L'artiste connaissant parfaitement les décors et les personnes qu'il met en scène, son regard manifeste une complexité qui oblige à réfléchir et à se positionner à travers une oeuvre beaucoup plus nuancée que celle d'autres grands noms de la photographie, présents dans les mêmes rues et fronts de bataille.
Ce catalogue présente un ensemble de plus de 150 oeuvres du photographe, dont beaucoup inédites, et un matériau historique (documents iconographiques, objets...) nécessaire à la compréhension globale de cette période dramatique de l'histoire de l'Espagne. -
Regards : 15 ans du Prix de la Photographie Marc Ladreit de Lacharrière : Académie des beaux-arts
Collectif
- Hazan
- 25 Octobre 2023
- 9782754113342
Cet ouvrage célèbre les 15 ans du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière, créé en 2007 à l'initiative de ce dernier, en partenariat avec l'Académie des beaux-arts, dont il est membre. Ce prix récompense un photographe confirmé, français ou étranger travaillant en France, sans limite d'âge, auteur d'un projet photographique original. À l'issue d'une période de travail de deux ans, le photographe primé est exposé au Pavillon Comtesse de Caen, Palais de l'Institut de France.
Mais au-delà de la seule célébration de cet anniversaire, cet ouvrage rend hommage aux plus grands photographes contemporains de ces quinze dernières années, il se veut la publication de référence d'une expression artistique exigeante, singulière et plurielle, d'une nouvelle manière de témoigner du monde. Car chacun de ces quatorze photographes primés propose un univers original, un regard profond sur nos vies.
Paysages de la campagne française d'une beauté à couper le souffle de Thibaut Cuisset, photographies sensibles de Marion Poussier qui interrogent la famille, images poignantes de Pascal Maitre sur la condition tragique des Peuls du Sahel, sans oublier d'autres odyssées splendides à travers la Sibérie, le Japon ou la Chine, autant de photographies reliées par un même fil conducteur, celui d'une conception de la photographie humaniste, intimiste, plasticienne ou documentaire.
Ce livre s'accompagne des textes de Yann Arthus-Bertrand et de Sebastião Salgado, Annie Leibovitz et Daniel Rondeau de l'Académie française.
Les Lauréats Malik Nejmi, lauréat 2007 Jean-François Spricigo, lauréat 2008 Thibaut Cuisset, lauréat 2009 Marion Poussier, lauréate 2010 Françoise Huguier, lauréate 2011 Katharine Cooper, lauréate 2012 Catherine Henriette, lauréate 2013 Éric Pillot, lauréat 2014 Klavdij Sluban, lauréat 2015 Bruno Fert, lauréat 2016 Claudine Doury, lauréate 2017 FLORE, lauréate 2018 Pascal Maitre, lauréat 2020 Olivier Jobard, lauréat 2022 -
Métamorphose : la photographie en France, 1968-1989
Michel Poivert, Anna Grumbach
- Hazan
- 26 Octobre 2022
- 9782754112932
Entre la fin des années 1960 et celle des années 1980, la photographie française fait son entrée dans l'art contemporain. Les formats explosent, la couleur s'impose, l'esthétique devient la préoccupation première. C'est désormais l'aventure des auteurs, et la quête de modèles littéraires et artistiques - ce qui n'empêche pas l'engagement social et politique. La photographie aspire dès lors à devenir un moyen d'expression à part entière. Après la page de journal, ce sont la cimaise du musée ou la page du livre d'artiste qui forgent sa légitimité. Pour relever le défi de la création, les photographes français débattent, réinventent l'idée même de photographie, et découvrent avec fascination la photographie américaine. Ils puisent aussi aux sources des sciences humaines et du langage, alors en vogue : la sociologie, la sémiologie ou encore l'histoire. A travers les oeuvres de plus de soixante- dix photographes, est ici mise en lumière cette métamorphose qui marque la photographie en France entre Mai 68 et la chute du mur de Berlin en 1989.
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La surface et la chair : Madame d'Ora, Vienne-Paris, 1907-1957
Monika Faber, Magdalena Vukovic
- Hazan
- 29 Mars 2023
- 9782754113243
Quoi de plus exceptionnel, dans l'histoire de la photographie, que la coexistence, chez une même artiste, de pratiques recouvrant des champs apparemment antagonistes : celle de la mode et celle de l'activité documentaire ?
Entre l'enregistrement, souvent jugé futile, de la surface et des ornements venus la recouvrir (choix des vêtements, valorisation de la beauté et du glamour des modèles) et celui des misères du monde, des corps, y compris dans leur dimension la plus crue, la chair, la photographe Madame d'Ora opère un va-et-vient esthétique fascinant. Si elle demeure attentive aux artistes ou aux personnalités d'une modernité unique rapprochant la Vienne de Klimt et le Paris des avant-gardes dans l'entre-deux guerres, Madame d'Ora n'en devient pas moins, après la Seconde Guerre mondiale, le témoin qui photographie les désastres humains touchant son pays d'origine, l'Autriche, ravagé par le nazisme. Mais aussi, captivée par la poésie cruelle des abattoirs, elle explore des thèmes macabres que son travail créatif sur la mode ne pouvait laisser soupçonner.
C'est une oeuvre singulière qui est ici présentée dans tous ses aspects pour la première fois en France. -
Gustav Klimt est sans aucun doute la figure de proue de la Sécession Viennoise (1897), à l'origine d'un nouveau style figuratif et ornemental à l'intérieur de la mouvance internationale de l'Art nouveau. Klimt, à toutes occasions, s'est distingué comme l'un des meilleurs dessinateurs de son temps.
Il réalisait souvent jusqu'à 150 croquis ou esquisses pour un seul tableau, chacun représentant un détail particulier, un pan de vêtement, un bijou, une attitude. La plupart ont été réalisés au crayon Conté et au crayon noir mais certains sur papier transparent, parfois en feuille ! avec des rehauts de bronze argenté et d'or (frise du palais Stoclet, Bruxelles). Les dessins de nus, de temps à autre, sont directement enrichis de couleur : ce sont eux avec leurs contours anguleux et leur aspect visionnaire ou envoûtant de la femme qui, tout en inspirant Schiele, ont établi la renommée de Klimt comme dessinateur. Mais ses illustrations et ses affiches pour la Sécession et la Revue Ver Sacrum ont contribué à imposer le nouveau style décoratif au plan graphique et au plan ornemental. Le présent ouvrage s'efforce de rapprocher toutes ces études préparatoires des peintures ou gravures définitives tout en définissant la nature de son graphisme.
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- Nouvelle édition en version brochée à prix exceptionnel. Depardon : Un photographe célèbre, un succès ininterrompu dans l'édition photographique.
Depuis plus de vingt ans Raymond Depardon a parcouru tout le continent africain auquel il a consacré plusieurs films. Il a réalisé ainsi une grande quantité de photographies dont 350 inédites sont présentées dans cet ouvrage. Ces photographies couvrent toute l'Afrique, à travers une présentation non pas par pays mais par associations originales. Ces associations privilégient un rythme soutenu, sans temps d'arrêt, des enchaînements qui montrent la vie au travers de sujets très variés: portraits, villes, paysages, religions, activités sociales et métiers mais aussi des conflits et la misère. A travers ses photographies, exemptes de toute volonté d'esthétiser son propos, Raymond Depardon ne livre aucun jugement sur l'Afrique, aucune thèse. Ce qui relie entre elles ces prises de vue, c'est l'impulsion de l'oeil, simplement un regard de photographe et de grand voyageur sur les paysages et les hommes qui peuplent ce continent. Pourquoi des Afriques? Depuis 1960, année de ma première rencontre avec le continent africain à l'âge de dix-huit ans, et jusqu'à mon dernier voyage cet hiver au Horar, je n'ai cessé de photographier l'Afrique. Mais que de lieux, de temps différents! Une vie toute entière ne suffirait pas à prétendre connaître cette Afrique. Aujourd'hui, les prétextes, les raisons de ces voyages sont oubliés. C'est pour cela que j'avais envie de faire ce livre, pour rendre la liberté à toutes ces photographies et enfin réunir toutes ces Afriques, celles des pistes, des sourires, des famines et des guerres civiles. Je voulais oser ces quatre cents pages de photographies sous respiration. Je voulais étouffer devant l'immense Afrique, me trouver comme au bord d'une route où nous serions en panne pour plusieurs jours, envahis, à rester silencieux et à écouter. Je me souviens de chaque lieu, de chaque temps. J'ose le désordre, il le faut. Je réunis ces photographies prises pendant quarante-cinq ans de voyages en Afrique. Raymond Depardon -
- Des temps de l'invention à nos jours, cet essai propose en douze chapitres une vision personnelle des grandes étapes qui ont conduit la photographie à s'imposer comme le modèle de l'image moderne. Privilégiant le ton d'une expérience de vie au sein des collections, de l'enseignement et de la recherche, l'auteur revendique la subjectivité d'une approche où les photographies produites dans les contextes les plus variés ne cessent d'interroger notre rapport à la réalité.
En historien d'art qui a vu la photographie devenir depuis les années 1980 une part de l'art contemporain tout en maintenant son rang de média populaire au coeur des réseaux sociaux, Michel Poivert propose de repérer les grands changements de valeurs que nous attribuons à la photographie (fiction ou réalité, vérité ou mensonge, intime ou publique, etc.). Dans son analyse tout à la fois thématique et chronologique, Michel Poivert, après s'être intéressé à la question des origines, et aux démarches exploratoires des premiers cercles d'amateurs, interroge la photographie du visage et les codes de la célébrité. Il montre les relations entre la personnalité d'un Nadar, qui concentre l'image sur la psychologie de son modèle, et celle du médecin Duchenne de Boulogne, qui cherche à établir une grammaire des expressions du visage en utilisant des modèles anonymes. Les sciences sont présentées comme un laboratoire de formes en interaction avec l'enseignement des beaux-arts. Mais dès le XIXe siècle, la photographie est aussi défendue au nom d'une véritable morale consacrant les seules valeurs de la prise de vue, du négatif et de la fidélité : une « pureté » qui condamne les pratiques hétérodoxes de la mise en scène et des manipulations des épreuves au moment du tirage. Pourtant, au tournant des XIXe et XXe siècles, les pictorialistes comme Robert Demachy en France déjouent cette morale et renient les valeurs du progrès de la technique en utilisant le flou et les effets plastiques. Rouvrant le dossier de l'avant-garde, cet ouvrage s'inscrit dès lors dans une dynamique qui privilégie les tensions autour du statut de la photographie. Avec Alfred Stieglitz et Paul Strand, le document et l'art ne cessent de se répondre pour fonder les principes d'une image capable de se mesurer aux contradictions du monde moderne. En ce sens, le surréalisme est au coeur d'une approche anti-disciplinaire de la photographie où les figures d'André Breton ou Salvador Dali commencent à détourner les photographies des magazines et journaux : le monde des images s'ouvre comme un territoire de jeu où règne l'esprit critique. La question des médias est alors posée frontalement à partir du photojournalisme. L'auteur insiste sur le rôle de reporters tel Gilles Caron, pour montrer le passage entre l'image de l'événement et la tentation subjective de l'auteur et interroge les valeurs humanistes de la profession. Enfin, Michel Poivert conclut son essai en définissant la photographie contemporaine comme le moment où art et photographie semblent lier leur destin. La richesse de propositions artistiques aussi différentes que celles des partisans de la mise en scène, comme Jeff Wall, ou des tenants du genre documentaire comme Allan Sekula, l'esthétisation de l'image de presse ou bien encore le retour en grâce de l'image expérimentale contredit ceux qui, à l'aube du numérique, prédisaient l'obsolescence de la photographie.- Originale et personnelle, cette histoire de la photographie présente en douze chapitres chronologiques les grandes étapes qui ont conduit le médium à s'imposer comme le modèle de l'image moderne. - Une analyse passionnante de l'évolution du statut et du rôle de la photographie tout au long des siècles. Michel Poivert propose de repérer les grands changements de valeurs que nous attribuons à la photographie (fiction ou réalité, vérité ou mensonge, intime ou publique, etc.). - À l'ère du numérique, une formidable défense de la photographie comme oeuvre d'art, au coeur de nos sociétés où elle tient aussi son rang de média populaire dans les réseaux sociaux. - La lecture claire et pédagogique d'un des grands spécialistes français de la photographie, professeur à la Sorbonne. Une excellente introduction à la photographie, idéale pour les étudiants et les amateurs curieux. -
Ce livre réunit 840 photographies d'Atget sur Paris. Il est organisé par arrondissements et quartiers, comme l'avait conçu Atget pour son parcours dans la ville et le classement de ses documents. La forme du livre, celle d'un pavé parisien, est en elle-même une manière d'hommage à ce piéton mythique, l'un des plus inspirés flâneurs de la capitale.
Ce comédien ambulant, ce peintre raté, cet original solitaire est l'auteur d'une oeuvre d'une force et d'une originalité telles, que l'image de Paris que chacun de nous porte avec lui s'en trouve nécessairement imprégnée. Atget commence à photographier en 1890, pour des peintres, mais très vite il s'attaque à son grand oeuvre: la description de Paris, à laquelle jusqu'à sa mort en 1927, il consacre plus de 3 000 clichés. Rues et façades, balcons, grilles, escaliers, cours, heurtoirs, mais aussi voitures, petits métiers, intérieurs bourgeois ou prolétaires, vitrines, composent un tableau étrange et fascinant. Pourtant, lorsque ses voisins de la rue Campagne-Première -Man Ray, Berenice Abbott, De Chirico- l'auront « découvert », toujours il se défendra d'être un artiste : « Ce ne sont que des documents, des documents que je fais. » Après une biographie d'Atget par Laure Beaumont-Maillet, conservateur en chef du département des Estampes de la Bibliothèque nationale, près de 1000 documents sont reproduits, choisis parmi les collections de la Bibliothèque nationale, du musée Carnavalet, de la Caisse des Monuments historiques, de l'Institut français d'Architecture. Ils sont présentés par quartiers de manière à recomposer la recherche et l'itinéraire d'Eugène Atget. -
Le boîtier de mélancolie ; la photographie en 100 photographies
Denis Roche
- Hazan
- 2 Décembre 2015
- 9782754108751
C'est une histoire de la photographie éminemment personnelle que nous propose Denis Roche (1937-2015) photographe, écrivain et poète. Cent photographies, cent textes, qui composent un parcours, de Nicéphore Niepce à Bernard Plossu, en passant par les plus grands artistes mais aussi par quelques inconnus, dénichés dans des boîtes en carton ou des albums de famille. Ici, rien n'est dû au hasard, chaque image ayant été choisie avec lenteur et discernement, chaque texte, dans la vie de l'artiste, dans le moment photographique. On apprend beaucoup à la lecture de ces textes et, plus que tout, on apprend à regarder la photographie.
« Je voulais faire le tour de ma table, aller ouvrir ma bibliothèque vitrée, sortir un appareil photo, n'importe lequel, dévisser l'objectif qui serait dessus et plonger mon regard dans le creux du boîtier à la recherche de ce trouble et de cette douceur que la mélancolie de cet art y mise depuis le début. » Paru en 1999 aux éditions Hazan, Le Boîtier de mélancolie est devenu un livre mythique, un ouvrage unique, dans lequel Denis Roche écrivain rejoint Denis Roche photographe.
Cet ouvrage a reçu le prix André Malraux décerné à une création artistique représentant le thème de l'engagement. -
Qui a peur des femmes photographes ? 1839 à 1945
Thomas Galifot, Ulrich Pohlmann
- Hazan
- Photographie
- 14 Octobre 2015
- 9782754108560
Ce catalogue de l'exposition Qui a peur des femmes photographes ? 1839 à 1945 au musée de l'Orangerie et au musée d'Orsay (2015) présente la contribution de ces femmes dans le développement et l'évolution de la photographie.
Les femmes occupent une place de plus en plus éminente dans notre société, j'en suis conscient et heureux. Cette nouvelle exposition qui montre comment, aux XIXe et XXe siècles, les femmes s'emparèrent du médium photographique dans des stratégies d'affirmation artistique et professionnelle, conquérant des territoires jusque-là reservées aux hommes, n'est pas qu'une exposition sur l'histoire des modernité. Elle porte un regard contemporain sur l'histoire de notre temps. Elle fait doublement sens. Extrait de la préface du catalogue par Guy Cogeval, ancien Président des musées d'Orsay et de l'Orangerie.
S'appuyant sur des recherches nouvelles comme sur les nombreuses histoires de la photographie qui, depuis une quarantaine d'années, ont réévalué l'extraordinaire contribution des femmes au développement du medium qu'est la photographie, Le phénomène est en effet appréhendé à travers ses manifestations aussi bien en Europe - essentiellement en France, Grande-Bretagne et Allemagne - qu'aux États-Unis, de l'invention officielle de la photographie en 1839 jusqu'en 1945. -
Girault de Prangey ; photographie
Sylvie Aubenas, Thomas Galifot
- Hazan
- 12 Novembre 2020
- 9782754112000
Catalogue officiel de l'exposition Girault de Prangey photographe (1804-1892) présentée au musée d'Orsay (réouverture le 19 mai 2021 et prolongation de l'exposition au 11 juillet 2021). Oublié pendant plus d'un siècle, le Langrois Joseph-Philibert Girault de Prangey s'est imposé depuis une vingtaine d'années parmi les figures majeures des débuts de la photographie française. Cet aristocrate fortuné qui choisit de se faire peintre et dessinateur, archéologue et historien de l'architecture, savant amateur de plantes et d'oiseaux rares, est aussi un pionnier du daguerréotype. Cette technique, qu'il maîtrise parfaitement dès 1841, lui permet de réaliser une oeuvre dont l'ambition et l'ampleur sont presque incomparable.
Le corpus réalisé par Girault de Prangey compte non moins de 1 000 daguerréotypes répertoriées à ce jour, ce chiffre pouvant augmenter tant son oeuvre demeure mystérieuse. Il a été réalisé en majorité entre 1842 et 1844, lors d'un tour du bassin méditerranéen de l'Italie à l'Égypte en passant par la Grèce, la Turquie, la Syrie, le Liban, Jérusalem et la Palestine.
De manière totalement inédite, cet ensemble est replacé au sein de la production plus large du photographe, restée peu étudiée pour la partie précédant le voyage, et largement inconnue pour celle lui succédant. Est ainsi révélée une oeuvre photographique sur papier d'une variété et d'une qualité insoupçonnées, avant tout inspirée par son domaine et ses jardins. C'est une vision nouvelle de Girault de Prangey qui est ici proposée, celle, plus complète, du grand photographe qu'il a été des années 1840 aux années 1870, et dont ses daguerréotypes spectaculaires ne donnaient qu'une idée partielle.
Première monographie en France consacrée à l'oeuvre photographique de Girault de Prangey, l'exposition du musée d'Orsay et l'ouvrage qui l'accompagne mettent en valeur ces découvertes dans le contexte français des années 1830 aux années 1880 - contexte artistique, archéologique, celui de l'essor de l'édition scientifique illustrée et des sociétés savantes d'archéologie, d'acclimatation et d'horticulture - pour proposer une compréhension résolument neuve de la personnalité de Girault de Prangey et de son évolution en tant qu'artiste. -
Jean-Philippe Charbonnier ; raconter l'autre et l'ailleurs (1944-1983)
Emmanuel De L'Ecotais
- Hazan
- 12 Février 2020
- 9782754111348
Catalogue officiel de l'exposition Jean-Philippe Charbonnier. Photographe de la famille des hommes au pavillon populaire de Montpellier du 5 février au 19 avril 2020.
Jean-Philippe Charbonnier est le grand oublié de la photographie humaniste française. Une rétrospective composée d'environ deux cents oeuvres lui est consacrée au Pavillon Populaire de Montpellier. C'est la première à lui rendre hommage, depuis l'unique exposition organisée par le musée d'Art moderne de la Ville de Paris en 1983, et réalisée à l'époque avec Charbonnier lui-même.
L'étude du fonds d'atelier conservé chez Gamma-Rapho-Keystone a permis de découvrir toute l'étendue du travail protéiforme de Charbonnier. L'exposition et le catalogue qui en rend compte s'articulent autour de quelques grands reportages réalisés en exclusivité pour la revue Réalités. Parmi eux, certains des plus fameux - comme celui sur les hôpitaux psychiatriques - pourront être exposés dans leur totalité, alors que les images les plus dérangeantes n'avaient pas été publiées à l'époque. D'autres seront exposés pour la première fois, et notamment avec des photographies couleur, inédites. Certaines planches contacts révèlent aussi les choix, les recadrages, mais aussi, par leurs légendes détaillées dactylographiées au revers, l'analyse fine et parfois teintée d'humour de l'artiste sur des sujets qu'il traite en profondeur. Photographe tout terrain aussi à l'aise chez les mineurs du nord de la France que dans les coulisses des défilés de Christian Dior, Charbonnier réalisa également d'incroyables photographies de mode, largement méconnues, révélant, entre autres, son talent de metteur en scène.
Enfin et surtout, l'ouvrage montre quel insatiable globe-trotteur fut Charbonnier, qui s'est rendu dans les endroits les plus isolés comme dans les plus grandes villes du monde : de l'Alaska à l'île de Sein, de New York à Kyoto, du désert du Sahara aux supermarchés américains, son regard rencontre celui des gens qu'il photographie, même au milieu d'une foule. C'est là la principale caractéristique qui le distingue d'un Cartier-Bresson par exemple : ses photographies ne sont pas prises « à la sauvette », à l'insu des acteurs d'un « instant fugitif », mais bien en pleine conscience commune de la présence du photographe, et d'une certaine volonté, partagée, de témoigner d'un moment, d'une cause, d'une culture différente. -
Longtemps classé dans la catégorie des reporters au petit bonheur la chance à cause de son inlassable curiosité, qui lui fit arpenter le pavé parisien avec la régularité d'un coucou suisse, Robert Doisneau (1912-1994) a lui-même mis de côté, presque effacé, comme par une excessive discrétion, toute une partie de son travail glané au hasard des rues, dans ces territoires ouvriers qu'il affectionnait au temps où la bagnole n'avait pas encore piqué la place aux piétons.
C'est cette mémoire retrouvée que ce livre propose, nouvelle lecture d'une oeuvre rebondissante en ce qu'elle révèle, par son abondance même, l'originalité d'un homme au vocabulaire gouleyant et qui fut aussi bien l'ami des poètes que des ivrognes. A côté des images devenues classiques, comme le timide minois de Mademoiselle Anita, voici l'occasion de découvrir un Doisneau intrigué par tout ce qui bouge.
Tout ce qui vit. Tout ce qui lui rappelle un peu de son enfance à Gentilly (Val-de-Marne) quand, avec le gros Marcel et Jean-François, le jeune Robert imaginait des rêves de famille. C'est un roman-fleuve, plein de vitamines et riche en images, où flottent les doux souvenirs des jours heureux. C'est aussi le roman-photo de toute une génération immortalisée sur papier et transformée, par la grâce de Robert Doisneau, en une mappemonde visuelle du genre humain.
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Jakob Tuggener ; Fabrik, une épopée industrielle
Martin Gasser
- Hazan
- Catalogue D'exposition
- 1 Juillet 2015
- 9782754108553
Catalogue officiel de l'exposition Jakob Tuggener, Fabrik, une épopée industrielle, 1933-1953 au Pavillon populaire de Montpellier du 1er juillet au 18 octobre 2015. « Poète de l'image, sensible à l'anodin [...] - même dans un domaine comme l'usine », le photographe suisse Jakob Tuggener reste peu connu. Pourtant, la cohérence de son expression personnelle peut être comparée à celle du grand photographe américano-suisse Robert Frank. Le vaste ensemble présenté au Pavillon Populaire de la ville de Montpellier à partir du 30 juin 2015 offre une perspective unique sur l'univers industriel des années 1930 aux années 1950. À cette occasion, cent trente photographies issues du fonds Jakob Tuggener déposé à la Fondation suisse pour la photographie (Winterthour) sont montrées pour la première fois en France. Né à Zurich, Jakob Tuggener (1904-1988) était à la fois photographe, cinéaste et peintre. Sa fructueuse carrière s'est déroulée du début des années 1930 au milieu des années 1970. Principalement influencé par le cinéma expressionniste allemand des années vingt, il a développé un style poétique qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, est devenu un modèle pour nombre de jeunes photographes se réclamant de la photographie subjective. L'artiste suisse, petit-fils de mineur et fils de lithographe, dessinateur industriel dans les années vingt pour la fabrique d'engrenages Maag AG, doit à sa double ascendance son ancrage dans son pays natal, son goût pour les scènes de la vie à la campagne et les événements festifs, tels les éblouissants bals du nouvel an, ainsi que sa prédilection pour la représentation du travail à l'usine, qui l'occupe de manière intensive dès ses débuts jusque dans les années 1950. Jakob Tuggener doit sa grande notoriété en tant que photographe à son livre Fabrik, publié en 1943. Il y propose une vision de la place occupée par l'homme au milieu des machines et du monde de la technique avancée. L'exposition « Jakob Tuggener : Fabrik, une épopée industrielle » et le catalogue qui l'accompagne permettent de mieux faire connaître au public français cette étude photographique originale sur la relation de l'homme avec le monde des machines Le catalogue est le seul ouvrage français entièrement consacré au travail de Jakob Tuggener.
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Magnifiquement conçu et illustré, ce livre propose une perspective nouvelle sur la carrière de William Notman (18261891), le plus grand photographe du Canada au XIXe siècle. Publié pour accompagner une exposition organisée par le musée McCord, il analyse comment Notman a construit son succès grâce à la modernité de son approche de la photographie, approche fondée sur les principes du progrès, de la communication et de l'innovation. Né à Paisley, en Écosse, Notman immigre au Canada en 1856 et, peu après s'être installé à Montréal, il y ouvre un studio qui deviendra le plus important du pays. Sachant tirer parti du potentiel commercial et esthétique de technologies en plein développement, le studio Notman va contribuer à consolider la prééminence socioculturelle de Montréal et jouer un rôle fondamental dans la formation d'une identité nationale canadienne. L'ouvrage reproduit les images emblématiques du photographe, mais aussi beaucoup d'autres, jusqu'ici inédites, du Canada au XIXe siècle. Sept essais, signés par d'éminents spécialistes de Notman, explorent chacun un aspect particulier de son approche visionnaire. Catalogue officiel de l'exposition qui se tiendra au musée McCord, à Montréal, du 4 novembre 2016 au 16 avril 2017.
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The New York school show ; les photographies de l'école de New York 1935-1963
Howard Greenberg, Gilles Mora
- Hazan
- 30 Septembre 2020
- 9782754111867
Catalogue officiel de l'exposition The New York School Show /Les photographes de l'Ecole de New York 1935-1965 au Pavillon populaire Espace Photographique de la ville de Montpellier du 7 octobre 2020 au 10 janvier 2021.
Au début des années 1990, l'historienne américaine de la photographie Jane Livingston a tenté de rassembler, sous le terme d'Ecole photographique de New York, un certain nombre des acteurs de la révolution photographique ayant agité les rues de la mégapole entre 1935 et 1965. Liberté expressive et formelle sans précédent, engagement social et parfois politique assumé, volonté de se lier aux formes picturales et poétiques nouvelles, connaissance approfondie de l'histoire de leur medium et, surtout, ambition d'un langage d'auteur : autant de traits communs assignables à cette génération, dont les fondements sont à trouver dans les oeuvres inaugurales de Walker Evans ou de Henri Cartier-Bresson. Cet ouvrage pousse plus avant la réflexion engagée par Jane Livingston, en réunissant un ensemble de vingt-deux photographes et en présentant leurs oeuvres les plus représentatives de cette Ecole de New York, de Lisette Model et Sid Grossman à Ted Croner ou Helen Levitt, en passant par Diane Arbus, Robert Frank, Saul Leiter, William Klein, Bruce Dadvison, et bien d'autres, souvent méconnus... Avec, pour dénominateur commun, leur fascination pour la vitalité débordante générée par la Grosse Pomme, cette ville à la géogrgraphie mythique qui, selon la légende, ne dort jamais. -
I am a man ; photographies et luttes pour les droits civiques dans le sud des Etats-Unis, 1960-1970
William Ferris
- Hazan
- 17 Octobre 2018
- 9782754114875
Catalogue officiel de l'exposition I am a Man. Photographies et luttes pour les droits civiques dans le Sud des États-Unis, 1960-1970, présentée du 17 octobre 2018 au 6 janvier 2019, au Pavillon Populaire de Montpellier.
1960 : le Sud des États-Unis est le théâtre de la conquête des droits civiques des Noirs américains. La lutte pour abolir la ségrégation raciale a revêtu une importance décisive dans ces états, et est rythmée par des événements fondateurs, souvent dramatiques.
L'admission de James Meredith à l'université du Mississippi, les rassemblements du Ku Klux Klan en Caroline du Nord, la Marche sur Washington pour l'emploi et la liberté, les marches de Selma à Montgomery (Alabama), la grève des éboueurs de Memphis lors desquelles Martin Luther King fut assassiné, ainsi que ses funérailles, marquent le combat des Noirs américains pour leurs droits.
Cette décennie de lutte a été documentée par de nombreux photographes, célèbres, amateurs, ou encore photojournalistes. Ce catalogue réunit des clichés, pour certains inédits, qui sont tout autant de témoins d'une période tumultueuse. Ces photographies dépeignent le quotidien d'une population opprimée dans un Sud qui refuse de lui accorder sa juste place, et ont favorisé la prise de conscience nécessaire à l'élaboration des lois antiségrégationnistes de 1967.
Le catalogue officiel de l'exposition du Pavillon Populaire de Montpellier offre une véritable réflexion concernant de l'influence du média photographique sur l'opinion publique, les luttes sociales et les transformations profondes de la société qui en découlent.