Le catalogue de l'exposition qui se tient au Jeu de Paume à Tours en 2022, avec plus de 250 photographies réalisées après-guerre par Frank Horvat, entre 1950 et 1965.
Né en Italie en 1928, de parents juifs originaires d'Europe centrale, réfugié en Suisse en 1939, Frank Horvat commence la photographie au début des années 1950. De 1952 à 1955, ses premiers voyages au Pakistan, en Inde, en Israël et en Angleterre lui valent de nombreuses parutions dans la presse internationale. Parvenant à capter en gros plans des scènes d'une grande intensité et parfois des lieux interdits, il se révèle un photographe du corps et de l'intime. Une fascination qu'il exprimera aussi dans ses images de mode pour Jardin des modes, Vogue, Harper's Bazaar ou dans les vibrations hallucinées d'un tour du monde effectué en 1962-1963, resté largement inconnu.
Publié à l'occasion de l'exposition au Jeu de Paume-Tours, ce catalogue se concentre sur les quinze premières années de la carrière de Frank Horvat, période durant laquelle il affirme une personnalité hors norme d'auteur-reporter et de photographe de mode. Cet ouvrage constitue la première monographie historique sur l'oeuvre de Frank Horvat, renouvelant la vision et l'analyse de son travail, à travers un ensemble de photographies, de documents inédits et de textes de spécialistes.
Succès mondial vendu à plus de 4 millions d'exemplaires, La Terre vue du ciel du photographe Yann Arthus-Bertrand est une prise de conscience de la splendeur et de la force de notre planète. Ce portrait aérien est aussi une source de méditation et de réflexion qui évolue au fur et à mesure que le monde se transforme. Dans cette nouvelle édition sont réunies 200 photographies de Yann Arthus-Bertrand en regard de textes inédits d'experts sur les grands défis actuels : population mondiale, réfugiés, enjeux de l'agriculture, impact des nouvelles technologies, économie responsable, biodiversité ou encore action militante de la jeunesse pour le climat.
Chaque année, des mois durant, le moine bouddhiste et photographe Matthieu Ricard effectue une retraite dans l'ermitage de Péma Ösel Ling, sur les hauteurs de Katmandou. Immergé dans cette nature spectaculaire, entre les vallées verdoyantes du Népal et la chaîne himalayenne, il reste assis à l'écoute, dans la félicité de la méditation, accueillant la lumière qui s'off re à ses yeux émerveillés. Ce sont ces moments magiques d'harmonie avec la nature que Matthieu Ricard nous invite aujourd'hui à partager à travers une centaine de ses photographies prises à proximité de son ermitage. Un voyage sans mouvement au coeur des contreforts de l'Himalaya népalais. Un voyage visuel et spirituel que vient éclairer une sélection de citations inspirantes.
Un beau livre somme, le plus complet jamais publié sur l'oeuvre magistrale d'August Sander - photographe attaché à révéler son époque (le XXe siècle), et qui fait date dans l'histoire de la photographie.
Né en Allemagne, le photographe portraitiste August Sander (1876-1964) s'est attaché dans sa pratique artistique à transmettre une image fidèle et objective de son époque. Au milieu des années 1920, il s'attelle à un ambitieux projet intitulé « Hommes du XXe siècle » : dresser à grande échelle une chronique documentaire la plus exacte possible de la société. Ainsi, sur plusieurs décennies, August Sander réalise des centaines de portraits de ses contemporains, seuls ou à plusieurs, classés par profession ou selon des critères sociaux ou familiaux et visant à représenter les différentes strates de la société classées en sept groupes différents : « le paysan », « l'artisan », « la femme », « les catégories socioprofessionnelles », « les artistes », « la grande ville », et enfin, sur les thèmes du grand âge, de la maladie et de la mort, « les derniers des hommes ». Remaniée à maintes reprises au fil des années, cette entreprise monumentale l'occupa jusqu'à la fin de sa vie. Elle fut partiellement publiée mais resta inachevée. Dans cette nouvelle édition en un seul volume, la plus complète jamais publiée, sont rassemblés 619 portraits en noir et blanc ainsi qu'une nouvelle analyse de l'oeuvre. Un travail magistral sans équivalent considéré comme un classique de la littérature photographique, unique dans l'histoire de cet art - aussi bien sur le plan du concept que du projet lui-même.
En 2009, l'artiste Thomas Sauvin se lance dans une aventure hors du commun : collecter des négatifs destinés à être détruits dans une zone de recyclage au nord de Pékin. Il achète des sacs au kilo qu'il trie, classe et restaure. Il sauve ainsi de l'oubli près d'un demi-million de photographies anonymes, réalisant à lui seul l'un des travaux d'archive photographique les plus importants en Chine. Sa collection, qu'il nomme «Beijing Silvermine», rayonne depuis au travers de multiples expositions, collaborations et publications. Elle offre ici encore matière à une nouvelle exploration : montrer la vie des Chinois et des Chinoises au fil des âges de la vie. L'artiste et romancier François Durif accompagne ces images anonymes d'un texte sur la trace et la mémoire.
Percevoir (verbe tr.) : saisir, prendre connaissance par les sens, l'intuition ou l'entendement. Les Éditions de La Martinière encouragent les nouveaux talents de la photographie et des arts visuels à travers « Percevoir », une collection de livres qui porte un autre regard sur l'image : mouvante, fragmentaire et multiple, comme le monde qui nous entoure. À chaque artiste, une réponse singulière. Une collection dirigée par Simon Baker, directeur de la maison européenne de la photographie.
Noémie Goudal travaille à la fois la photographie, la vidéo et les installations ; elle construit des images où un élément architectural qui semble archétypal - et pourtant réinventé - vient s'inscrire dans un vaste paysage. Ces architectures en trompe-l'oeil, souvent en deux dimensions, jettent un trouble sur l'image : à l'ambiguïté de la perception répond un sentiment d'étrangeté, encore renforcé par l'absence de présence humaine directe. L'homme n'y est que trace, architecte invisible et bientôt oublié. Ainsi, les images de Noémie Goudal laissent place aux interprétations multiples autant qu'elles interrogent la fragilité de notre présence sur Terre. En parallèle, le philosophe Guillaume Logé livre ses réflexions sur l'articulation du regard avec l'art et l'écologie.
Percevoir (verbe tr.) : saisir, prendre connaissance par les sens, l'intuition ou l'entendement. Les Éditions de La Martinière encouragent les nouveaux talents de la photographie et des arts visuels à travers « Percevoir », une collection de livres qui porte un autre regard sur l'image : mouvante, fragmentaire et multiple, comme le monde qui nous entoure. À chaque artiste, une réponse singulière. Une collection dirigée par Simon Baker, directeur de la maison européenne de la photographie.
La collection Thomas Walther du Museum of Modern Art (New York) est un fonds photographique réunissant près de 350 photographies. Elle s'avère unique non seulement au regard de la qualité exceptionnelle des tirages, exclusivement d'époque, mais aussi parce qu'elle reflète un moment clé de l'histoire de la discipline, à travers une centaine de figures emblématiques de l'avant-garde européenne des années 1920 et 1930 comme Berenice Abbott, Manuel Alvarez Bravo, Claude Cahun, André Kertész, Germaine Krull, Alfred Stieglitz, Paul Strand ou Edward Weston, pour ne citer que les plus connues.
Steve McCurry, photographe défendu par les Éditions de La Martinière depuis de nombreuses années (À la recherche d'un ailleurs, 2020 ; Une vie en images, 2018), signe un nouvel opus réunissant, cette fois, ses plus belles photographies consacrées à l'enfance. Sous son regard attentif et bienveillant, les enfants des quatre coins du monde semblent tantôt porter tout le poids de nos sociétés sur leurs frêles épaules, tantôt incarner la promesse farouche d'un avenir meilleur. Leurs portraits, empreints d'innocence et de fraîcheur, parleront à tous les lecteurs.
25 rencontres entre des femmes et des hommes passionnés et des sites forts d'une histoire mais en péril.
Le Parlement adopte, le 2 juillet 1996, la loi donnant naissance à la Fondation du patrimoine. Une politique volontariste est en effet plus que nécessaire en matière de préservation du patrimoine rural. Ce « petit » patrimoine - qu'il s'agisse d'un pressoir, d'une église, d'un vitrail ou d'une cloche, d'un lavoir, d'un château, d'une calèche ou d'un bateau - est alors bien négligé. Cette nouvelle structure est chargée de sensibiliser les citoyens aux nombreux trésors qui embellissent leur quotidien, de les accompagner dans leurs efforts pour les sauvegarder afin de le transmettre aux générations futures. Depuis 1996, plus de 34 000 sites ont ainsi pu être sauvés.
Pour marquer les 25 ans de la Fondation, Guy Sallavuard nous plonge dans l'histoire de 25 sites surprenants et met en valeur la passion et l'engagement des 25 personnalités qui ont permis la préservation et parfois la création de ces chefs-d'oeuvre, un temps en péril. De la Cathédrale Dol de Bretagne à fort Cigogne au Glénan, de la synagogue de Thann à l'atelier de Rosa Bonheur, en passant par l'abbaye de Lerins, les jardins du Rayol ou encore le canal du Midi... sous la plume experte de l'auteur, et l'oeil averti des photographes Guillaume de Laubier et Thomas Jorion, ces lieux, plus ou moins connus, se dévoilent et déploient toute leur beauté, comme leur fragilité.
Cet ouvrage nous permet de poser un autre regard sur le patrimoine de proximité, celui qui nous entoure au quotidien. En plaçant l'humain au coeur des textes et des images, il nous prouve également l'importance de l'implication de chacun, parce que ces trésors sont un bien commun et qu'ils racontent l'histoire de France.
Le Parlement adopte, le 2 juillet 1996, la loi donnant naissance à la Fondation du patrimoine. Une politique volontariste est en effet plus que nécessaire en matière de préservation du patrimoine rural. Ce « petit » patrimoine - qu'il s'agisse d'un pressoir, d'une église, d'un vitrail ou d'une cloche, d'un lavoir, d'un château, d'une calèche ou d'un bateau - est alors bien négligé. Cette nouvelle structure est chargée de sensibiliser les citoyens aux nombreux trésors qui embellissent leur quotidien, de les accompagner dans leurs efforts pour les sauvegarder afin de le transmettre aux générations futures. Depuis 1996, plus de 34 000 sites ont ainsi pu être sauvés.
Pour marquer les 25 ans de la Fondation, Guy Sallavuard nous plonge dans l'histoire de 25 sites surprenants et met en valeur la passion et l'engagement des 25 personnalités qui ont permis la préservation et parfois la création de ces chefs-d'oeuvre, un temps en péril. De la Cathédrale Dol de Bretagne à fort Cigogne au Glénan, de la synagogue de Thann à l'atelier de Rosa Bonheur, en passant par l'abbaye de Lerins, les jardins du Rayol ou encore le canal du Midi... sous la plume experte de l'auteur, et l'oeil averti des photographes Guillaume de Laubier et Thomas Jorion, ces lieux, plus ou moins connus, se dévoilent et déploient toute leur beauté, comme leur fragilité.
Cet ouvrage nous permet de poser un autre regard sur le patrimoine de proximité, celui qui nous entoure au quotidien. En plaçant l'humain au coeur des textes et des images, il nous prouve également l'importance de l'implication de chacun, parce que ces trésors sont un bien commun et qu'ils racontent l'histoire de France.
Arts et Métiers et son fabuleux décor de sous-marin, Concorde et sa Déclaration des droits de l'Homme en céramique, le vitrail de la poule russe à Madeleine, l'immense bouche en mosaïque à Saint-Lazare ou encore cet édicule revisité et paré de perles en verre de Murano à Palais Royal... Le réseau de transports parisien commande et accueille en son sein tant d'autres oeuvres imaginées par des artistes français et du monde entier qui ponctuent et enrichissent les trajets souterrains des Parisiens et des touristes. C'est en confiant, en 1900, la création des édicules à l'architecte Hector Guimard, grand représentant de l'Art nouveau, que la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP) marque un acte fondateur. Elle signe par là son adhésion totale à un art gratuit, accessible à tous, émouvant, surprenant, ambitieux.
Cette démarche culturelle immersive et cette ouverture artistique continuent aujourd'hui d'être défendues par la RATP. En témoigne la vingtaine de ces créations sélectionnées pour cet ouvrage. Chacune porte en elle sa propre histoire et son propre lien avec son commanditaire : qu'elles réinterprètent l'existant, qu'elles se réfèrent à la mémoire, qu'elles nous plongent dans un monde onirique, ou qu'elles s'inscrivent dans le cadre d'un échange international, ces oeuvres rayonnent et changent imperceptiblement nos déplacements.
Anaël Pigeat nous emmène à la rencontre des artistes et leur donne la parole. Elle raconte leur processus créatif, met à l'honneur le travail des artisans associés et les innovations trouvées, et pointe également les nombreuses contraintes liées à l'espace même du métro. Le photographe Philippe Garcia pose un regard contemporain sur ces oeuvres. Il les replace dans leur environnement, puis s'approche pour nous donner à voir la noblesse de la matière et du geste.
« Osons l'altruisme, osons le mettre au coeur de nos décisions et de nos institutions et, avant tout, au coeur de notre contemplation ».
Matthieu Ricard.
À travers 40 photographies en noir et blanc, le moine bouddhiste et photographe Matthieu Ricard nous invite à cette contemplation. Il nous entraîne dans l'immensité inaltérée des paysages du Tibet, du Bhoutan, du Népal ou d'ailleurs. ll saisit la tendresse d'un maître spirituel rayonnant de bonté ou d'un enfant au regard innocent. Ses photographies lumineuses, empreintes d'harmonie, nous immergent dans un univers de paix, propice à la spiritualité. Ponctuées de pensées choisies, elles sont un hymne à la plénitude et nous portent vers des valeurs aussi fondamentales que la considération d'autrui ou la bienveillance.
En mêlant les photographies emblématiques de Lucien Clergue et les documents qui témoignent de ses liens privilégiés avec le monde de l'art et de la littérature, comme Picasso, Cocteau ou Roland Barthes, cet ouvrage apporte un éclairage novateur, original et inédit sur ce photographe à la popularité incontestable. Le livre s'organise autour des thèmes chers à l'auteur, comme la ville d'Arles, la Camargue, la corrida, et des actions qu'il a menées en faveur de la photographie avec la création, en 1970, des Rencontres internationales de la photographie d'Arles, devenues depuis le rendez-vous incontournable du monde de l'image.
En accueillant Lucien Clergue dans ses rangs, en 2006, l'Académie des beaux-arts a reconnu la vie et l'ouvre d'un homme qui a beaucoup donné à la photographie. La publication de cet ouvrage accompagne cette consécration.
Né à Arles en 1934, Lucien Clergue est à lui seul un monument de la photographie en France. Photographe amoureux d'Arles et de la Camargue, passionné par la tauromachie. Surtout connu pour son travail sur le nu, sa carrière commence véritablement en 1957, lorsque les éditions Seghers publient son premier album de photos de nus, Corps mémorables, avec une couverture réalisée par son ami Picasso, des poèmes d'Éluard et un poème liminaire de Cocteau, le posant ainsi dans le monde des arts et de la photo. Introduit aux États-Unis par Edward Steichen, exposé de New York à Tokyo et enseignant dans le monde entier, il fonde et dirige jusqu'en 1995 Les Rencontres d'Arles. Le texte a été rédigé par Lucien Clergue, en collaboration avec Gabriel Bauret, commissaire d'exposition indépendant, notamment pour la MEP.
« Je suis le cycle qui ne finit pas, l'origine, votre nécessité vitale, la source de l'émerveillement, je suis l'Eau multiple. Je frôle l'infiniment grand, parle à l'infiniment petit, je suis le trait d'union de tous les commencements, je suis l'intention de l'univers. Je suis cette énergie mouvante portée par notre planète bleue. Prenez soin de moi, car je suis en vous, je suis vous. Protégez-moi, protégez notre fabuleux berceau d'azur où ses mystères vibrent de beauté. Je suis le passeur de Vie, la source de votre Humanité. » Ainsi pourraient être les mots que nous adresse l'eau, source de vie, force vitale de la Terre. Fascinée par cet élément, l'ingénieure et photographe Stéphanie Reiss lui rend hommage dans ce bel ouvrage. Ses photographies, qui éveillent l'imaginaire et convoquent la sérénité, offrent une vision poétique de l'eau à laquelle des artistes, des scientifiques et des ambassadeurs de l'environnement associent leurs textes qui émerveillent ou questionnent. Et si une poésie du réel nous permettait de réenchanter notre monde, de considérer la nature en fonction non plus de ce que nous pouvons en tirer mais de ce que nous pouvons en apprendre ?
De l'Afghanistan à l'Éthiopie, de la Chine au Guatemala, le photographe américain Steve McCurry parcourt le monde depuis quarante ans. Nous reconnaissons ses photographies au premier coup d'oeil par leurs couleurs et leur composition. Au coeur de son objectif, un seul sujet : la force et la fragilité de l'humanité.
"La vie spirituelle de Matthieu et son appareil photo ne font qu'un, de là surgissent ces images fugitives et éternelles".
Henri Cartier-Bresson.
Scientifique de formation, Matthieu Ricard s'est établi en Inde en 1967. Depuis, il n'a cessé de photographier l'Himalaya, les maîtres spirituels du bouddhisme tibétain et leur monde. A l'âge de 30 ans, devenu moine bouddhiste, il a bénéficié d'un accès privilégié à la vie intime des monastères bouddhistes, des communautés nomades, des lieux sacrés et des sites naturels les plus reculés de l'Himalaya.
Un demi-siècle dans l'Himalaya retrace, à travers textes et images, le parcours personnel de Matthieu Ricard. Une vie dédiée au monde himalayen, à la spiritualité, au peuple tibétain et à sa culture. Cet ouvrage est une référence, une somme photographique sur les traces des grands maîtres du bouddhisme et un hommage éclatant à l'Himalaya.
Le seul livre sur les premiers clichés de Jacques-Henri Lartigue, pris lorsqu'il était enfant et adolescent.
Jacques Henri Lartigue (1894-1986) est âgé de 8 ans à peine lorsque son père lui offre son premier appareil photo. Rapidement, l'enfant commence à photographier sa vie de famille exubérante et joyeuse, le beau monde du tout-Paris, les débuts de l'aviation ou encore de trépidantes courses automobiles. Ses premiers clichés témoignent déjà de son sens du cadrage, de son attrait pour le geste en mouvement et la vitesse. Lartigue documente minutieusement sa vie, ses clichés dans des chroniques écrites qu'il poursuivra soixante-dix ans durant. Cet ouvrage, rassemblant ses premières photographies, ses extraits de journaux intimes et albums, dresse le portrait d'un témoin fin de siècle devenu l'un des photographes les plus célèbres du XXe siècle.
Elsa & Johanna est un duo créatif formé par les photographes, artistes plasticiennes et réalisatrices Elsa Parra et Johanna Benaïnous. Alternant tour à tour les rôles de modèle et photographe, elles se mettent en scène dans des autofictions énigmatiques et troublantes. Chaque série leur permet d'interroger la place du couple, mais aussi d'explorer les différentes assignations sociales produites par un territoire. Une démarche qui les conduit à se fondre dans le paysage partout dans le monde, aux États-Unis, au Canada, en Allemagne... La romancière Fanny Taillandier prête une voix collective puissante à ces images multiples.
Lorsque Diane Arbus meurt en 1971, à l'âge de quarante-huit ans, elle exerce déjà une influence significative - qui tient même de la légende - sur les passionnés de photographie, alors même qu'un nombre encore relativement limité de ses photos les plus importantes ont été publiées. La parution de Diane Arbus (publié en français par les Editions du Chêne en 1973), tout comme la rétrospective posthume du Museum of Modern Art de New York, permet au grand public de découvrir la portée et la puissance de son oeuvre. La réaction est sans précédent. La publication de cette monographie de quatre-vingts photos a été dirigée et conçue par un ami et collègue de Diane Arbus, le peintre Marvin Israel, et par sa fille, Doon Arbus. En créant ce livre, leur objectif était d'être aussi fidèle que possible aux critères utilisés par Diane Arbus pour juger sa propre oeuvre et à la manière dont elle espérait qu'on la verrait. Le livre est devenu un classique universel. Diane Arbus: une Monographie, un chef-d'oeuvre intemporel traduit en cinq langues, demeure à la base de sa réputation internationale. Près d'un demi-siècle plus tard, les photographies d'Arbus suscitent toujours la même fascination, et les mêmes controverses. Elles pénètrent au plus profond de nous-mêmes avec la force d'une rencontre personnelle et, ce faisant, elles transforment la manière dont nous voyons le monde et les gens qui nous entourent.
Le livre-rétrospective de 50 ans de voyages du photographe dans l'empire du Milieu.
Chines retrace, sur plus de cinquante ans, les nombreux séjours que fit le photographe Marc Riboud dans l'empire du Milieu. Dès son premier voyage en 1957, les avertissements n'ont pas manqué: "Vous ne verrez que ce que les Chinois voudront bien vous montrer, [...] un décor préparé à l'avance..." Il est vrai qu'un Européen ne se déplace pas en Chine comme il le ferait ailleurs, surtout dans ces années-là. Mais à force d'insistance polie, de patience, de diplomatie, le photographe a obtenu de pénétrer dans les habitations, les écoles, les musées, de déambuler de jour comme de nuit à Pékin ou à Shanghai, d'assister au spectacle qu'offrent les campagnes ou les usines... Les images incroyables livrées ici témoignent du quotidien des Chinois avant que n'ait lieu le "Grand Bond en avant" instauré par Mao Zedong en 1958. S'ensuivirent d'autres séjours sur plusieurs décennies jusqu'en 2010 et avec eux, bien entendu, d'innombrables photographies, témoins aujourd'hui des promesses de l'Histoire. À travers plus de 350 clichés en noir et blanc et en couleurs, Marc Riboud dresse un portrait passionnant, car vivant, de ces Chine(s) multiples. Des images chargées de beauté, de force et de vérité.
Depuis 2002, Sebastião Salgado s'est intéressé aux lieux de collecte des grains de café dans le monde. Il a ainsi visité de nombreuses exploitations qui privilégient des échanges et une croissance équitables, qui s'attachent à perfectionner la qualité du produit pour améliorer la qualité de vie. Les vibrantes photographies de Salgado visent à transmettre l'idée que, pour ces cultivateurs, la culture, la récolte, le séchage et la sélection du café relèvent moins de simples activités que de rituels profondément ancrés dans la tradition. D'Afrique (Tanzanie et Éthiopie), d'Asie (Inde et Chine) et d'Amérique (Brésil, Guatemala, Nouvelle-Guinée, Colombie, Costa Rica), Salgado nous fait voyager dans de magnifiques paysages ruraux où la présence humaine est aussi respectueuse que discrète.
Sebastião Salgado est né en 1944 à Aimorés, dans l'État de Minas Gerais au Brésil. Il vit actuellement à Paris. Après des études d'économie, Salgado débute une carrière de photographe professionnel dès 1973, pour les agences Sygma, Gamma et Magnum Photos. En 1994, il crée, avec sa femme Lélia Wanick Salgado, sa propre agence : Amazonas images.
Infatigable témoin de la détresse et de la beauté du monde, Sebastião Salgado s'est incontestablement imposé ces dernières années comme un des plus grands photographes contemporains. Depuis 2004, il travaille sur son ambitieux projet, Genesis, rassemblant des images de paysages naturels intacts et sauvages, ainsi que de communautés attachées à des modes de vie ancestraux. Il a déjà publié plusieurs ouvrages aux Éditions de La Martinière, dont La Main de l'homme (1993), Terra (1997), Exodes (2000) et Les Voies du bonheur (2010).
Sabine Weiss est la dernière représentante de l'école humaniste française d'après-guerre, courant qui rassemble des photographes comme Robert Doisneau, Willy Ronis et Édouard Boubat. Réalisée à l'aide des archives personnelles de Sabine Weiss et à l'occasion de l'exposition présentée au Château de Tours, ce catalogue (français - anglais) s'attachera à retracer le parcours et le métier de cette femme d'exception, à travers photographies et documents originaux.
Marguerite Bornhauser aime nous promener à la surface du monde : textures, détails et, bien sûr, couleurs, sa signature la plus évidente à qui contemple ses photographies pour la première fois. Une image d'ici évoquera un ailleurs, une image lointaine nous semblera familière. Et toutes ces pistes brouillées nous conduisent sur le chemin de la fiction... L'ouvrage proposera un parcours au fil de ses séries When Black is burned, Journal de confinement, Moisson rouge, le Bruit des cactus, Plastic Colors... Le musicien et compositeur Flavien Berger offre à cet opus un poème, Étoile rétine, qui vient résonner avec l'univers coloré de Marguerite Bornhauser.