Chronorama. Trésors photographiques du XXe siècle offre un panorama de l'histoire de l'art et de la mode à partir des archives de la Collection Pinault et de Condé Nast. Cet ouvrage de référence rassemble plus de 400 images, signées par les plus grands noms de la photographie - Irving Penn, Helmut Newton, Horst P.Horst, LeeMiller, Edward Steichen... - pour Mademoiselle, House & Garden, Glamour, GQ, Vanity Fair et Vogue.
La version collector de l'un des best-sellers du moine-photographe Matthieu Ricard. Pendant un demi-siècle, celui-ci a photographié l'intimité des monastères bouddhiques, la majesté des sommets himalayens du Népal, l'immensité des hauts plateaux du Tibet ou la nature sauvage du royaume du Bhoutan. Il a partagé la vie des moines, des paysans, des nomades et s'est consacré à de nombreux projets humanitaires. Cette somme photographique de 350 images, accompagnée de textes dans lesquels il retrace son parcours personnel, est un hommage éclatant à la sagesse, à la compassion et à l'Himalaya. Un témoignage qui est aussi l'oeuvre d'une vie.
Le catalogue de l'exposition qui se tient au Jeu de Paume à Tours en 2022, avec plus de 250 photographies réalisées après-guerre par Frank Horvat, entre 1950 et 1965.
Né en Italie en 1928, de parents juifs originaires d'Europe centrale, réfugié en Suisse en 1939, Frank Horvat commence la photographie au début des années 1950. De 1952 à 1955, ses premiers voyages au Pakistan, en Inde, en Israël et en Angleterre lui valent de nombreuses parutions dans la presse internationale. Parvenant à capter en gros plans des scènes d'une grande intensité et parfois des lieux interdits, il se révèle un photographe du corps et de l'intime. Une fascination qu'il exprimera aussi dans ses images de mode pour Jardin des modes, Vogue, Harper's Bazaar ou dans les vibrations hallucinées d'un tour du monde effectué en 1962-1963, resté largement inconnu.
Publié à l'occasion de l'exposition au Jeu de Paume-Tours, ce catalogue se concentre sur les quinze premières années de la carrière de Frank Horvat, période durant laquelle il affirme une personnalité hors norme d'auteur-reporter et de photographe de mode. Cet ouvrage constitue la première monographie historique sur l'oeuvre de Frank Horvat, renouvelant la vision et l'analyse de son travail, à travers un ensemble de photographies, de documents inédits et de textes de spécialistes.
Chaque année, des mois durant, le moine bouddhiste et photographe Matthieu Ricard effectue une retraite dans l'ermitage de Péma Ösel Ling, sur les hauteurs de Katmandou. Immergé dans cette nature spectaculaire, entre les vallées verdoyantes du Népal et la chaîne himalayenne, il reste assis à l'écoute, dans la félicité de la méditation, accueillant la lumière qui s'off re à ses yeux émerveillés. Ce sont ces moments magiques d'harmonie avec la nature que Matthieu Ricard nous invite aujourd'hui à partager à travers une centaine de ses photographies prises à proximité de son ermitage. Un voyage sans mouvement au coeur des contreforts de l'Himalaya népalais. Un voyage visuel et spirituel que vient éclairer une sélection de citations inspirantes.
Photographe officiel du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères pendant près de 40 ans, Frédéric de La Mure a capturé les grands moments de l'histoire internationale. Il a vu le monde changer et il lui a donné, notamment, la célèbre image de François Mitterrand et Helmut Kohl, main dans la main à Verdun en 1984, celle de la place Tahir du Caire envahie par la foule pendant la révolution égyptienne en 2011 ou encore celle de l'Accord de Paris de décembre 2015... Cet ouvrage donne à voir la grande et les petites histoires de notre monde contemporain. En support de ces images inédites, Frédéric de La Mure nous raconte ses souvenirs sur le terrain. Un texte documenté signé de la journaliste Isabelle Lasserre, rédactrice en chef adjoint du service de politique étrangère du Figaro, Prix de la presse diplomatique en 1999, remet les événements dans le contexte de leur époque.
Succès mondial vendu à plus de 4 millions d'exemplaires, La Terre vue du ciel du photographe Yann Arthus-Bertrand est une prise de conscience de la splendeur et de la force de notre planète. Ce portrait aérien est aussi une source de méditation et de réflexion qui évolue au fur et à mesure que le monde se transforme. Dans cette nouvelle édition sont réunies 200 photographies de Yann Arthus-Bertrand en regard de textes inédits d'experts sur les grands défis actuels : population mondiale, réfugiés, enjeux de l'agriculture, impact des nouvelles technologies, économie responsable, biodiversité ou encore action militante de la jeunesse pour le climat.
Un beau livre somme, le plus complet jamais publié sur l'oeuvre magistrale d'August Sander - photographe attaché à révéler son époque (le XXe siècle), et qui fait date dans l'histoire de la photographie.
Né en Allemagne, le photographe portraitiste August Sander (1876-1964) s'est attaché dans sa pratique artistique à transmettre une image fidèle et objective de son époque. Au milieu des années 1920, il s'attelle à un ambitieux projet intitulé « Hommes du XXe siècle » : dresser à grande échelle une chronique documentaire la plus exacte possible de la société. Ainsi, sur plusieurs décennies, August Sander réalise des centaines de portraits de ses contemporains, seuls ou à plusieurs, classés par profession ou selon des critères sociaux ou familiaux et visant à représenter les différentes strates de la société classées en sept groupes différents : « le paysan », « l'artisan », « la femme », « les catégories socioprofessionnelles », « les artistes », « la grande ville », et enfin, sur les thèmes du grand âge, de la maladie et de la mort, « les derniers des hommes ». Remaniée à maintes reprises au fil des années, cette entreprise monumentale l'occupa jusqu'à la fin de sa vie. Elle fut partiellement publiée mais resta inachevée. Dans cette nouvelle édition en un seul volume, la plus complète jamais publiée, sont rassemblés 619 portraits en noir et blanc ainsi qu'une nouvelle analyse de l'oeuvre. Un travail magistral sans équivalent considéré comme un classique de la littérature photographique, unique dans l'histoire de cet art - aussi bien sur le plan du concept que du projet lui-même.
Cafés et bistrots sont des bulles ouvertes sur le monde. Les visages et les lieux racontent leur quotidien, un territoire, des cultures. L'itinéraire photographique de Pierrick Bourgault se glisse dans des univers intimistes parfois insolites, souvent chaleureux, toujours d'une infinie diversité et précieux pour la qualité de la vie. Ces bistrots à vins, bars-concerts, cafés urbains ou ruraux ont une âme : celle des femmes et des hommes qui les ont fondés, qui y travaillent, qui les fréquentent. L'humanité se reflète dans leurs miroirs et sur le zinc de leurs comptoirs, à la hauteur du coude et du coeur.
Écrivain et photographe, Pierrick Bourgault a publié une quinzaine d'ouvrages sur les cafés et bistrots. Il raconte les soirées épiques d'estaminets mythiques et les jours ordinaires, et nous invite à pousser la porte de ces microcosmes singuliers. Son site : www.monbar.net
En mêlant les photographies emblématiques de Lucien Clergue et les documents qui témoignent de ses liens privilégiés avec le monde de l'art et de la littérature, comme Picasso, Cocteau ou Roland Barthes, cet ouvrage apporte un éclairage novateur, original et inédit sur ce photographe à la popularité incontestable. Le livre s'organise autour des thèmes chers à l'auteur, comme la ville d'Arles, la Camargue, la corrida, et des actions qu'il a menées en faveur de la photographie avec la création, en 1970, des Rencontres internationales de la photographie d'Arles, devenues depuis le rendez-vous incontournable du monde de l'image.
En accueillant Lucien Clergue dans ses rangs, en 2006, l'Académie des beaux-arts a reconnu la vie et l'ouvre d'un homme qui a beaucoup donné à la photographie. La publication de cet ouvrage accompagne cette consécration.
Né à Arles en 1934, Lucien Clergue est à lui seul un monument de la photographie en France. Photographe amoureux d'Arles et de la Camargue, passionné par la tauromachie. Surtout connu pour son travail sur le nu, sa carrière commence véritablement en 1957, lorsque les éditions Seghers publient son premier album de photos de nus, Corps mémorables, avec une couverture réalisée par son ami Picasso, des poèmes d'Éluard et un poème liminaire de Cocteau, le posant ainsi dans le monde des arts et de la photo. Introduit aux États-Unis par Edward Steichen, exposé de New York à Tokyo et enseignant dans le monde entier, il fonde et dirige jusqu'en 1995 Les Rencontres d'Arles. Le texte a été rédigé par Lucien Clergue, en collaboration avec Gabriel Bauret, commissaire d'exposition indépendant, notamment pour la MEP.
La collection Thomas Walther du Museum of Modern Art (New York) est un fonds photographique réunissant près de 350 photographies. Elle s'avère unique non seulement au regard de la qualité exceptionnelle des tirages, exclusivement d'époque, mais aussi parce qu'elle reflète un moment clé de l'histoire de la discipline, à travers une centaine de figures emblématiques de l'avant-garde européenne des années 1920 et 1930 comme Berenice Abbott, Manuel Alvarez Bravo, Claude Cahun, André Kertész, Germaine Krull, Alfred Stieglitz, Paul Strand ou Edward Weston, pour ne citer que les plus connues.
Steve McCurry, photographe défendu par les Éditions de La Martinière depuis de nombreuses années (À la recherche d'un ailleurs, 2020 ; Une vie en images, 2018), signe un nouvel opus réunissant, cette fois, ses plus belles photographies consacrées à l'enfance. Sous son regard attentif et bienveillant, les enfants des quatre coins du monde semblent tantôt porter tout le poids de nos sociétés sur leurs frêles épaules, tantôt incarner la promesse farouche d'un avenir meilleur. Leurs portraits, empreints d'innocence et de fraîcheur, parleront à tous les lecteurs.
Quand l'art de la photographie se conjugue avec l'art du maquillage cela donne un ouvrage profondément original et troublant.
Damien Dufresne, dont les photos ont fait le tour du monde, vit en Chine depuis plusieurs années. Il s'est passionné pour la symbolique chinoise des couleurs et du maquillage, fruit d'une tradition millénaire, et l'a mêlée à sa sensibilité et à sa propre expérience. Ces photographies de visages peints, mais aussi d'objets traditionnels mis en scène et de silhouettes, étonnent, émeuvent, troublent, dérangent parfois. Mais, surprise et tour de force, le résultat final donne au lecteur le sentiment d'une étrange harmonie.
Après avoir travaillé dans l'univers du luxe, de la beauté, de la haute couture (Dior, YSL, Chanel...), Damien Dufresne a décidé de devenir photographe en 2010. Aujourd'hui, après cinq expositions personnelles et deux ouvrages publiés par les éditions Assouline, ses photos sont distribuées dans le monde entier. Damien Dufresne a travaillé à Paris, Milan, Séoul, Tokyo et New York. Aujourd'hui, il vit et travaille à Shanghai.
De l'Afghanistan à l'Éthiopie, de la Chine au Guatemala, le photographe américain Steve McCurry parcourt le monde depuis quarante ans. Nous reconnaissons ses photographies au premier coup d'oeil par leurs couleurs et leur composition. Au coeur de son objectif, un seul sujet : la force et la fragilité de l'humanité.
25 rencontres entre des femmes et des hommes passionnés et des sites forts d'une histoire mais en péril.
Le Parlement adopte, le 2 juillet 1996, la loi donnant naissance à la Fondation du patrimoine. Une politique volontariste est en effet plus que nécessaire en matière de préservation du patrimoine rural. Ce « petit » patrimoine - qu'il s'agisse d'un pressoir, d'une église, d'un vitrail ou d'une cloche, d'un lavoir, d'un château, d'une calèche ou d'un bateau - est alors bien négligé. Cette nouvelle structure est chargée de sensibiliser les citoyens aux nombreux trésors qui embellissent leur quotidien, de les accompagner dans leurs efforts pour les sauvegarder afin de le transmettre aux générations futures. Depuis 1996, plus de 34 000 sites ont ainsi pu être sauvés.
Pour marquer les 25 ans de la Fondation, Guy Sallavuard nous plonge dans l'histoire de 25 sites surprenants et met en valeur la passion et l'engagement des 25 personnalités qui ont permis la préservation et parfois la création de ces chefs-d'oeuvre, un temps en péril. De la Cathédrale Dol de Bretagne à fort Cigogne au Glénan, de la synagogue de Thann à l'atelier de Rosa Bonheur, en passant par l'abbaye de Lerins, les jardins du Rayol ou encore le canal du Midi... sous la plume experte de l'auteur, et l'oeil averti des photographes Guillaume de Laubier et Thomas Jorion, ces lieux, plus ou moins connus, se dévoilent et déploient toute leur beauté, comme leur fragilité.
Cet ouvrage nous permet de poser un autre regard sur le patrimoine de proximité, celui qui nous entoure au quotidien. En plaçant l'humain au coeur des textes et des images, il nous prouve également l'importance de l'implication de chacun, parce que ces trésors sont un bien commun et qu'ils racontent l'histoire de France.
Le Parlement adopte, le 2 juillet 1996, la loi donnant naissance à la Fondation du patrimoine. Une politique volontariste est en effet plus que nécessaire en matière de préservation du patrimoine rural. Ce « petit » patrimoine - qu'il s'agisse d'un pressoir, d'une église, d'un vitrail ou d'une cloche, d'un lavoir, d'un château, d'une calèche ou d'un bateau - est alors bien négligé. Cette nouvelle structure est chargée de sensibiliser les citoyens aux nombreux trésors qui embellissent leur quotidien, de les accompagner dans leurs efforts pour les sauvegarder afin de le transmettre aux générations futures. Depuis 1996, plus de 34 000 sites ont ainsi pu être sauvés.
Pour marquer les 25 ans de la Fondation, Guy Sallavuard nous plonge dans l'histoire de 25 sites surprenants et met en valeur la passion et l'engagement des 25 personnalités qui ont permis la préservation et parfois la création de ces chefs-d'oeuvre, un temps en péril. De la Cathédrale Dol de Bretagne à fort Cigogne au Glénan, de la synagogue de Thann à l'atelier de Rosa Bonheur, en passant par l'abbaye de Lerins, les jardins du Rayol ou encore le canal du Midi... sous la plume experte de l'auteur, et l'oeil averti des photographes Guillaume de Laubier et Thomas Jorion, ces lieux, plus ou moins connus, se dévoilent et déploient toute leur beauté, comme leur fragilité.
Cet ouvrage nous permet de poser un autre regard sur le patrimoine de proximité, celui qui nous entoure au quotidien. En plaçant l'humain au coeur des textes et des images, il nous prouve également l'importance de l'implication de chacun, parce que ces trésors sont un bien commun et qu'ils racontent l'histoire de France.
Lorsque Diane Arbus meurt en 1971, à l'âge de quarante-huit ans, elle exerce déjà une influence significative - qui tient même de la légende - sur les passionnés de photographie, alors même qu'un nombre encore relativement limité de ses photos les plus importantes ont été publiées. La parution de Diane Arbus (publié en français par les Editions du Chêne en 1973), tout comme la rétrospective posthume du Museum of Modern Art de New York, permet au grand public de découvrir la portée et la puissance de son oeuvre. La réaction est sans précédent. La publication de cette monographie de quatre-vingts photos a été dirigée et conçue par un ami et collègue de Diane Arbus, le peintre Marvin Israel, et par sa fille, Doon Arbus. En créant ce livre, leur objectif était d'être aussi fidèle que possible aux critères utilisés par Diane Arbus pour juger sa propre oeuvre et à la manière dont elle espérait qu'on la verrait. Le livre est devenu un classique universel. Diane Arbus: une Monographie, un chef-d'oeuvre intemporel traduit en cinq langues, demeure à la base de sa réputation internationale. Près d'un demi-siècle plus tard, les photographies d'Arbus suscitent toujours la même fascination, et les mêmes controverses. Elles pénètrent au plus profond de nous-mêmes avec la force d'une rencontre personnelle et, ce faisant, elles transforment la manière dont nous voyons le monde et les gens qui nous entourent.
« Osons l'altruisme, osons le mettre au coeur de nos décisions et de nos institutions et, avant tout, au coeur de notre contemplation ».
Matthieu Ricard.
À travers 40 photographies en noir et blanc, le moine bouddhiste et photographe Matthieu Ricard nous invite à cette contemplation. Il nous entraîne dans l'immensité inaltérée des paysages du Tibet, du Bhoutan, du Népal ou d'ailleurs. ll saisit la tendresse d'un maître spirituel rayonnant de bonté ou d'un enfant au regard innocent. Ses photographies lumineuses, empreintes d'harmonie, nous immergent dans un univers de paix, propice à la spiritualité. Ponctuées de pensées choisies, elles sont un hymne à la plénitude et nous portent vers des valeurs aussi fondamentales que la considération d'autrui ou la bienveillance.
Noémie Goudal travaille à la fois la photographie, la vidéo et les installations ; elle construit des images où un élément architectural qui semble archétypal - et pourtant réinventé - vient s'inscrire dans un vaste paysage. Ces architectures en trompe-l'oeil, souvent en deux dimensions, jettent un trouble sur l'image : à l'ambiguïté de la perception répond un sentiment d'étrangeté, encore renforcé par l'absence de présence humaine directe. L'homme n'y est que trace, architecte invisible et bientôt oublié. Ainsi, les images de Noémie Goudal laissent place aux interprétations multiples autant qu'elles interrogent la fragilité de notre présence sur Terre. En parallèle, le philosophe Guillaume Logé livre ses réflexions sur l'articulation du regard avec l'art et l'écologie.
Percevoir (verbe tr.) : saisir, prendre connaissance par les sens, l'intuition ou l'entendement. Les Éditions de La Martinière encouragent les nouveaux talents de la photographie et des arts visuels à travers « Percevoir », une collection de livres qui porte un autre regard sur l'image : mouvante, fragmentaire et multiple, comme le monde qui nous entoure. À chaque artiste, une réponse singulière. Une collection dirigée par Simon Baker, directeur de la maison européenne de la photographie.
En 2009, l'artiste Thomas Sauvin se lance dans une aventure hors du commun : collecter des négatifs destinés à être détruits dans une zone de recyclage au nord de Pékin. Il achète des sacs au kilo qu'il trie, classe et restaure. Il sauve ainsi de l'oubli près d'un demi-million de photographies anonymes, réalisant à lui seul l'un des travaux d'archive photographique les plus importants en Chine. Sa collection, qu'il nomme «Beijing Silvermine», rayonne depuis au travers de multiples expositions, collaborations et publications. Elle offre ici encore matière à une nouvelle exploration : montrer la vie des Chinois et des Chinoises au fil des âges de la vie. L'artiste et romancier François Durif accompagne ces images anonymes d'un texte sur la trace et la mémoire.
Percevoir (verbe tr.) : saisir, prendre connaissance par les sens, l'intuition ou l'entendement. Les Éditions de La Martinière encouragent les nouveaux talents de la photographie et des arts visuels à travers « Percevoir », une collection de livres qui porte un autre regard sur l'image : mouvante, fragmentaire et multiple, comme le monde qui nous entoure. À chaque artiste, une réponse singulière. Une collection dirigée par Simon Baker, directeur de la maison européenne de la photographie.
Lorsque Sebastião Salgado, l'un des plus grands photographes contemporains, porte son regard sur le monde du travail manuel, c'est tout autant pour en montrer les rudesses que pour y trouver, derrière la brutalité des conditions du monde ouvrier ou paysan, la grandeur de l'homme au travail.
Pendant six années, il a effectué des reportages magnifiques, montrant comment le lalidévoilant une archéologie de l'ère industrielle.
Ce gros volume de 400 pages pourvu de nombreux dépliants et accompagné d'un livret de légendes nous montre le quotidien et la dignité des travailleurs, des coupeurs de canne à sucre au Brésil et à Cuba aux mineurs du Kazakhstan, des ouvriers du tunnel sous la Manche aux constructeurs du canal du Rajasthan, des porteurs de soufre d'Indonésie aux ouvriers des usines de bicyclettes chinoises, de motocyclettes indiennes ou d'automobiles en Ukraine notamment.
Photographe brésilien mondialement connu, un temps membre de la prestigieuse agence Magnum, Sebastião Salgado est l'un des photojournalistes les plus respectés de sa profession. Il a reçu presque tous les prix et récompenses possibles. Sa photographie en noir et blanc parvient à saisir, derrière la dureté du monde, la dignité de l'homme et la beauté de la nature.
Après avoir longtemps pris l'homme pour sujet, il s'est reçemment tourné vers la beauté du monde avec Genesis, dont l'exposition à la MEP en 2014 a connu un immense succès.
Depuis 2002, Sebastião Salgado s'est intéressé aux lieux de collecte des grains de café dans le monde. Il a ainsi visité de nombreuses exploitations qui privilégient des échanges et une croissance équitables, qui s'attachent à perfectionner la qualité du produit pour améliorer la qualité de vie. Les vibrantes photographies de Salgado visent à transmettre l'idée que, pour ces cultivateurs, la culture, la récolte, le séchage et la sélection du café relèvent moins de simples activités que de rituels profondément ancrés dans la tradition. D'Afrique (Tanzanie et Éthiopie), d'Asie (Inde et Chine) et d'Amérique (Brésil, Guatemala, Nouvelle-Guinée, Colombie, Costa Rica), Salgado nous fait voyager dans de magnifiques paysages ruraux où la présence humaine est aussi respectueuse que discrète.
Sebastião Salgado est né en 1944 à Aimorés, dans l'État de Minas Gerais au Brésil. Il vit actuellement à Paris. Après des études d'économie, Salgado débute une carrière de photographe professionnel dès 1973, pour les agences Sygma, Gamma et Magnum Photos. En 1994, il crée, avec sa femme Lélia Wanick Salgado, sa propre agence : Amazonas images.
Infatigable témoin de la détresse et de la beauté du monde, Sebastião Salgado s'est incontestablement imposé ces dernières années comme un des plus grands photographes contemporains. Depuis 2004, il travaille sur son ambitieux projet, Genesis, rassemblant des images de paysages naturels intacts et sauvages, ainsi que de communautés attachées à des modes de vie ancestraux. Il a déjà publié plusieurs ouvrages aux Éditions de La Martinière, dont La Main de l'homme (1993), Terra (1997), Exodes (2000) et Les Voies du bonheur (2010).
Le livre-rétrospective de 50 ans de voyages du photographe dans l'empire du Milieu.
Chines retrace, sur plus de cinquante ans, les nombreux séjours que fit le photographe Marc Riboud dans l'empire du Milieu. Dès son premier voyage en 1957, les avertissements n'ont pas manqué: "Vous ne verrez que ce que les Chinois voudront bien vous montrer, [...] un décor préparé à l'avance..." Il est vrai qu'un Européen ne se déplace pas en Chine comme il le ferait ailleurs, surtout dans ces années-là. Mais à force d'insistance polie, de patience, de diplomatie, le photographe a obtenu de pénétrer dans les habitations, les écoles, les musées, de déambuler de jour comme de nuit à Pékin ou à Shanghai, d'assister au spectacle qu'offrent les campagnes ou les usines... Les images incroyables livrées ici témoignent du quotidien des Chinois avant que n'ait lieu le "Grand Bond en avant" instauré par Mao Zedong en 1958. S'ensuivirent d'autres séjours sur plusieurs décennies jusqu'en 2010 et avec eux, bien entendu, d'innombrables photographies, témoins aujourd'hui des promesses de l'Histoire. À travers plus de 350 clichés en noir et blanc et en couleurs, Marc Riboud dresse un portrait passionnant, car vivant, de ces Chine(s) multiples. Des images chargées de beauté, de force et de vérité.
Sabine Weiss est la dernière représentante de l'école humaniste française d'après-guerre, courant qui rassemble des photographes comme Robert Doisneau, Willy Ronis et Édouard Boubat. Réalisée à l'aide des archives personnelles de Sabine Weiss et à l'occasion de l'exposition présentée au Château de Tours, ce catalogue (français - anglais) s'attachera à retracer le parcours et le métier de cette femme d'exception, à travers photographies et documents originaux.
Fondée au Ve siècle, la ville insulaire devenue cinq siècles plus tard une grande puissance maritime, s'étend sur plus de 118 îlots et compte près de 400 ponts.
Navigant à bord de son petit bateau dans l'enchevêtrement des canaux de Venise, Philip Plisson, dont le statut de résident vénitien lui ouvre les portes les plus secrètes de la ville, se consacre depuis près de trois années à cet ouvrage.
C'est un rêve nourri de longue date : naviguer sur les canaux aux mille-et-une légendes, marcher, de jour comme de nuit, se perdre, se retrouver dans ce double labyrinthe de terre et d'eau, d'ombre et de lumière où s'agitent des silhouettes. Se promener, sans jamais mettre le pied à terre et explorer les lieux souvent secrets où Venise garde la mémoire d'anciens hôtes prestigieux.
Témoin privilégié de la vie des habitants de Venise, Philip Plisson a embarqué au petit matin avec les livreurs, les remorqueurs, avec les pilotes du port, ou sur le plus gros porte-conteneur qui, régulièrement, décharge au terminal industriel. De jour comme de nuit, il est monté à bord des navettes de la police, des pompiers ou des ambulanciers.
Ses photographies révèlent la Sérénissime comme un décor de théâtre posé à fleur d'eau.