Pendant six ans, Sebastião Salgado a sillonné l'Amazonie brésilienne et photographié la beauté sans égale de cette région hors du commun: la forêt, les cours d'eau, les montagnes, les peuples qui y vivent - un irremplaçable patrimoine de l'humanité.
Dans la préface de ce livre, Salgado écrit : «Pour moi, c'est la dernière frontière. Un univers mystérieux dans lequel la puissance de la nature est ressentie comme nulle part ailleurs sur Terre. Ici s'étale à l'infini la forêt qui abrite un dixième de toutes les espèces animales et végétales. Le plus grand laboratoire naturel au monde.» Salgado s'est rendu auprès d'une douzaine de tribus indigènes organisées en minuscules communautés à travers la plus grande forêt tropicale de la planète. Il a témoigné de la vie quotidienne des Yanomami, des Asháninka, des Yawanawá, des Suruwahá, des Zo'é, des Kuikuro, des Waurá, des Kamayurá, des Korubo, des Marubo, des Awá et des Macuxi : de la chaleur de leurs liens familiaux, de leurs chasses et de leurs pêches, de leur façon de préparer et partager les repas, de leur merveilleux talent pour se peindre le visage et le corps, de l'importance de leurs chamanes, de leurs danses et de leurs rituels.
Sebastião Salgado a dédié ce livre aux peuples indigènes de la région amazonienne du Brésil: «Je souhaite, de tout mon coeur, de toute mon énergie, de tout ce qui vit intensément en moi, que d'ici à cinquante ans ce livre ne ressemble pas à un registre d'un monde perdu. Amazônia doit continuer à être.»
« Dans GENESIS, mon appareil photo a permis à la nature de me parler. Écouter fut pour moi un privilège » - Sebastião Salgado.
En 1970, à 26 ans, Sebastião Salgado se retrouve par hasard pour la première fois avec un appareil photo entre les mains. En regardant dans le viseur, il a une révélation : brusquement, la vie prend un sens. Dès lors - même s'il lui a fallu des années de travail acharné avant d'acquérir l'expérience nécessaire pour pouvoir vivre de son travail de photographe - l'appareil photo devient l'outil par lequel il interagit avec le monde. Salgado, qui a « toujours préféré la palette en clair-obscur des images en noir et blanc » prend quelques photos couleur à ses débuts, avant d'y renoncer définitivement.
Élevé dans une ferme au Brésil, Salgado éprouve un amour et un respect profonds pour la nature; il se montre aussi particulièrement sensible à la façon dont les êtres humains sont affectés par les conditions socio-économiques souvent accablantes dans lesquelles ils vivent. Des nombreuses oeuvres que Salgado a réalisées au cours de son admirable carrière, trois projets de longue haleine se démarquent particulièrement: La Main de l'homme (1993) qui illustre le mode de vie bientôt révolu de travailleurs manuels du monde entier, Exodes (2000), témoignage sur l'émigration massive causée par la faim, les catastrophes naturelles, la dégradation de l'environnement et la pression démographique, et ce nouvel opus, GENESIS, résultat d'une expédition épique de huit ans à la redécouverte des montagnes, déserts et océans, animaux et peuples qui ont jusqu'ici échappé à l'empreinte de la société moderne - les terres et la vie d'une planète encore préservée. « Près de 46% de la planète semblent encore comme au temps de la Genèse », fait remarquer Salgado. « Nous devons sauvegarder ce qui existe. » Le projet GENESIS, en lien avec l'Instituto Terra créé par Salgado cherchent à montrer la beauté de notre planète, à inverser les dommages qu'on lui a infligés et à la sauvegarder pour les générations futures.
Au cours de 30 voyages, à pied, en avion léger, en bateau, en canoë et même en ballon, par une chaleur extrême ou un froid polaire et dans des conditions parfois dangereuses, Salgado a réuni des images qui nous montrent la nature, les peuples indigènes et les animaux dans toute leur splendeur. Maîtrisant le monochrome avec un talent qui rivalise avec celui du virtuose Ansel Adams, Salgado fait entrer la photographie noir et blanc dans une autre dimension ; les nuances de tons de ses oeuvres, le contraste entre le clair et l'obscur, évoquent les tableaux de grands maîtres comme Rembrandt et Georges de la Tour.
Que découvre-t-on dans GENESIS? Les espèces animales et les volcans des Galápagos ; les manchots, les lions de mer, les cormorans et les baleines de l'Antarctique et de l'Atlantique sud ; les alligators et les jaguars du Brésil ; les lions, les léopards et les éléphants d'Afrique; la tribu isolée des Zoé au fin fond de la jungle amazonienne ; le peuple Korowaï vivant à l'âge de pierre en Papouasie occidentale ; les éleveurs de bétail nomades Dinka du Soudan; les nomades nénètses et leurs troupeaux de rennes dans le cercle arctique; les communautés mentawai des îles à l'ouest de Sumatra ; les icebergs de l'Antarctique; les volcans d'Afrique centrale et de la péninsule du Kamtchatka ; les déserts du Sahara ; le rio Negro et le rio Juruá en Amazonie; les failles du Grand Canyon; les glaciers de l'Alaska... Après s'être rendu là où personne n'était jamais allé, et avoir consacré tant de temps, d'énergie et de passion à la réalisation de cet ouvrage, Salgado considère GENESIS comme sa « lettre d'amour à la planète ».
Contrairement à l'édition limitée, conçue comme un portfolio grand format zigzaguant autour de la planète, l'édition grand public présente une sélection différente de photographies organisées par zones géographiques en cinq chapitres: Aux confins du Sud, Sanctuaires, Afrique, Terres du Nord et Amazonie et Pantanal. Chacune à sa manière, l'édition d'art et l'édition grand public - toutes deux conçues et réalisées par Lélia Wanick Salgado - rendent hommage au projet GENESIS de Salgado, aussi grandiose qu'exceptionnel.
Durant dix ans, Serra Pelada, la plus vaste mine d'or à ciel ouvert du monde où travaillaient près de 50.000 ouvriers dans des conditions terribles, fut synonyme d'Eldorado et d'espoir. Aujourd'hui, la ruée vers l'or au Brésil demeure une simple légende, ravivée par quelques souvenirs heureux, de nombreux tourments, et les clichés de Sebastião Salgado. Ce recueil offre un document majeur de l'histoire moderne autant qu'un portfolio de photographies extraordinaires.
Également disponible en Édition collector numérotée et signée et en Édition d'art.
Depuis que le Yoyogi National Gymnasium imaginé par Kenzo Tange pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 1964 a placé les métabolistes au centre de l'attention, le Japon est un acteur clé de l'architecture mondiale. Ce livre fait le tour des dernières nouveautés en matière de construction japonaise à l'approche des Jeux de Tokyo de 2020. Il révèle comment Tadao Ando, SANAA, Shigeru Ban, Kengo Kuma et Jun'ya Ishigami relient le passé, le présent et l'avenir, et construisent des bâtiments plus verts, plus petits et plus intelligents que jamais.
Peter Lindbergh et Azzedine Alaïa, le photographe et le couturier, se sont retrouvés dans l'affection pour le noir, qu'ils cultivent de manière égale en tirages argentiques et en aplats vestimentaires. Lindbergh n'a cessé de faire appel au noir et au blanc pour incarner sa recherche d'authenticité dans les visages qu'il mettait en lumière. Alaïa puise dans le monochrome des vêtements intemporels, véritables sculptures pour le corps.
Ce livre immortalise le dialogue unique entre les deux artistes sur le papier. Ces images, qui illustrent leur communion spirituelle, célèbrent leur partenariat artistique et témoignent de leurs accomplissements hors norme dans l'histoire de la photographie et de la mode.
Bien que d'origines géographiquement opposées, Lindbergh et Alaïa ont touché des horizons proches. Alors que Lindbergh se faisait une réputation en Allemagne notamment grâce au magazine Stern, puis installait son studio à Paris en 1978, Alaïa devenait ce couturier pétri de discrétion dont les techniques sophistiquées s'échangent secrètement entre grandes clientes de haute couture.
Alaïa est l'architecte des corps, celui qui les révèle et les découvre, tandis que Lindbergh les ennoblit, éclaire leur âme et leur personnalité. Pas à pas, ils sont devenus les maîtres dans leurs disciplines créatives respectives. Tous deux rejettent les artifices qui nous distraient des vrais sujets et c'est avec une grande aisance qu'ils se sont retrouvés au gré de collaborations puissantes.
Les sources d'inspiration et les valeurs esthétiques qu'ils partagent transparaissent dans leur travail. Une plage au Touquet, les rues du vieux Paris soulignent leur amour commun pour le cinéma en noir et blanc et les vastes panoramas. Les sous pentes métalliques d'une salle des machines évoquent le souvenir d'un paysage allemand industriel chez l'un et renvoient au goût immodéré de l'autre pour le design fonctionnel et l'architecture. Les vêtements d'Alaïa sont autant de piédestaux pour les sourires et les regards des femmes qui les portent: Nadja Auermann, Mariacarla Boscono, Naomi Campbell, Anna Cleveland, Dilone, Lucy Dixon, Vanessa Duve, Helene Fischer, Pia Frithiof, Jade Jagger, Maria Johnson, Milla Jovovich, Lynne Koester, Ariane Koizumi, Yasmin Le Bon, Madonna, Kristen McMenamy, Tatjana Patitz, Linda Spierings, Tina Turner, Marie-Sophie Wilson, Lindsey Wixson. Pour Lindbergh, qui a bâti sa notoriété sur l'image de ces grands mannequins, seule comptait l'authenticité de leurs traits. L'union de leur talents forme un catalogue noir et blanc dense qui irradie de sincérité et de beauté.
Mise à jour et enrichie de plus de 200 pages inédites, cette monographie regorge de photos, de croquis et de plans qui couvrent toute la carrière de Renzo Piano à ce jour. Elle présente aussi ses projets en cours comme l'Academy Museum of Motion Pictures de Los Angeles et le centre de chirurgie pédiatrique d'urgence d'Entebbe, en Ouganda, ainsi que ses créations fraîchement achevées telles que la galerie d'art du château La Coste ou le Palais de justice de Paris.
Parcourez le monde pour enquêter sur l'une des plus grandes renaissances en architecture: celle du bois. Comment ce matériau élémentaire et ancestral a-t-il pu voler la vedette à d'autres, des centres thermaux de luxe aux plans de rénovation urbaine les plus modernes? À partir de 100 projets en Chine, au Chili et partout ailleurs, cette étude analyse les facteurs techniques, environnementaux et sensoriels qui ont conduit les nouveaux talents comme les stars confirmées à s'en retourner au bois.
« Elvis qui ? » a répondu le photographe Al Wertheimer quand, début 1956, un publicitaire de RCA Victor lui a demandé d'aller tirer le portrait d'un crooner débutant de Memphis. Wertheimer était alors loin de se douter qu'il venait de décrocher le job de sa vie: tout juste âgé de 21 ans, Elvis Presley était, comme nous le savons aujourd'hui, sur le point de devenir une légende.
Wertheimer suit Presley comme son ombre et prend cette année-là près de 3.000 photos du chanteur, composant le portrait pénétrant d'un homme au bord de la gloire.
Extraordinaire par son envergure et son aspect intime, le projet Elvis de Wertheimer immortalise un jeune homme alors qu'il entre dans l'histoire. Elvis and the Birth of Rock and Roll rassemble les clichés d'Elvis les plus impressionnants pris par Wertheimer au cours de cette année magique, ainsi qu'une sélection des photos historiques de la star en 1958, au moment où Elvis part rejoindre une base de l'armée en Allemagne. Chaque chapitre est illustré par une affiche originale créée pour ce livre par Hatch Show Print, un des plus vieux ateliers de typographie et d'imprimerie des États- Unis, qui a créé beaucoup des premiers posters d'Elvis dans les années 1950.
Première Édition spéciale, limitée à 5.000 exemplaires numérotés.
L'âge d'or du voyage se confond avec le règne de l'empereur Meiji, qui a commencé en 1868 avec le renversement d'un ordre féodal qui avait isolé le Japon du reste du monde pendant plus de 200 ans. Au cours des quarante-cinq années qui ont suivi, le Japon est devenu une destination moins isolée et plus attrayante pour les voyageurs du monde entier, ainsi qu'un sujet populaire pour les photographes japonais et étrangers.
Au fil de ses 536 pages, ce livre nous fait découvrir plus de 700 photos du Japon de l'époque, des textes d'un spécialiste de la photographie japonaise et des commentaires approfondis à travers des sections thématiques explorant des traditions aussi variées que le thé, la soie et le bouddhisme, ainsi que des itinéraires à travers cinq régions, qui guident le lecteur dans ce pays fascinant.
Ce voyage nous mène des panoramas enchanteurs de Nagasaki au sanctuaire de Miyajima, longtemps considéré comme l'une des «Trois vues» les plus belles du Japon ;
Des rues animées de Kobe à l'agitation fébrile d'Osaka ; des innombrables sites historiques dans les quartiers traditionnels de Kyoto et Nara au double plaisir du shopping et du sexe dans le port moderne et plein de vie de Yokohama ; de la beauté intemporelle du mont Fuji et du paysage montagneux de la proche Hakone à la diversité urbaine de la capitale moderne du Japon, où les traditions de l'époque d'Edo et la modernité de Tokyo coexistaient ; et enfin, du joyau architectural de Nikko au coeur des forêts et des chutes d'eau, à la baie de Matsushima parsemée d'îles, pour finir dans les régions sauvages et reculées d'Hokkaido où vivent les Aïnous.
Depuis plus d'un demi-siècle, Annie Leibovitz est l'auteur de photos qui décrivent la culture de leur époque. Ses portraits de politiciens, d'artistes, d'athlètes, d'entrepreneurs et de têtes couronnées composent une galerie de notre temps, imprimée dans notre conscience collective autant par la singularité de ses sujets que par le style inimitable de Leibovitz.
Catalogue de l'installation présentée par la Fondation LUMA, à Arles, Annie Leibovitz: The Early Years, 1970-1983 revient sur les origines de Leibovitz. Il commence par une révélation artistique: un cliché pris sur le vif, celui qui lui a donné à penser qu'elle pourrait étudier la photographie plutôt que la peinture au San Francisco Art Institute. Ce recueil, composé personnellement et avec le plus grand soin par Leibovitz, présente ensuite des planches contact et des Polaroid qui racontent de façon saisissantune époque charnière et la formation d'une jeune artiste. Les séries de photos presque documentaires que Leibovitz publie dans Rolling Stone, où elle commence à travailler alors qu'elle est encore étudiante, rendent compte d'événements politiques, culturels et contre-culturels aussi exaltants que les manifestations contre la guerre du Vietnam, le lancement d'Apollo 17, la campagne présidentielle de 1972, la démission de Richard Nixon en 1974 ou la tournée des Rolling Stones en 1975. À cette période, comme encore aujourd'hui, Leibovitz gagne la confiance des célébrités et des puissants, si bien que les pages du livre s'animent de visages connus, parmi lesquels Mohammed Ali, Mick Jagger, Keith Richards, Ken Kesey, Patti Smith, Bruce Springsteen, Joan Didion et Debbie Harry qui côtoient John Lennon et Yoko Ono, immortalisés dans une étreinte devenue iconique, quelques heures à peine avant l'assassinat de Lennon.
D'un bout à l'autre du livre, portraits et reportages sont ponctués d'images de voitures, de ses trajets et même d'une série sur les patrouilleurs d'autoroutes en Californie. À bien des égards, il s'agit d'une célébration de la vie nomade, avec ses cadences effrénées, ses rencontres impromptues, ses fenêtres méditatives. Elles forment aussi des archives précieuses témoignant d'une époque révolue et montrant la maturation d'une jeune photographe au sein d'une culture elle-même en transition.
Le travail photographique unique de Frédéric Chaubin nous embarque dans un périple à travers l'Europe et les siècles. Avec plus de 200 lieux photographiés dans 21 pays, Stone Age révèle l'histoire et l'architecture des châteaux médiévaux les plus dramatiques du continent, dans un recueil sans précédent.
Encouragé par le succès de son immersion dans l'esthétique soviétique pour CCCP, Chaubin expose une nouvelle fois des structures éminemment spectaculaires, qui traversent le temps et profilent leur caractère insolite dans nos paysages modernes.
Précurseurs du Brutalisme, ces châteaux ont établi la prépondérance de la fonction sur la forme, leurs silhouettes et leurs matériaux bruts ont défini des pans entiers de l'histoire architecturale.
Prises avec une chambre photographique argentique Linhof, ces photos sont le résultat de cinq années de voyage et d'enquête. Accompagnées d'une carte et d'un essai explicatif, elles racontent 400 ans d'histoire, soit toute l'époque médiévale et féodale, jusqu'au XVe siècle.
Étude photographique du déclin autant que de l'endurance, Stone Age retrace le destin de places fortes singulières qui continuent à enchanter un public nombreux et occupent une place à part, mystique, dans notre imaginaire collectif.
Une réédition soignée du saisissant livre de portraits signé Richard Avedon et James Baldwin, Nothing Personal, publié en 1964. Phénomène de la culture pop, cette publication controversée explore les contradictions au coeur de l'histoire américaine à travers des sujets variés, allant de Marilyn Monroe au parti nazi américain. Un livret de 72 pages réunit lettres, images contemporaines, documents d'époque et un essai du lauréat du prix Pulitzer, Hilton Als.
Cet éblouissant hommage au match de boxe qui a opposé Muhammad Ali et George Foreman à Kinshasa (Zaïre), en 1974, réunit Le Combat du siècle, récit majeur de Norman Mailer et les clichés en noir et blanc et en couleurs des deux photographes qui surent immortaliser Ali comme personne: Neil Leifer et Howard L. Bingham.
Depuis qu'une bande de chercheurs d'or intrépides a placé cette magnifique ville sur la carte de la Californie du Nord, cette ambitieuse histoire immersive en photos de San Francisco nous embarque pour une découverte décoiffante de la ville de la moitié du 19e siècle à nos jours. Savourez des vues à couper le souffler des lieux les plus emblématiques de la ville: le pont du Golden Gate, Chinatown, les tramways si pittoresques qui escaladent et dévalent ses fameuses collines, le trépidant front de mer, sa baie sublime et ses panoramas spectaculaires sur la ville et ses alentours. La contre-culture locale qui a façonné notre conscience collective y occupe une place prépondérante: le beatniks de North Beach, les hippies de Haight-Ashbury, les communautés gays de Castro et les Black Panthers de sa voisine, Oakland. Certains de ses plus plus prestigieux habitants y figurent aussi: Robin Williams, les Grateful Dead, Angela Davis, Janis Joplin, Sylvester et Allen Ginsberg, entre autres. Ce livre présente des centaines d'images récemment découvertes dans les archives de multiples musées, universités, bibliothèques, galeries, collections privées et sociétés historiques, des daguerréotypes du 19e siècle aux photos numériques du 21e siècle, en passant par les Kodachrome du milieu du siècle dernier. Autant de clichés signés par des maîtres de la photographie, parmi lesquels Stephen Shore, Imogen Cunningham, Fred Lyon, Steve Schapiro, Minor White, Dorothea Lange, Albert Watson, Robert Frank, Garry Winogrand, William Claxton, Fred Herzog, Ansel Adams et Jim Marshall, et par nombre de photographes locaux. Ce contenu iconographique est accompagné d'essais introductifs et de légendes rédigées par l'auteur franciscanais Richie Unterberger, d'une sélection de livres, de musiques et de films sur San Francisco et de biographies des photographes. Tony Bennett chantait: «J'ai laissé mon coeur à San Francisco». Ce portrait composé et conçu avec le plus soin vous inspirera aussi une tendresse éternelle pour Frisco, la ville sur la baie.
La collection privée de Henk Schiffmacher sur l'art et ses maîtres, des années 1730 à 1970 Livre d'histoire, livre d'art et livre de souvenirs captivants, ce livre pluriel compose une vue d'ensemble sur plus de deux siècles d'histoire du tatouage, un éclairage personnel sur la vie des tatoueurs, leur combats et leurs triomphes, les risques professionnels et le courage artistique qui font le sel de cette histoire.
Depuis quarante ans, Henk Schiffmacher se voue corps et âme à sa collection, amassant croquis, motifs, photos et autres documents témoin du monde entier. Chacun des cinq chapitres du Livre présentent les pièces maîtresses de cette collection, dont beaucoup n'ont jamais été montrées - lithographies, estampes, instruments de tatouage, peintures, photos, affiches, enseignes, dessins originaux et ces motifs de tatouage que les professionnels appellent des «flashes», notamment de planches de flashes vintage extrêmement rares signées par des figures majeures du tatouage occidental à se premières heures. L'ampleur et la variété du tatouage dans le monde s'expose au gré des quelques 700 images du livre: le tatouage indigène des Maoris et des îliens du Pacifique Sud, les traditions antiques de l'Asie et les origines du tatouage occidental old school en Europe et aux États-Unis. Le livre contient aussi une douzaine d'illustrations originales de Schiffmacher typiques de son style inimitable, ainsi qu'une introduction personnelle décrivant le voyage de Schiffmacher l'artiste et le collectionneur, qui façonna sa vision de cet art et de son évolution des bas fonds au grand public.
Schiffmacher pose un regard fascinant sur l'histoire du tatouage à travers ses réflexions personnelles et le récit trépidant de ses aventures. Avec ce livre, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire du tatouage, mais aussi sur les épopées et aléas qui ont émaillé la constitution d'une des plus importantes collections dédiées au tatouage dans le monde, par un tatoueur autodidacte amoureux de l'art et de ses pionniers.
D'un éléphant appuyant tendrement sa tête contre l'arbre où s'est perché son maître, à un chien conduit parmi les ruines de Kaboul à l'arrière d'un vélo, les images de Steve McCurry racontent mille histoires, chacune porteuse d'une leçon d'humanité. Le célèbre photographe et journaliste présente ses photos d'animaux préférées dans une collection kaléidoscopique balayant la planète de l'Asie aux Caraïbes, des États- Unis à l'Afrique de l'Est.
Par une nuit d'hiver à New York, en 1948, Walter Chandoha, jeune étudiant en marketing et photographe en herbe, découvre un chaton abandonné dans la neige. Il l'enveloppe dans son manteau et le rapporte chez lui, loin de se douter qu'il vient de rencontrer sa muse, celle qui va déterminer le cours de sa vie. Chandoha pointe son objectif sur son nouvel ami félin, prénommé Loco, et est si inspiré par le résultat qu'il commence à photographier les chatons du refuge local. Ces images marquent le point de départ d'une exceptionnelle carrière de 70 ans.
Bien avant Internet et les chats sur Instagram, Chandoha fascine le public avec ses adorables boules de poils. De la publicité aux cartes de voeux, des puzzles aux boîtes d'aliments pour animaux, ses clichés renvoient un mélange d'amour sincère pour ces créatures, d'éthique professionnelle et de maîtrise technique sans failles.
Caractéristique du style de Chandoha, la lumière glamour, qui met en valeur la fourrure de chaque félin, s'impose comme un incontournable du portrait animalier durant des générations et inspire des maîtres comme Andy Warhol qui puise parmi les charmants portraits de Chandoha pour son livre d'illustration de chats.
The Cat Book nous plonge dans les archives uniques en leur genre de l'artiste. Des photos couleur prises en studio aux portraits saisis sur le vif, des clichés de rue noir et blanc aux images vintage capturées lors d'expositions félines, cet ouvrage rend un hommage mérité à ces créatures fascinantes, mais aussi à un photographe de 97 ans dont la compassion et l'amour des animaux transparaissent dans la moindre de ses oeuvres.
Un héritage pérenne.
L'oeuvre du prolifique Helmut Newton.
Couvrant plus d'un demi-siècle, la photographie inégalée du visionnaire Helmut Newton (1920-2004) a touché le public par millions à travers les pages de grands magazines comme Vogue et Elle. Mode, portrait ou glamour: son oeuvre transcende les genres, se distingue par son élégance et son style. Un certain voyeurisme, aussi. Sa griffe reste inimitable. Ayant maîtrisé tôt la photo de mode, Helmut Newton s'est vite affranchi des pratiques standardisées, jouant avec habileté sur le flou entre illusion et réalité. Tous les pans de son oeuvre - la mode, le portrait et le nu en tête - affichent une même esthétique claire, dans laquelle les femmes occupent la première place, à l'instar de Catherine Deneuve, Liz Taylor ou Charlotte Rampling. Dépassant les approches narratives traditionnelles, la photo de mode signée Newton exhale une élégance luxueuse et une séduction subtile, mais est aussi riche de références culturelles et d'un sens de l'humour qui peut surprendre.
Dans les années 1990, Newton travailla pour les éditions allemande, américaine, italienne, française et russe de Vogue, principalement depuis Monaco, où il vécut à partir de 1981. Newton transformait des lieux triviaux comme son propre garage en scènes de théâtre radicalement contrastées ou minimalistes; il immortalisa aussi avec un goût évident la vie excentrique des plus beaux et plus riches dans des compositions où se mèlent érotisme et classe, dans des scénarios anticonformistes. Il exploita les clichés visuels tout en les remettant en question, les teintant parfois d'ironie, de moquerie ou d'autocritique, mais toujours avec beaucoup d'empathie.
Helmut Newton. Legacy, qui accompagne l'exposition internationale itinérante consacrée à l'oeuvre de Newton, présente les pépites d'un des corpus photographiques les plus publiés de l'histoire, parmi lesquelles de nombreuses images récemment redécouvertes. Ces pages célèbrent Helmut Newton, faiseur d'images prolifique et véritable visionnaire, ainsi que son influence toujours prégnante sur l'art visuel et la photographie moderne.
L'exposition HELMUT NEWTON. LEGACY sera présentée à la Fondation Helmut Newton, Jebensstraße 2, 10623 Berlin du 31 octobre 2021 au 22 mai 2022.
«Je suis un voyeur professionnel.».
- Helmut Newton
La publication qui accompagne la première exposition dont Peter Lindbergh fut lui-même le commissaire.
Toute première exposition dont Peter Lindbergh fut lui-même le commissaire, peu de temps avant sa disparition, Untold Stories inititée par le Kunstpalast de Düsseldorf, sert de toile de fond à la créativité et au regard débridés du photographe. Doté d'une liberté artistique totale, Lindbergh a réuni une collection inédite qui jette un éclairage inattendu sur son oeuvre colossale. Ce livre, catalogue officiel de cette exposition remarquable, offre un regard approfondi et de premier ordre sur cette collection très personnelle.
Reconnus dans le monde entier, les clichés de Lindbergh ont laissé une empreinte indélébile sur la culture contemporaine et redéfinissant depuis 40 ans les paramètres de la photographie de mode. Ici, le photographe expérimente avec sa propre oeuvre et raconte de nouvelles histoires tout en restant fidèle à son lexique. En associant des images à la fois emblématiques et jamais exposées, il défie ses propres icônes et présente des moments intimes partagés avec des personnalités qui lui ont été proches pendant des années. Parmi elles, Nicole Kidman, Uma Thurman, Robin Wright, Jessica Chastain, Jeanne Moreau, Naomi Campbell, Charlotte Rampling et bien d'autres.
Ce volume XL présente plus de 150 photographies, dont beaucoup n'ont jamais été publiées ou de manière éphémère, généralement commandées par des mensuels de mode tels que Vogue, Harper's Bazaar, Interview, Rolling Stone, W Magazine ou The Wall Street Journal. Une longue conversation entre Lindbergh et le directeur du Kunstpalast Felix Krämer, ainsi qu'un hommage de son ami proche Wim Wenders, permettent un regard nouveau sur la création de l'exposition. Le résultat est une profession de foi intime de Lindbergh sur son oeuvre.
Décrite par Goethe comme «la ville universelle où chaque pas sur un pont ou une place rappelle un grand passé», Paris est riche de deux mille ans d'histoire, mais aussi de sa beauté, son romantisme et son art. C'est la ville de Marcel Proust et de Coco Chanel, d'Édith Piaf et de Jean-Paul Sartre, de l'impressionnisme, du cubisme, du surréalisme, de la flegmatique Rive gauche et des lumières scintillantes de la tour Eiffel la nuit.
C'est aussi sur les berges de la Seine que Niépce et Daguerre ont officiellement donné naissance au nouvel art de la photographie et cette mosaïque évocatrice d'images célèbre la remarquable histoire photographique, mais aussi culturelle, architecturale et sociale de la ville. Quelque 300 photos rapprochent le passé et le présent, le monumental et le quotidien, les visages et les paysages, ainsi que les talents de photographes aussi illustres que Daguerre, Marville, Atget, Lartigue, Brassaï, Kertész, Ronis, Doisneau ou Cartier-Bresson.
Entre joyaux historiques, capitales mondiales et petits pays à fort caractère, l'Europe offre de très bonnes raisons de voyager. Le second plus petit continent du monde compense sa taille modeste par la diversité de sa culture et son charme immense, et met autant en avant ses chefs-d'oeuvre artistiques et ses merveilles architecturales que la beauté de ses paysages naturels.
Cette troisième édition revue et mise à jour du fameux 36 Hours Europe propose 130 itinéraires avisés, issus de la célèbre rubrique du New York Times « 36 Hours », pour découvrir les plus beaux trésors du continent et ses secrets les mieux gardés. De la Bourgogne et ses vins à savourer à Séville rythmée par le flamenco, de la Chypre historique à la détendue Copenhague, vous passerez en 36 heures seulement de l'ancien à l'avant-garde, du culte et à l'inattendu, et transformerez vos week-ends en belles aventures européennes.
- Plus de 4.500 heures de voyage à travers des itinéraires judicieusement conçus.
Pour profiter au maximum de votre séjour.
- Plus de 500 restaurants et 400 hôtels recommandés.
- Tous les 130 itinéraires ont été intégralement revus.
- De nouvelles destinations dont Belgrade, la côte Amalfitaine, Galway, et bien d'autres.
- Des onglets de couleur pour chaque région.
- Près de 750 photos.
- Des illustrations signées Olimpia Zagnoli.
- Des index pour faciliter vos recherches.
- Des cartes détaillées de chaque ville indiquant toutes les étapes de votre itinéraire;
D'Abou Dhabi à Zurich, fiez-vous à la collection 36 Hours du New York Times chez TASCHEN pour votre prochain voyage.
Retracez l'histoire épique de New York à travers plusieurs centaines de photos aérienne datant du milieu du XIXe siècle à nos jours. Cette sélection remarquable, désormais disponible en édition grand public, rend hommage au patrimoine architectural, civique, social et photographique de la ville qui ne dort jamais.
De la construction du Brooklyn Bridge aux immigrants arrivant à Ellis Island, des taudis du Lower East Side aux majestueux gratte-ciel Art déco, la ville se dévoile bloc après bloc, dans toute sa complexité, son énergie, sa diversité et son style. Les photos présentées sont signées d'artistes aussi éminents que Berenice Abbott, Weegee, Margaret Bourke-White, William Claxton, Ralph Gibson et Steve Schapiro. Elles sont accompagnéespar une liste détaillée des 50 plus beaux récits, livres et films inspirés par la Ville qui ne dort jamais.
Namaste. These restorative retreats have it all.