Le projet photographique AAM AASTHA (des croyances communes) s'inscrit dans le prolongement des séries réalisées par Charles Fréger sur les mascarades dans le monde : Wilder Mann (depuis 2010), Yokainoshima (2013-2015), Bretonnes (2015), Cimarron (2014-2018).
Intéressé par le Ramayana - épopée fondatrice de l'hindouisme -, le photographe s'est rendu en Inde pour découvrir un panthéon en pe rpétuelle expansion, réunissant quelque 300 millions de figures, incarnées à l'occasion de perfomances rituelles et sacrées dans les temples, les théâtres et les rues.
Dans cet essai rédigé un an après le 11 septembre, Susan Sontag dresse un bilan des emplois de la photographie devant les souffrances de la misère et de la guerre. On prête volontiers aux images le pouvoir d'inspirer la protestation, d'engendrer la violence ou de produire l'apathie : autant de thèses que Susan Sontag réévalue en retraçant la longue histoire de la représentation de la douleur des autres - depuis Désastres de la guerre de Goya jusqu'aux documents photographiques de la Guerre de Sécession, de la Première Guerre mondiale, du lynchage des noirs dans le sud des États-Unis, de la guerre civile espagnole, des camps de concentration nazis, aux images contemporaines venues de Bosnie, de Sierra Leone, du Rwanda ou d'Israël et de Palestine.
Comment la photographie a-t-elle modifié la perception des évènements dramatiques au fil de son histoire ? Peutelle provoquer le rejet total et sans concession de la guerre et de sa violence ? Ou du moins permettrait-elle de mieux comprendre les causes et les conséquences des crimes et conflits passés ? Un texte d'une grande actualité sur le pouvoir des images et l'expérience de la guerre.
« Tout a débuté par un essai, consacré à quelques-uns des problèmes esthétiques et moraux que pose l'omniprésence des images photographiques : mais plus je réfléchissais à la nature des photographies, plus elles devenaient complexes et suggestives. Si bien qu'un essai en engendra un autre, qui à son tour (à mon grand étonnement) en engendra un troisième, et ainsi de suite, chacun ajoutant un maillon à une chaîne d'essais sur le sens et la vie des photographies, jusqu'à ce que je fusse allée assez loin pour que le développement esquissé dans le premier essai, étayé puis prolongé dans les suivants, pût être récapitulé et généralisé de façon plus théorique. Et trouver son terme. [...] Écrire sur la photographie, c'est écrire sur le monde. Et ces essais sont en fait une méditation prolongée sur la nature de notre modernité. » Susan Sontag Sur la photographie est une étude de la force des images photographiques qui s'insèrent continuellement entre l'expérience et la réalité. Sontag développe plus avant le concept de « transparence ». Lorsque tout peut être photographié et que la photographie a détruit les frontières et les définitions de l'art, un spectateur peut aborder une photographie librement, sans s'attendre à en découvrir le sens. Ce recueil de six essais lucides et revigorants constitue une exploration profonde de la manière dont l'image a bouleversé la société.
Paru pour la première fois en 1977, Sur la photographie est devenu un livre culte sur le sujet.
La photographie vaut bien une appendicite. C'est en récompense de sa vaillance lors de la bénigne opération que le jeune Erwin Blumenfeld se vit offrir son premier appareil photo. Écrite à la fin de sa vie, son autobiographie retrace son parcours photographique depuis ses débuts en amateur jusqu'à ce qu'il devienne l'un des plus grands photographes de mode des années 1950. Présentée dans une nouvelle traduction qui redonne au texte toute sa saveur, cette épopée moderne qui traverse la première moitié du XXe siècle révèle que Blumenfeld n'était pas seulement un très grand photographe : il avait aussi un réel talent d'écrivain. ""Jadis et Daguerre" raconte, d'une plume à la fois drôle et féroce, l'incroyable traversée du siècle par un artiste juif allemand : ses rencontres hautes en couleur avec les artistes dada, mais aussi son enfance et les tragédies de sa vie - deux guerres et l'exil aux États-Unis.» Claire Guillot, Le Monde
Au début des années 1960, Bruno Barbey, cherchant à dépeindre les Italiens, photographie toutes les couches de la société dans la rue comme dans les intérieurs. Le jeune photographe présente cet ensemble d'images à Robert Delpire qui propose aussitôt de les publier dans la série « Encyclopédie essentielle », une collection de livres juxtaposant textes et images, qui comprenait déjà Les Américains de Robert Frank (1958) et Les Allemands de René Burri (1962). Les circonstances d'alors empêchent la réalisation du livre, mais le portfolio de photographies italiennes convainc les membres de l'agence Magnum Photos du potentiel du jeune Barbey, rapidement accepté dans la coopérative. Après des décennies de travail et de nombreux volumes sur d'autres pays, Barbey a finalement publié une première version de ce travail en 2002, avec une introduction de Tahar Ben Jelloun, depuis longtemps épuisée.
La présente édition est un retour à l'idée originale de Robert Delpire, dans un format réduit coïncidant avec l'édition des Américains et celle à venir des Allemands (2023).
Dans ces entretiens, traduits pour la première fois du japonais, Araki commente une à une 336 photographies couvrant son oeuvre depuis ses débuts en 1963. Le plus célèbre des photographes japonais contemporains raconte sa conception de son travail et ses nombreuses influences, d'Eugène Atget à Yousuf Karsh ou Ken Domon.
Pour Araki, « vivre, c'est photographier ». Il revendique la notion d'autofiction photographique et documente son existence dans ses aspects les plus intimes tels que son voyage de noces ou la mort prématurée de sa femme.
Celui pour qui le « documentaire est une suite de regards posés » révèle qu'il « existe toujours un lien affectif » avec son sujet. « Prendre des photos, c'est un face-à-face ».
À travers une série d'anecdotes, l'artiste se souvient avec une précision remarquable des circonstances entourant la prise de ses photos. Inventeur du mot « Erotos », il confie que la rencontre d'Eros et Thanatos a été toute sa vie au centre de ses préoccupations, et ce, depuis ses jeux d'enfants dans le cimetière des prostituées de Yoshiwara.
Leçon de photo intégrale s'articule en trois parties : un passage en revue par l'artiste de sa carrière jusqu'en 2006, un entretien avec le critique Susumu Watada et un autocommentaire détaillé d'une vingtaine d'ouvrages publiés après 2006.
Ne regardez jamais l'appareil.
Il y a plus de 4 000 ans, une histoire - la plus ancienne qui nous soit parvenue - se racontait en Mésopotamie : celle du héros Gilgamesh, roi de la dynastie d'Ourouk. Gravée sur des tablettes d'argile entre la fin du IIIe et le début du IIe millénaire avant notre ère, cette légende fut ensuite transmise dans tout le monde oriental durant plus de 2000 ans avant de sombrer dans l'oubli.
Redécouverte au milieu du xixe siècle, cette épopée, qui relate entre autres l'histoire du Déluge telle que nous la retrouvons dans la Bible, nous invite à une lecture aussi universelle que contemporaine.
Comme tous les héros antiques, Gilgamesh relie le passé et le présent. Il connaît l'orgueil et la gloire, l'amitié et la tristesse, la confiance et le doute. Il est courageux et intrépide face au danger, anxieux et faible confronté à l'épreuve ultime de la vie. Après la mort de son ami Enkidou, son destin bascule et ses rêves d'immortalité le ramènent à son statut d'homme, mortel, un chemin de vie qui ne connaît ni temps ni frontière.
Photographe et sculpteur de lumière, Jean-Christophe Ballot crée depuis trente ans une oeuvre contemplative et onirique. Il réalise autour du récit de Gilgamesh une campagne photographique d'envergure, en noir et blanc, et redonne vie à une centaine d'oeuvres millénaires, conservées principalement dans les départements d'antiquités orientales du musée du Louvre à Paris, mais aussi du British Museum à Londres, du Vorderasiatisches Museum à Berlin et du Musée national d'Irak de Bagdad.
Afin de prendre toute la mesure de cette antique civilisation, Jean-Christophe Ballot part en Irak, accompagné de Diane de Selliers, photographier les sites archéologiques du sud de la Mésopotamie, offrant ainsi un écrin exceptionnel au récit et aux oeuvres qui l'illustrent.
Ariane Thomas, directrice du département des Antiquités orientales du Louvre, a dirigé les recherches iconographiques et présente, dans son introduction, l'incroyable fortune de cette légende.
C'est à partir de traductions arabes qu'Abed Azrié, poète, chanteur et compositeur syrien né à Alep, a repris ce récit. Il donne à cette épopée un souffle nouveau et nous éveille aux merveilles du monde mésopotamien.
Si l'essor de la photographie a eu lieu dans un contexte intellectuel et spirituel précis (la culture technoscientifique, le positivisme, l'industrialisation), il convient de s'interroger sur le contexte actuel d'apparition de la post-photographie (la mondialisation, la virtualité, l'hyper-modernité).
L'excès et l'accès caractérisent la matière visuelle de cette nouvelle ère et nous incitent à reformuler les lois qui régissent nos relations à l'image. La post-photographie devient ainsi un contexte de pensée visuelle qui entérine la dématérialisation de l'image et de son auteur, et dissout les notions d'originalité et de propriété, de vérité et de mémoire.
Le cyanotype est un procédé photographique ancien qui permet d'obtenir des images monochromes de couleur bleue (cyan).
Apprenez à maîtriser cette technique photo alternative en explorant ses possibilités créatives (par des expositions sur tout support : papier, verre, tissu...).
Un livre aussi bien pratique que source d'inspiration créative !
Cet ouvrage est divisé en deux volets :
- une partie pratique, avec le détail des produits et formules, et des étapes pas à pas ;
- une partie artistique, avec les témoignages d'une trentaine de photographes et plasticiens actuels utilisant le cyanotype comem moyen d'expression.
Ce livre retrace l'évolution du New York depuis les premières photographies aériennes du ciel jusqu'à celles prises numériquement, qui sont vraiment impressionnantes.
Après un premier chapitre consacré aux cartes et aux vues à vol d'oiseau avant l'avènement de l'imagerie aérienne, le développement de la ville est revécu à travers trois phases principales (1900-1949, 1950-1999, 2000-présent) pour former une image complète de son histoire unique.
Une merveilleuse nouvelle édition avec des photographies illustrant les dernières nouveautés.
Les constructions les plus récentes de New York, dont le splendide Hudson yards, l'impressionnant nouvel immeuble résidentiel de Manhattan en forme de pyramide, VIA 57 West.
Publié par Capa en 1938, Death in the Making est dédié à Gerda Taro qui a perdu la vie alors qu'elle suivait un groupe de républicains espagnols à Brunete avec l'écrivain canadien Ted Allan. Outre le journal de Capa, il rassemble ses photos mais aussi celles de Gerda Taro et de David « Chim » Seymour. Tous trois ont suivi pendant un an le combat de ceux qui se battent contre Franco. Les images qui en résultent - photos du front et du quotidien, portraits de soldats et de civils - témoignent des divers aspects du conflit, de l'excitation des débuts aux réalités les plus poignantes de la guerre moderne.
Après la Seconde Guerre mondiale, le livre est complètement oublié. Aujourd'hui, il est presque devenu culte : il reste difficile à trouver et certaines de ses images sont devenues extrêmement rares et recherchées.
Cet ouvrage est une réédition du livre de 1938. Elle reproduit sa mise en page, réalisée par le photographe André Kertész ainsi que la préface de l'écrivain américain Jay Allen. Elle est enrichie d'un nouveau texte de Kristen Lubben qui retrace l'histoire de cette publication.
Un livre dédié aux amoureux de l'Égypte ancienne, mais aussi aux passionnés de photographie et à ceux qui veulent découvrir de nouvelles choses sur l'une des civilisations les plus admirées et étudiées de tous les temps.
La photographie des animaux dans la nature est une forme d'art qui possède des règles et principes très particuliers. Il est, par exemple, essentiel de s'intéresser aux habitudes et aux comportements de la faune pour être en mesure de réaliser des clichés fascinants et spectaculaires. De même, il est indispensable d'avoir une approche et une connaissance des caractéristiques et problématiques des milieux et des territoires naturels dans lesquels nous sommes amenés à travailler. Mais ce n'est pas tout, bien sûr : capturer des images de faune et de flore, c'est aussi apprendre à affiner son regard de photographe, saisir sur le vif, repérer les camouflages et savoir se fondre soi-même dans la nature... Voilà pourquoi ce guide est unique : ses outils, ses techniques et astuces sont extrêmement utiles pour découvrir les secrets de la photographie de nature et apprendre à connaître davantage la vie animale et la merveilleuse flore qui nous entoure.
Voici la première somme consacrée à l'un des photographes les plus célèbres au monde, reconnu comme pionnier de la photographie de rue et de la couleur. Joel Meyerowitz, âgé aujourd'hui de 80 ans, commente son oeuvre avec son formidable talent de conteur, nous offrant en voix off son "tour du propriétaire". Avec 280 images, des plus récentes à celles de ses débuts, en noir et blanc, en 1962.
Jane Evelyn Atwood est une photographe américaine née en 1947 qui vit à Paris. Fascinée par les personnes hors normes et la notion d'exclusion, elle consacre plusieurs années à ses sujets, travaillant jusqu'à ce que ses images traduisent l'empathie qu'elle ressent. Lauréate de nombreux prix, publiée et exposée internationalement, elle est l'auteure d'une dizaine de livres dont Pigalle People. 1978-1979 (Le Bec en l'air, 2018) qui a fait l'objet d'une exposition lors des Rencontres d'Arles 2018.
Dans un monde où des millions de clichés sont pris chaque jour, et dans lequel nos rythmes de vie effrénés étouffent la créativité, Slow Photo propose un antidote simple : ralentir.
Au fil de vingt concepts aussi variés que la Confiance, la Gratitude et l'Humilité, et d'exercices d'entraînement à la pleine conscience, Sophie Howarth invite les photographes à réfléchir à leur pratique pour apprendre à faire une pause, à être attentifs et à s'accorder au monde qui les entoure afin que la photographie redevienne une expérience qui procure joie et plaisir.
Des photos de toutes les époques, extraites des oeuvres de maîtres tels qu'Edward Weston, Kali Spitzer, Henri Cartier-Bresson, Nadav Kander, Thomas Merton, Sarker Protick et tant d'autres, sont accompagnées de citations, d'histoires et d'anecdotes propres à nourrir l'inspiration et à élargir les perspectives créatives. En mettant de côté les idées préconçues et les pressions qui visent à la « perfection instagramable », cet ouvrage renouvelle notre relation à notre pratique photo et nous guide à la fois vers une approche consciente de la photographie et une approche photographique de la méditation...
Avec les photographies de :
Robert Adams, Uta Barth, Marguerite Bornhauser, Jim Brandenburg, Tamsin Calidas, Henri Cartier-Bresson, Teju Cole, John Coplans, Siân Davey, Susan Derges, Giles Duley, Melanie Einzig, Elliott Erwitt, Ernst Haas, Nadav Kander, Rinko Kawauchi, Kate Kirkwood, Dorothea Lange, Saul Leiter, Jenny Lewis, Sarah Lucas, Natasha Lythgoe, Sally Mann, Todd McLellan, Thomas Merton, Rebecca Norris Webb, Trent Parke, Gueorgui Pinkhassov, Sarker Protick, Fazal Sheikh, Kali Spitzer, Matt Stuart, David Ulrich, Leticia Valverdes, Alex Webb, Edward Weston, Minor White.
Voici enfin une rétrospective en français de l'oeuvre de Saul Leiter. Ce livre rassemble la plus importante sélection de photographies et de tableaux issus des archives Leiter et offre une plongée aussi poétique que sublime dans l'oeuvre du génie de la couleur. Un prix très accessible (35€) pour un « petit beau-livre » de 312 pages généreux en images avec ses 230 reproductions.
De la camera obscura au Smartphone, ce beau livre richement illustré émerveillera les amateurs et les passionnés. Organisé sous la forme d'une chronologie thématique, cet ouvrage didactique présente les oeuvres les plus importantes de l'art photographique, en les replaçant dans leur contexte politique, économique, culturel et social. Ainsi, en opérant des rapprochements d'une époque à l'autre, il permet de comprendre en profondeur les influences qui ont conduit aux chefs-d'oeuvre tout en apportant de nouveaux éclairages à l'histoire de l'art photographique.
Grâce à une frise chronologique complète, le lecteur pourra visualiser l'évolution des techniques et situer les différents courants.
Du daguerréotype au selfie en passant par les collages et le photojournalisme, cet ouvrage explore à travers 50 chefs-d'oeuvre, les genres, les thèmes et les techniques qui font l'histoire de la photographie.
Steve McCurry, photographe défendu par les Éditions de La Martinière depuis de nombreuses années (À la recherche d'un ailleurs, 2020 ; Une vie en images, 2018), signe un nouvel opus réunissant, cette fois, ses plus belles photographies consacrées à l'enfance. Sous son regard attentif et bienveillant, les enfants des quatre coins du monde semblent tantôt porter tout le poids de nos sociétés sur leurs frêles épaules, tantôt incarner la promesse farouche d'un avenir meilleur. Leurs portraits, empreints d'innocence et de fraîcheur, parleront à tous les lecteurs.
Osez, appréciez l'inattendu et créez des images saisissantes. - David Yarrow Cette masterclass dévoile tous les secrets derrière les incroyables et spectaculaires images du célèbre photographe naturaliste et environnementaliste David Yarrow. En 20 courtes leçons, il partage son savoir-faire et les histoires qu'il a glanées au fil du temps, et en tire les leçons essentielles que vous pourrez appliquer à votre propre pratique. Vous y trouverez des conseils de composition et de perspective, des astuces sur l'utilisation de télécommandes pour photographier les animaux dangereux, ainsi que la philosophie de ce photographe qui cherche à repousser les limites.
Tout à la fois guide d'inspiration, cahier d'exercices et journal personnel, cet ouvrage à glisser dans votre sac vous propose de relever 52 défis pour concevoir et réaliser de superbes images en noir et blanc.
Sortez de votre zone de confort et développez votre créativité : que vous capturiez de vastes paysages ou des détails d'architecture, des reflets ou des nuages, chaque défi est une invitation à oublier la couleur pour « voir » le monde en noir et blanc. Saisissez l'essence de votre sujet à travers les formes, les textures, la lumière et les ombres, et emparez-vous de ce support intemporel pour créer des photos monochromes spectaculaires.
Les photographes qui souhaitent booster leur créativité trouveront dans ce guide pratique alternatif des suggestions innovantes et inspirantes sous forme de conseils, de jeux, de projets, et pourront y consigner leurs réflexions, observations et progrès tout au long de l'année.