Henk van Rensbergen is a Boeing 787 pilot who flies around the globe. While his crew rests at the swimming pool, he goes out to explore abandoned places in our world. From the breakaway state of Abkhazia, a floating warship cemetery in France, a forgotten love hotel in Japan to an abandoned rail depot in Detroit, van Rensbergen searches for the beauty of their desolation and pinpoints the richness of their decay. Van Rensbergen is a pioneering urban explorer. His Abandoned Places photo books (1, 2, 3 and The Photographer's Selection) have been highly successful. This complete revised edition shows his most iconic photos of the past 25 years, including new unpublished material and anecdotes.
The renowned World Press Photo Foundation ("Connecting the world to the stories that matter") publishes a compilation of prizewinning press photographs each year. Carefully selected from thousands of entries, they present the most celebrated, powerful, moving, and often disturbing images from around the world, often putting a face on conflicts in far-flung places and reminding us of our shared humanity. The 2022 Yearbook, bringing together the best press photographs from 2021, will reflect the joy, anguish, and upheaval of this incredible year.
The perfect primer on acclaimed French artist Sophie Calle.
Sophie Calle is a French writer, photographer, installation artist and conceptual artist. Her work is distinguished by its use of arbitrary sets of constraints, and frequently depicts human vulnerability, and examines identity and intimacy. She is renowned for her detective-like ability to follow strangers and investigate their private lives, which she has deployed in her acclaimed works Suite Venitienne, The Hotel and Address Book. She has had major exhibitions all over the world, including at the 2007 Venice Biennale, the Whitechapel Gallery in London, and the Louisiana Museum of Modern Art in Denmark, and has worked closely with the writer Paul Auster. The Guardian called her 'the Marcel Duchamp of dirty laundry', and she was among the names in Blake Gopnik's list 'The 10 Most Important Artists of Today', with Gopnik arguing, 'It is the unartiness of Calle's work - its refusal to fit any of the standard pigeonholes, or over anyone's sofa - that makes it deserve space in museums.'
When it comes to foreign visitors or artists, North Korea must be the most restrictive country in the world. Nevertheless, Carl De Keyzer managed to cross the entire country in 42 days, divided into three journeys. In his latest book, Magnum photographer Carl De Keyzer points his lens at North Korea, officially the Democratic People's Republic of Korea, the last communist state in the world from an ideological, political and cultural perspective.
De Keyzer is one of very few photographers who get almost-unlimited access to the country. He photographed more than 200 different locations, many of which had never been captured on camera before. The 250 photos that form his 'Grand Tour' - taken on marches, at the shooting range, in the subway and in family homes - are a testament to this country's uniqueness.
Instagram est plus populaire que jamais. Chaque jour, la moitié du monde poste en moyenne 80 millions de nouvelles photos sur ce réseau social. Insta Grammar en fait une sélection.
Dans City, vous découvrirez les photos et les panoramas les plus originaux capturés dans les villes du monde entier. Le tout réuni dans un sympathique petit livre. Un vrai bijou !
Instagram est plus populaire que jamais. Chaque jour, la moitié du monde poste en moyenne 80 millions de nouvelles photos sur ce réseau social. Insta Grammar en fait une sélection.
Nordic vous emmène dans le Grand Nord à travers de magnifiques photos. Le tout réuni dans un sympathique petit livre. Un vrai bijou !
Instagram est plus populaire que jamais. Chaque jour, la moitié du monde poste en moyenne 80 millions de nouvelles photos sur ce réseau social.Insta Grammar en fait une sélection.
L'une des agences de presse la plus célèbre du monde fêtera en 2022 son 75e anniversaire.
Fondée en 1947 par Robert Capa, David " Chim " Seymour, Henri Cartier-Bresson, George Rodger, William et Rita Vandivert, en association avec Maria Eisner, Magnum Photos Inc naît simultanément à New York et à Paris un 22 mai. Son fonctionnement, sous la forme d'une coopérative, la distingue dès sa création et garantit à ses membres le contrôle de leur travail. L'agence regroupe des signatures majeures du monde de la photographie, dont les images, certaines devenues iconiques, nous aident à mieux voir et comprendre notre société. Rassemblant près de cent photographes, l'agence est organisée selon une hiérarchie qui lui est propre, avec notamment un système de nomination par ses membres. À l'occasion de son 75e anniversaire, le livre Magnum Photos 75 met en perspective l'histoire de l'agence et des photographes qui y oeuvrent, avec en toile de fond les événements qu'ils ont traversés, expérimentés, capturés. Au fil de textes courts et organisés de manière chronologique, le livre raconte les " petites histoires " qui se cachent derrière les grandes photographies. De Mai 68 au 11-Septembre 2001, en passant par la guerre du Vietnam et les conflits plus récents, toute l'Histoire du xxe siècle et le début du suivant est ici déroulée sous l'objectif des photographes de l'agence. On découvre les coulisses d'un voyage, les rencontres qui changèrent une vie, le contexte de publication d'un livre mythique, l'engagement politique d'un photographe, ou encore le scénario improbable d'une image devenue célèbre. Écrit sur le mode de l'enquête, le livre se déploie dans une écriture journalistique, concise, qui va à l'essentiel. Chaque date clé et chaque photographe donnent lieu à un récit qui, mis bout à bout, dressent la grande fresque historique d'une agence qui s'inscrit pleinement dans l'histoire contemporaine.
Destiné autant au néophyte qui désirerait découvrir la photographie documentaire, qu'au spécialiste qui souhaitera compléter ses connaissances, Magnum Photos 75 est un recueil d'anecdotes et d'histoires singulières puisées dans les archives de l'agence, grâce au travail mené par l'auteur. L'ouvrage se distingue également par son originalité : parler de photographies sans jamais les montrer mais uniquement en les convoquant par le texte. Il faudra déplier les gardes avant et arrière du livre pour découvrir les images cachées à l'intérieur... Magnum Photos 75 est l'un des livres les plus complets sur cette mythique agence de presse.
Ce livre de petit format réalisé avec la fondation Saul Leiter rassemble une grande sélection d'images issues de ses archives, dont beaucoup d'inédites, ainsi que des planches contact.
Helmut Newton was in his sixties and already a well-established photographer when he and his wife moved to the French Riviera. At an age when many people would consider retirement, Newton instead plunged headfirst into one of the most prolific and liberating stages of his career.
The city of Monaco was the perfect backdrop for his fashion photography, and it also provided him with a wealth of subjects for his famous portraits, including the stars of the Ballet de Monte-Carlo and the Princely Family. And it was in Monaco that Newton finally tried his hand at landscapes. While this volume focuses primarily on the years 1981 to 2004, it also looks at Newton's historic links with the Cote d'Azur and the area around Bordighera, Italy. There are essays by a range of experts in photography, film, and art and three interviews, including one with Paloma Picasso.
In these remarkable photographs readers will discover the French Riviera through Newton's fascinated, slightly ironic lens: a way of life characterized by ease and elegance; a world dominated by appearance and superficiality; and a veritable living theater, in which he was both actor and privileged member of the audience.
Chacune de ses images raconte une histoire, saisit des fragments de vie de femmes et d'hommes issus de la middle class, du monde agricole, des mornes banlieues ou des rues agitées des grandes métropoles que sont New York, Chicago, Los Angeles ou encore sa ville natale, Minneapolis.
Travaillant exclusivement en argentique, Arndt capture dans des noirs et blancs veloutés une Amérique populaire, avec ses quartiers pauvres, ses comptoirs de diners, ses vitrines de supérette, ses trucks et Cadillac... Des instantanées de vie restitués avec empathie et une grande science du cadrage. Les enseignes lumineuses, les reflets dans les vitrines (thème qui traverse toute l'oeuvre du photographe), les silhouettes prises sur le vif, sont autant de détails qui structurent l'image photographique. Lumières et lignes architecturales composent des images puissantes, des icônes d'une Amérique intemporelle. De la série des Farmers, réalisée dans le Dakota, aux rues de New York avec ses gosses et sa faune de noctambules, Tom Arndt montre la solitude, l'errance, l'ennui, le quotidien, la simplicité et l'âpreté du monde.
Pour ce premier ouvrage monographique publié en français, Tom Arndt a ouvert ses archives. Au fil d'une centaine d'images, c'est un demi-siècle d'histoire américaine qui est conté dans une déambulation menée tel un road-movie. Une Amérique désinvolte et familière, dont les symboles appartiennent désormais à la culture populaire.
Des essais signés de Sarah Meister, ancienne directrice du département Photographie du MoMA de New York, et de Yasufumi Nakamori, senior curator à la Tate Modern de Londres, replacent l'oeuvre photographie de Arndt dans l'histoire de la photographie américaine.
Anticiper les basculements du médium photographique et l'évolution des nouvelles technologies, proposer à tous les publics de faire l'expérience de l'image : telles sont les ambitions des Rencontres d'Arles, qui cette année auront lieu du 4 juillet au 25 septembre, déployant divers champs :
Reconnaissance des femmes photographes ; nombreux seront les lieux d'exposition habités par leur rayonnement et leur créativité : de figures historiques de la photographie à la découverte d'artistes oubliées ou méconnues, jusqu'à l'émergence de jeunes talents / Présence de la danse / La mémoire du colonialisme et de ses traumatismes / La nature et la lutte des peuples pour protéger les terres ancestrales sont aussi à l'honneur.
Bringing together the world of Parisian fashion house AMI with the singular gaze of photographers from the internationally acclaimed Magnum Photos agency and two guest artists, FAMILY presents a contemporary, intimate, and poignant vision of what family, in the broadest sense, means today.Foreword by Leïla Slimani, author of The Perfect Nanny, for which she was awarded the Prix Goncourt.Né de la rencontre entre la maison de mode AMI et le regard singulier des photographes de l'agence Magnum Photos et de deux artistes invités, FAMILY propose une vision contemporaine, intime et poignante de la famille dans son sens le plus large.Préface de Leïla Slimani, prix Goncourt pour Une chanson douce.Magnum Photos:Alec Soth, Alessandra Sanguinetti et Jim Goldberg, Alex Majoli, Antoine d'Agata, Bieke Depoorter, Bruce Gilden, Christina de Middel, Hiroji Kubota, Lindokhule Sobekwa, Nanna Heitmann, Sabiha Çimen, Yael Martinez.Guests:Cao Fei, Young Joo Lee.
Michael Kenna au Domaine de Chaumont-sur-Loire Publié à l'occasion de l'exposition "Arbres" organisée au Domaine de Chaumont-sur-Loire, ce catalogue rassemble les plus belles photographies d'arbres de Michael Kenna.
Le célèbre photographe parcourt le monde, depuis la France jusqu'en Nouvelle Zélande en passant par les États-Unis et la Corée du sud, pour immortaliser arbres et forêts. Dans cet ouvrage, les forêts denses et leurs trouées de lumière tout comme les arbres minuscules isolés au sein de paysages idylliques mettent en valeur la diversité des spécimens photographiés tout autant que la pluralité des compositions.
Exclusivement en noir et blanc, ces photographies permettent de traverser les saisons tout en réinventant les couleurs qui leur sont traditionnellement associées pour se concentrer sur l'interaction entre le noir opaque et délicat de l'arbre et une lumière souvent ouateuse générant de formidables effets atmosphériques.
En de rares occurrences se manifeste l'existence des civilisations humaines : quelques morceaux de route, des constructions, des barrières et des pieux ou, de manière plus anecdotique, des pantoufles, constituent les seules traces de notre présence.
Ailleurs, l'alignement parfaitement régulier d'arbres le long d'une route manifeste l'intervention humaine.
Cet ouvrage permet l'appréhension du travail de l'un des grands maîtres de la photographie de paysage en noir et blanc pour une vision magnifiée de la Nature.
This revised edition of Sarah Moon is one of two new books this season in Thames & Hudsons acclaimed Photofile series. Each book brings together the best work of the worlds greatest photographers in an attractive format and at an easily affordable price. Hailed by The Times as finely produced, the books are printed to the highest standards. Each one contains some sixty full-page reproductions, together with a critical introduction and a full bibliography.
Ses oeuvres étranges invitent le spectateur à pénétrer dans son esprit pour un voyage extrême : l'exploration des recoins de l'inconscient et de ses pulsions secrètes. Pour la collection Des oiseaux, Ballen a réalisé une série de photographies spécialement pour l'ouvrage. Dans des univers clos, où s'accumulent graffiti, signes, ombres et fragments, se jouent des histoires qui viennent bousculer notre regard. La frontière entre fantaisie et drame se floute. Le monde non logique d'une Alice au pays des merveilles, malicieuse et parfois pas si gentille, semble s'animer sous nos yeux. Oiseaux sagement posés parmi un décor de poupée, surgissant derrière un mur de carton pâte, évoluant au milieu de jouets abandonnés et brisés par un enfant mécontent, ou encore jouant à l'équilibriste sur des ballons, s'acoquinant avec des ours en peluche, réels ou dessinés : tous participent au délire amusé de l'artiste. Un géant patibulaire tient délicatement dans sa main une colombe, deux pigeons semblent élire pour leur future nichée une perruque d'inspiration surréaliste, ailleurs, deux tourterelles sont perchées sur une cage à oiseau dans laquelle se tient... un chien. Mains, pieds et bouches percent les murs, surgissent de manière incongrue. Entre effroi et rire, fantastique et poésie de l'absurde, l'univers de Roger Ballen rappelle celui des films de Cocteau où se mêlent lyrisme et sentiment de l'étrange.
Les oiseaux de Roger Ballen pulvérisent les codes de la représentation, mais l'absurde n'est-il pas le miroir de nos songes ?
This collector's edition gathers some of his most memorable works in a landmark collection. From his image of Marilyn in that white dress to his portrait of a dressed Chihuahua in proportion with a pair of woman's legs and that of a Great Dane -in each instance it was Erwitt's faultless sense of timing and his eye for the remarkable?whether a glance, a movement, or an interaction- that made the work unique. Each of these icons is a representation of how we live, a lasting symbol of the age and its vitality, that will represent our world to future generations.
De l'émergence de l'agriculture, il y a plus de 10 000 ans, aux questions que soulèvent les semences hybrides actuelles, en passant par la découverte des usages des graines à travers les cultures et les époques, l'ouvrage explore les enjeux de la diversité. De la domestication à la commercialisation, les graines parlent de l'évolution de nos pratiques tant sociales que culturelles. Elles racontent la grande histoire des hommes : leur diffusion, acclimatation, réglementation font écho à la mondialisation, croissance des productions et acculturations de nos sociétés.
Issues, pour la plupart des collections du Muséum national d'histoire naturelle, ces graines sauvages ou cultivées venues du monde entier fascinent par leur beauté formelle : couleurs, textures, contours, apparences, elles captent le regard, interrogent nos perceptions. Accompagnées d'un corpus de textes signés de botanistes, ethnologues et ingénieurs agronomes, les images de Thierry Ardouin ouvrent des champs de réflexion sur l'avenir de nos sociétés et leur aptitude à imaginer demain. Comment consommer sans dégrader, produire sans appauvrir, vivre sans détruire ?
L'espace urbain s'appréhende par fragments, se devine au fil des silhouettes qu'on y croise. Brumes, grains explosés, lumières parfois saturées, nuances de gris, couleurs monochromes jouant avec des bleus froids ou des orangés chauds, chez Bogren l'expérience visuelle se fait sensible. Où sommes-nous ? Dans une cité peuplée de présences solitaires, immergées dans une ville aux façades qui ressemblent à des murailles : il s'agit de voir au-delà des apparences, de passer de l'autre côté du miroir, perdre pied pour mieux voir. Chaque image est une vision, saisie alors qu'elle semble se dissoudre sous nos yeux : on distingue des passages, des architectures, les couloirs d'une station de métro, au loin une île hérissée de buildings. L'errance est aussi faite de rencontres, de personnages saisis sur le vif, telles des apparitions, les yeux clos parfois, enfermés dans leur monde intérieur, souvent pris en close-up. Saisir l'intimité, dire le fragile, donner à voir l'impermanence des choses : l'univers visuel de Martin Bogren révèle l'illusion du monde. Ses images captent sur leur surface un réel qui se dérobe mais que l'art du photographe a su saisir in extremis, à la dérobée. La vie est un songe et toute réalité n'est qu'illusion, pour reprendre Pedro Calderon, et plonger dans l'irréalité demeure un plaisir.
« Dans GENESIS, mon appareil photo a permis à la nature de me parler. Écouter fut pour moi un privilège » - Sebastião Salgado.
En 1970, à 26 ans, Sebastião Salgado se retrouve par hasard pour la première fois avec un appareil photo entre les mains. En regardant dans le viseur, il a une révélation : brusquement, la vie prend un sens. Dès lors - même s'il lui a fallu des années de travail acharné avant d'acquérir l'expérience nécessaire pour pouvoir vivre de son travail de photographe - l'appareil photo devient l'outil par lequel il interagit avec le monde. Salgado, qui a « toujours préféré la palette en clair-obscur des images en noir et blanc » prend quelques photos couleur à ses débuts, avant d'y renoncer définitivement.
Élevé dans une ferme au Brésil, Salgado éprouve un amour et un respect profonds pour la nature; il se montre aussi particulièrement sensible à la façon dont les êtres humains sont affectés par les conditions socio-économiques souvent accablantes dans lesquelles ils vivent. Des nombreuses oeuvres que Salgado a réalisées au cours de son admirable carrière, trois projets de longue haleine se démarquent particulièrement: La Main de l'homme (1993) qui illustre le mode de vie bientôt révolu de travailleurs manuels du monde entier, Exodes (2000), témoignage sur l'émigration massive causée par la faim, les catastrophes naturelles, la dégradation de l'environnement et la pression démographique, et ce nouvel opus, GENESIS, résultat d'une expédition épique de huit ans à la redécouverte des montagnes, déserts et océans, animaux et peuples qui ont jusqu'ici échappé à l'empreinte de la société moderne - les terres et la vie d'une planète encore préservée. « Près de 46% de la planète semblent encore comme au temps de la Genèse », fait remarquer Salgado. « Nous devons sauvegarder ce qui existe. » Le projet GENESIS, en lien avec l'Instituto Terra créé par Salgado cherchent à montrer la beauté de notre planète, à inverser les dommages qu'on lui a infligés et à la sauvegarder pour les générations futures.
Au cours de 30 voyages, à pied, en avion léger, en bateau, en canoë et même en ballon, par une chaleur extrême ou un froid polaire et dans des conditions parfois dangereuses, Salgado a réuni des images qui nous montrent la nature, les peuples indigènes et les animaux dans toute leur splendeur. Maîtrisant le monochrome avec un talent qui rivalise avec celui du virtuose Ansel Adams, Salgado fait entrer la photographie noir et blanc dans une autre dimension ; les nuances de tons de ses oeuvres, le contraste entre le clair et l'obscur, évoquent les tableaux de grands maîtres comme Rembrandt et Georges de la Tour.
Que découvre-t-on dans GENESIS? Les espèces animales et les volcans des Galápagos ; les manchots, les lions de mer, les cormorans et les baleines de l'Antarctique et de l'Atlantique sud ; les alligators et les jaguars du Brésil ; les lions, les léopards et les éléphants d'Afrique; la tribu isolée des Zoé au fin fond de la jungle amazonienne ; le peuple Korowaï vivant à l'âge de pierre en Papouasie occidentale ; les éleveurs de bétail nomades Dinka du Soudan; les nomades nénètses et leurs troupeaux de rennes dans le cercle arctique; les communautés mentawai des îles à l'ouest de Sumatra ; les icebergs de l'Antarctique; les volcans d'Afrique centrale et de la péninsule du Kamtchatka ; les déserts du Sahara ; le rio Negro et le rio Juruá en Amazonie; les failles du Grand Canyon; les glaciers de l'Alaska... Après s'être rendu là où personne n'était jamais allé, et avoir consacré tant de temps, d'énergie et de passion à la réalisation de cet ouvrage, Salgado considère GENESIS comme sa « lettre d'amour à la planète ».
Contrairement à l'édition limitée, conçue comme un portfolio grand format zigzaguant autour de la planète, l'édition grand public présente une sélection différente de photographies organisées par zones géographiques en cinq chapitres: Aux confins du Sud, Sanctuaires, Afrique, Terres du Nord et Amazonie et Pantanal. Chacune à sa manière, l'édition d'art et l'édition grand public - toutes deux conçues et réalisées par Lélia Wanick Salgado - rendent hommage au projet GENESIS de Salgado, aussi grandiose qu'exceptionnel.
Le XX? siècle a été celui de l'image.Henri Cartier-Bresson, photographe, né en 1908, est l'oeil du siècle.Raconter sa vie, décrypter son oeuvre, c'est d'abord écrire l'histoire d'un regard.En déambulant dans son siècle, le regard de ce promeneur lucide a saisi la fascination de l'Afrique des années 20, croisé les destins tragiques des républicains espagnols, accompagné la Libération de Paris, capté la lassitude de Gandhi quelques heures avant son assassinat et témoigné de la victoire des communistes chinois.Cartier-Bresson, c'est aussi l'assistant de Jean Renoir pour trois films majeurs. Un artiste qui se veut artisan et fonde néanmoins Magnum, la plus prestigieuse des agences de photo. C'est encore celui qui a fixé les traits de ses contemporains capitaux, Mauriac en lévitation mystique, Giacometti ou Sartre personnages de leur oeuvre, Faulkner ou Camus, et tant d'autres saisis à l'instant décisif, autant de portraits pour l'éternité.