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Arts et spectacles
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WE-ARCHI n.2 : Corinne Vezzoni & Associés
Revue We-Archi
- La découverte
- We-archi
- 30 Juin 2016
- 9782373680058
Il existe peu d'opportunités en France, pour un architecte, de faire connaître son travail dans une collection d'ouvrages à dimension internationale. Certes, on connaît les magnifiques livres-revues que sont GA au Japon et El Croquis en Espagne. Mais ces éditions monographiques sont d'autant plus sélectives qu'elles ne retiennent, le plus souvent, que les architectes-stars. Pourtant, nombreux sont ceux qui ont une oeuvre de valeur internationale, parfois publiée, mais trop souvent sans véritable travail éditorial. Le principe de la revue, outre qu'il convoque l'idée de la périodicité, induit quelques éléments qui la rendent plus efficace que le livre - même si la frontière est ténue.
- Bilinguisme. Une revue est plus libre qu'un livre. Si un livre bilingue trouve difficilement sa place, la revue, elle, s'honore d'être bilingue. Et cette dimension est bien sûr primordiale pour l'architecte et la représentation de son oeuvre à l'étranger.
- 2 à 3 numéros par an Chacun des architectes choisi et présenté s'inscrit ainsi dans un schéma éditorial haut de gamme qui convoque naturellement la reconnaissance d'une qualité architecturale.
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WE-ARCHI n.4 : atelier Philippe Madec
Revue We-Archi
- La découverte
- We-archi
- 28 Novembre 2019
- 9782373680287
Philippe Madec est le pionnier, en France, du développement durable en urbanisme et architecture. Formé à Paris au cours des années 1970, il poursuit sa formation à Columbia Universiy dans le séminaire de Kenneth Frampton sur le régionalisme critique à la fin des années 1980. Formation qu'il parachève par la découverte de la dimension territoriale en enseignant la conception spatiale dans deux importantes du paysage (Versailles puis à la Graduate School of Design d'Harvard University).
Il ouvre son atelier à Paris à la fin des années 1980 et commence une pratique simultanée des métiers d'architecte et d'urbaniste dans des contextes variés : première oeuvre au bord du périphérique parisien, puis de longs projets dans les bourgs, les « Plou » finistériens. Son oeuvre s'élargit à des territoires plus lointains (Antilles, Réunion, Nouvelle-Calédonie), plus larges (Val de la Durance) et aussi métropolitains (Montreuil, Montévrain, Montpellier). Au Maroc, il préfigure une nouvelle ville écologique (Bab Drâa près de Tan Tan) et conçoit à Casablanca les quartiers Sindibad, première réalisation marocaine ayant reçu la certification HQE.
La nécessité de construire une culture partagée de l'action éco responsable l'a amené à l'écriture, à l'enseignement et l'organisation de nombreuses conférences et d'échanges avec la société civile. Enseignant nomade dès la fin des années 1980 (Columbia, Montréal, Harvard, Vienne, La Réunion), il crée en 2000, à Lyon le Département Architecture et Développement durable et équitable, première expérience pédagogique et coresponsable dans la formation initiale des étudiants. Il a fondé en 2014 l'association Team Solar Bretagne / Skipailh Breizh qui associe douze institutions interdisciplinaires autour de l'émergence du bâtiment durable breton et de son territoire. L'écriture n'est jamais loin (quinze livres édités et de nombreux articles et livres collectifs). Elle alimente sa posture critique et donne à son oeuvre le recul nécessaire pour inventer de nouveaux concepts (génétique urbaine, analogon, ménagement, ville de la pantoufle, bio-îlot, pollinisation des territoires, réhabilitation urbaine comme retour en estime, etc.). Il est l'initiateur de l'appel « Pour une frugalité heureuse » lancé en 2018 et signé par des milliers de personnes.
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REVUE MOUVEMENTS n.67 : polar ; du livre à l'écran
Revue mouvements
- La découverte
- Revue Mouvements
- 29 Septembre 2011
- 9782707169686
Dès les années 1930, le polar s'illustre aux États-Unis comme vecteur symbolique de la critique sociale et comme moyen de résistance face à la domination, qu'il s'agisse de dénoncer la coercition des représentants de l'État : corrompus, racistes, intolérants, les forces du crime organisé ou la toute-puissance du capitalisme montant. L'après-guerre d'Algérie marque en France le tournant vers le néopolar. Aujourd'hui, la massification du genre à la télévision, si elle l'inscrit durablement dans le paysage culturel contemporain, n'est pas sans risques pour son contenu subversif. Instituant, entre parodies de faits divers horrifiques, scénarii gore de serial killer et auto-mise en scène de flics experts et désabusés, de nouvelles normes pour le genre, cette massification laisse-t-elle encore une place artistique à l'auteur de polar, surtout lorsque la pression économique convertit l'écrivain en scénariste de télévision ?
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Il existe peu d'opportunités en France, pour un architecte, de faire connaître son travail dans une collection d'ouvrages à dimension internationale. Certes, on connaît les magnifiques livres-revues que sont GA au Japon et El Croquis en Espagne. Mais ces éditions monographiques sont d'autant plus sélectives qu'elles ne retiennent, le plus souvent, que les architectes-stars. Pourtant, nombreux sont ceux qui ont une oeuvre de valeur internationale, parfois publiée, mais trop souvent sans véritable travail éditorial. Le principe de la revue, outre qu'il convoque l'idée de la périodicité, induit quelques éléments qui la rendent plus efficace que le livre - même si la frontière est ténue.
- Bilinguisme. Une revue est plus libre qu'un livre. Si un livre bilingue trouve difficilement sa place, la revue, elle, s'honore d'être bilingue. Et cette dimension est bien sûr primordiale pour l'architecte et la représentation de son oeuvre à l'étranger.
- 2 à 3 numéros par an Chacun des architectes choisi et présenté s'inscrit ainsi dans un schéma éditorial haut de gamme qui convoque naturellement la reconnaissance d'une qualité architecturale.
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WE-ARCHI n.3 : Thierry van de Wyngaert & Associés
Revue We-Archi
- La découverte
- We-archi
- 8 Février 2018
- 9782373680294
La « Maison derrière le mur », le premier projet de Thierry van de Wyngaert en 1989, est le pressentiment d'un parcours singulier. Tout est dit, en 3 mots, d'une oeuvre à venir, d'une position à tenir : simplicité des concepts, argument des formes, face cachée des intentions, interrogation sur le dehors et le dedans, articulation du plein et du vide, provocation ludique de la nudité vs l'habité, pied de nez respectueux à une commande de logement social qui défie les lois du contenant et du contenu, enfin tant de choses lâchées d'un seul jet, « un éternuement architectural » dira Frédéric Edelmann dans Le Monde.
De 1989 à 2019, trente ans sont passés, sans oblitérer cette façon initiatique de se mesurer à la commande publique, comme l'exprime la sélection d'une vingtaine d'oeuvres présentées dans cette livraison de We Archi. Il en ressortira à la lecture plusieurs points de vue, de nature formelle ou fonctionnaliste, qui s'affichent comme récurrents. Pour le formel, une série d'oeuvres à la verticalité affirmée (l'intervention lumineuse sur la tour d'Auguste Perret à Amiens, et la construction d'une série de châteaux d'eau - c'est le moins pour cet architecte aux allures de Don Quichotte - dont le concept de cône renversé sera réutilisé de façon récurrente dans d'autres constructions plus classiques. « Un château d'eau, c'est comme un verre à pied inversé, une forme qui défie les lois de la pesanteur ». Là encore, cette question de contenant et de contenu, d'inversion des modèles, n'est pas de nature précipitée mais se retrouve assumée au coeur d'une stratégie longuement étudiée dans le dessein de se mesurer à la force physique des éléments architecturaux considérés comme des objets dans l'espace.
Le fonctionnalisme est lui aussi caché derrière un mur à trois acceptions. L'horizontalité affichée de beaucoup des constructions de l'agence, mur au-delà duquel se joue une savante connaissance de la différentiation des fonctions, de l'identification des lieux et de l'organisation des flux. C'est donc aussi une architecture savante, dans le sens où elle est affective à chacun des nombreux programmes étudiés (d'une extension d'un centre d'archives diplomatiques (Nantes, 1999) à une base logistique pour les pompiers de Paris (Limeil-Valenton, 2016). Les oeuvres de l'agence ont été maintes fois citées pour leur capacité à définir le lieu, c'est-à-dire à former un ensemble clair et cohérent, à l'image de leur dernière oeuvre parisienne, le Campus Jourdan, à l'angle du boulevard Jourdan et de la rue de la Tombe-Issoire, immense bâtiment compact, expression d'une architecture française de très haut niveau.
Exposition à la Galerie d'architecture à Paris, du 20 décembre 2016 au 15 février 2017.