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Cinéma / TV / Animation
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Je ne crois pas que Cassavetes puisse laisser qui que ce soit indifférent. Encore faut-il se lancer dans ses films. Je me demande s'il n'y aurait pas des gens que ce cinéma pourrait inquiéter. Je comprendrais en tout cas qu'on puisse avoir un peu peur de se lancer. C'est peut-être pour ça que j'ai écrit ce livre. Pour que l'on comprenne qu'il n'y a pas de risque majeur. Et puis, peut-être que cet ouvrage peut accompagner la découverte de ces films, on ne sait jamais. Peut-être aussi que ce texte donnera envie à certains de se replonger dans cette énergie folle que sont les films de Cassavetes. Que le lecteur se rassure, ce livre n'a pas vocation à donner des leçons ni à imposer un sens quelconque. Je pense qu'il peut en revanche servir comme un petit plan que l'on aurait griffonné sur un coin de table, en fin de soirée. De toute façon, faudrait être bien con pour essayer de figer Cassavetes dans une interprétation car il reviendrait des morts pour tout casser. L'oeuvre du cinéaste est trop vaste, c'est un flux si puissant qu'on peut seulement apprendre à ne pas s'y noyer, de là à parvenir à un faire un dos crawlé, c'est une autre histoire. Cassavetes interdit d'étaler sa science pour briller dans les salons, pourtant y en a encore qui essaient. Comme ça m'énerve, j'ai préféré opter pour cette forme très libre qui veut se couler dans l'oeuvre. Je ne sais pas si j'y suis parvenu, mais c'était mon objectif. Et c'était plaisant de se sentir un peu plus proche de tous ces personnages. J'espère que le lecteur vivra quelque chose d'un peu similaire. (Quentin Victory Leydier) ///// Version brochée noir et blanc. 100 photogrammes NB pleine page des films
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Ingrid Bergman ; le feu sous la glace
Marine Baron
- Ecouter Pour Comprendre
- 10 Août 2021
- 9782382610268
Ingrid Bergman est née en Août 1915, d'une mère allemande et d'un père suédois plus agé de 13 ans que Frieda Adler qui visitait la suède avec ses parents; la jeune maman meurt 3 ans plus tard. Justus le Père veut qu'Ingrid devienne musicienne. Ingrid va très vite, elle, ne rêve pour son avenir que du cinéma. Elle se présente à l'école du théâtre de Stockholm : le Dramaten, elle est reçue. Son premier film Intermezzo EST un succès. Elle se marie en 1937. Selznic l'invite en 1938 aux USA, C'est le début d'une fabuleuse carrière. Ingrid va aussi créer une famille mais la vie de mère n'est pas très facile pour une actrice.
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Le grand n'importe quoi
Jean-pierre Marielle
- Audiolib
- Documents Et Essais
- 22 Septembre 2010
- 9782356412492
Jean-Pierre Marielle s'est jusqu'à présent peu livré, alors qu'il est en haut de l'affiche depuis une cinquantaine d'années, au théâtre, au cinéma, à la télévision. Un tel comédien, aux rôles paradoxaux, ne pouvait proposer une autobiographie classique. Ici, nulle nostalgie ni ragots mais une balade « à sauts et à gambades » dans l'intimité d'un acteur exceptionnel. On y croise les copains de toujours, Belmondo, Salvador et les autres, les auteurs vénérés, Ionesco ou Camus, les musiciens adorés.
Au fil d'une plume fine et vive, dans un joyeux bazar haut en couleurs, bons mots loufoques, traits d'esprit profonds et anecdotes savoureuses composent l'autoportrait sensible d'un des Grands ducs du cinéma français.Jean-Pierre Marielle prête sa propre voix à cette autobiographie, redoublant ainsi, pour l'auditeur, les plaisirs d'une connivence jubilatoire. -
Seigneur Peckinpah ; la vie et les films de Sam Peckinpah
Marshall Fine
- Audiobib
- 15 Novembre 2013
- 9791093128009
Cette biographie sur Sam Peckinpah, réalisateur de : Coups de feu dans la Sierra, Major Dundee, La horde sauvage,Les chiens de paille, Pat Garett et Billy the Kid, Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia, Killer Elite,Croix de fer et d'autres, est la description d'une vie dans la machine hollywoodienne.
L'enquête de Marshall FINE replace en situation la vie privée et professionnelle de l'artiste avec les mutations du milieu.
Ainsi nous apprenons que la violence des films américain, n'est pas le fait d'une inclinaison du public ni d'une sensibilité des cinéastes, mais l'ordre d'un milieu.
Car si avec Sam PECKINPAH le Hollywood des années 50 avait bien vu arriver un jeune cinéaste télé, à la sensibilité proche d'un Nicolas Ray ou d'un Elia Kazan, avec cette même caméra fiévreuse, amoureuse, idéaliste, transcendantaliste et très puissamment imprégné par les responsabilités/vertus/concepts des héros de l'indépendance américaine, ...En quelques année, les financiers sectaires parvenus à la tête des studios l'obligeront, eux, à coups de listes noires, traquenards, ostracisme, calomnies, malversations, etc... à le faire régresser jusqu'à leur ordre.
Et à le transformer en seigneur féodal. Mercenaire à la loyauté tortueuse, drogué, cocaïné, estropié de tous les côtés, en seigneur de la guerre couverts de plaies et de cicatrices...
Sam Peckinpah sera obligé de s'agenouiller et de se dépouiller de tous ses droits les plus constitutionnels pour glaner des titres et se faire une oeuvre, un fief... une filmographie... dont seul cet ouvrage de Marshall FINE ("Bloody Sam"... titre original) peut restituer le naufrage, dans toute sa poignante immensitée.
...Puisque Samuel David Peckinpah était le descendant d'immigrants allemands et irlandais, qui avaient eux-même été chassé d'Europe par ce sectarisme inhumain, ce féodalisme plus bas que terre et mer :
Féodalisme sans roi, ni doge, ou la secte est tout, le talent très ...très accessoire, et un sujet de ricanement : les droits de l'homme et du citoyen.
Http://youtu.be/utHuhr04x7Q
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Le sens de l'info Tome 2 ; entretiens avec Michel Polacco
Michel Serres
- Le Pommier
- 1 Novembre 2011
- 9782746505506
Chaque dimanche soir, les auditeurs de France info savourent le bonheur de reprendre goût à l'actualité. Chaque dimanche soir, pendant sept précieuses minutes, un penseur donne sens à quelques événements qui façonnent notre monde. Chaque dimanche soir, relancé par Michel Polacco, Michel Serres nous révèle le coeur palpitant de l'information.
Dans ces 120 chroniques, le pittoresque n'exclue en rien la profondeur, l'humanisme fait la part belle à l'humour, l'émerveillement fait écho à la gravité. Que les deux compères s'intéressent aux ventes d'armes ou au rugby, reviennent sur la décroissance ou la corruption, discutent du mensonge ou des émotions, de la compétition ou du bégaiement. chaque sujet, éclairé de culture, met en lumière l'extraordinaire richesse de notre quotidien, en un joyeux pied de nez à la pensée unique.
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Radio-théâtre ; 2001-2011
Xavier Mauméjean
- Moutons Electriques
- La Bibliotheque Voltaique
- 14 Novembre 2011
- 9782361830861
Il est rare pour un écrivain de voir s'envoler ses mots. Paroles propres ou empruntées à un autre, créations ou adaptations. Par le talent du comédien et la magie du réalisateur, les phrases planent alors sur les ondes, l'auteur devient auditeur. Si la radio est un théâtre, chaque foyer en est le public. Le rideau monte, comme le son, drame et farce sont les deux parties du masque que porte l'acteur sans visage. Mais il y a sa voix, invitation à l'écoute.
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Jean Alexis Moncorgé est né à Paris dans le 9ème. 27 Boulevard Rochechouart.
Il s'est éteint à Neuilly en 1976, âgé de 72 ans.
" Professionnellement c'était une bête. une merveilleuse machine à faire du cinéma. " Gilles Grangier Si un sensuel est quelqu'un qui utilise ses sens...
Alors nous le sommes tous.
Et le terme n'est pas utile à grand chose.
Mais si Jean Gabin était un sensuel - tel que dans cette biographie de Jean-Michel Betti (pseudonyme d'un collectif d'auteurs) - alors ce qu'est un sensuel ... devient très clair.
Très.
Et sensuel, nous ne le sommes probablement pas !
Car aiguiser ses sens puis les équilibrer... c'est vraiment tout un art.
Salut, Gabin ! est une biographie bien étonnante.
Https://youtu.be/z9hvyqfxTUI
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Le public n'a jamais tort
Adolph Zukor, Dale Kramer
lu par Hélène Pomona- Audiobib
- 15 Octobre 2013
- 9782953614398
Producteur et pionnier de légende, Adolph ZUKOR publia ses mémoires en 1953.
"Le public n'a jamais tort" retrace la vie et la carrière de l'un des 1ers patrons du cinéma U.S.
De ses débuts, jusqu'à l'arrivée de la télévision, soit les 50 premières années du cinéma :
...de Hongrie (où il est né en 1873) , aux USA (où il s'est éteint en 1976 à l'âge de 103 ans).
...d'enfant orphelin sans le sou en Europe, à "Papa Zukor" milliardaire et patron d'innombrables vedettes.
A. ZUKOR dirigea la Paramount pendant plus de 20 ans.
Sarah Bernhardt, Mary Pickford, Fairbanks, Valentino, Hart, Mix, Pola Negri, Swanson, Arbukle, Keaton, Ben Turpin, Barrymore, Chevalier, Clara Bow, Dietrich, Jannings, Mae West, Bob Hope, Cooper, Les Marx Brothers, Dean Martin § Jerry Lewis, Edwin S. Porter, Griffith, C.B de Mille, Billy Wilder...
Ce livre est un tableau extraordinaire des producteurs et des financiers qui ont donné ses fondations à l'industrie de l'image U.S.
Edison, Jesse Lasky, Marcus Loew, Kohn, Jack § Lee Shulbert, Les frères SchenK, Belasco, Fox, Goldwyn, Tally, Brady, Kennedy, Cid Grauman, Sennett...
"Le métier du spectacle me plaisait beaucoup.Ceux d'entre nous qui devinrent producteurs étaient à l'origine fourreurs, prestidigitateurs, bouchers, chaudronniers - ce qui nous a valu parfois d'êtres tournés en dérision par les intellectuels.
Mais une chose est certaine, c'est que ceux d'entre nous qui réussirent étaient des hommes de spectacles nés.
Une fois entré dans le métier, ils ne pouvaient plus le quitter. La production cinématographique a toujours été une entreprise hasardeuse, où la concurrence joue largement. Celui qui s'y risquait était fréquemment acculé à un mur, renversé, piétiné. Mais il réapparaissait le lendemain, tel l'homme-caoutchouc, ayant repris sa forme comme si rien ne s'était passé.
Cela m'est arrivé, et j'en suis fier." Adolph ZUKOR (extrait piste 23)
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Https://youtu.be/NOuHW2ElW-M
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L'actrice Ava Gardner est née en 1922 , Caroline du Nord (E.U).
Elle s'est éteinte à Londres en 1990.
Avec des films tels que:
Les tueurs, Pandora, Mogambo, Ville haute ville basse, Show Boat, Les neiges du Kilimandjaro, 7 jours en mai, La Contesse aux pieds nus, La croisée des destins, La nuit de l'iguane, L'ange pourpre, Les 55 jours de Pékin , Mayerling, Le pont de cassandra, La sentinelle des maudits, Cité en feu, Tremblement de Terre, La trahison...etc Ava Gardner aura signé quelques comédies mais beaucoup de films catastrophes.
Ce qui pour cette icone de la " Femme Fatale " aura été réalisé sous les directions de :
Siodmak, Lewin, Leroy, Sidney, Ford, King, Frankenheimer, Mankiewicz, Cukor, Huston, Johnson, Ray, Young, Cosmatos, Robson, Winner...
Repérée par la M.G.M à 17 ans en raison de sa beauté, Ava Gardner fut, à cause de son accent du Sud, cantonné 7 ans à la figuration occasionnelle. Mais surtout au studio photo de la MGM !
Là avec les photographes, leurs équipes cadres, lumières, décors, costumes, coiffures, maquillages...
Et avec son corps...
Elle y appris à comprendre les installations.
A distinguer le centre d'un cadre et le centre de la lumière pour mieux aller se placer, se tourner, lancer des regards ...jouer avec le feu et ses flammes.
Personne n'est photogénique par hasard.
Surtout pas Ava Gardner...
La photogénie n'est pas un don.
Cela ne s'hérite, ni avec...
Les grands yeux verts de papa, ni avec le beau teint pâle de maman.
Cela s'apprend.
Autre exemple de la richesse franchement spéctaculaire, du sybillin et du tonitruant de son autobiographie :
" Giuseppe Rotunno est le plus grand. Point. " ...pour parler du célèbre chef opérateur.
Https://www.youtube.com/watch?v=3IPfK4sWyB8
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Cher monsieur G
Jean Garceau, Inez Cocke
lu par Alicia Galli- Audiobib
- 15 Septembre 2017
- 9791093128092
De parents hollandais William Clark Gable est né en 1901 à Cadiz (Ohio).
Il s'est éteint à Los Angeles en 1961.
"Avec ces oreilles-là ? Acteur ? Clark GABLE ? " Si cela n'avait tenu qu'aux hommes...
Mais à Hollywood il y avait aussi des femmes ;
Professionnelles, critiques, visionnaires et puissantes.
Comme Clark les aimait intelligentes, il fut donc servit.
Et elles furent chéries.
Des décènies durant, le symbole masculin N°1 et le champion des recettes publiques fut Clark Gable, acteur.
Les pages de cette biographie sont peut-être à lire comme une reconduction de ce pacte des débuts. Pacte de loyauté !
Rédigée par 2 femmes, du métier, immédiatement après sa mort ;
"Cher monsieur G" (nom d'une chanson de Judy Garland) répond donc peut-être, dans son style, au souci d'assurer la perpétuation de ce pacte... jusque dans la mort.
Car au tout début, avant de se faire un nom sur les planches à New-York, il fallut à Clark bourlinguer pour gagner son pain :
Ouvrier agricole, ouvrier du pétrole, dans une scirie, et bien d'autres encore.
Au théâtre, puis surtout au cinéma, ce sont les femmes qui lui donnèrent sa chance.
Et plus d'une fois !
Sa masculinité dépouillé, tranchait avec des vedettes ambigues, dingues ou fauchées (Rudolphe Valentino, Fairbanks, Fatty Arbuckle, Keaton, Chaplin).
Les femmes du métier firent avec lui, ce que les hommes faisaient avec les actrices depuis bien longtemps (et au nom du public) :
Elles lui donnèrent du professionnalisme, du style, du temps et de l'argent.
Elles l'habillèrent et donnèrent à sa masculinité les manières et l'image de ce qu'elles voulaient et ne voulaient pas y voir.
Sans débat, et donc imposé ou non, le public, féminin et masculin, à l'écran et dans la vie, plébiscita le modèle !
Clark Gable fut un symbole, modelé, de la racine des cheveux jusqu'à la pointe des chaussures, par des femmes !
Entre Spencer Tracy, Gary Cooper et John Wayne, il y avait Clark Gable, qu'aux E.U on considérait communément comme "Le roi d'Hollywood".
Il aura tourné avec Garbo, Crawford, Laughton, pour des cinéastes comme Fleming, Walsh, Huston, Ford, Capra, des films comme " Red dust" , "Les révoltés du Bounty, "Autant en emporte le vent " , "Mogambo", "Le chou-chou du professeur", "L'odyssée du sous-marin Nerka", "L'esclave libre" , "Les désaxés ".
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Texte de 1946, dans lequel André Villiers collecte et analyse la défiance quasi générale de l'acteur et du comédien, à travers les auteurs, les âges et les civilisations.
Stupéfiant tourbillon de citations et d'arguments... qui font de ce livre, rédigé dans un français lumineux, le plus grand livre occidental sur la comédienne et le comédien. L'actrice et l'acteur.
Au-delà, Prostitution de l'acteur, est une clé fondamentale pour saisir la société française en 2016. Société où les acteurs , là où il est illégitime et criminel de l'être, sont partout en force pour déchaîner la comédie et le drame . Et bien pâlichons, là où - de bon droit cette fois - il serait salutaire qu'ils le soient puissamment.
Https://www.youtube.com/watch?v=hx7Uy0gP9-M
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Vivien LEIGH, comédienne britanique, est née en 1913 au Nord-Est de l'Inde, à Darjeeling 2500m d'altitude environ, dans les contreforts de l'Himalaya.
Elle s'est éteinte en 1967 dans son appartement londonien.
Et elle détesta le thé toute sa vie.
Enfant unique, d'une famille au service de l'empire, elle en connue les privilèges et les obligations.
A commencer par son élitiste éducation.
Si son instruction la prépara belle et bien à dépasser son rang pour atteindre des sommets et même à renverser des montagnes...
Son époque en revanche - les crises, les guerres et les impuissances de la psychiatrie - l'affligèrent, comme bien d'autres, de troubles et de chutes vertigineuses, qui déchirèrent amour et fougue créatrice.
Telle une Sysiphe au féminin elle était conduite ...impérieusement à tisser.
Et aussi impérieusement ...à déchirer.
La qualité d'écriture d'Anne Edwards nous approche très près de son abîme...
Idéation, création, destruction.
Conscience, préscience, inconscience.
Volonté farouche , négociation subtile, destin implacable.
Théâtre, photographie, cinéma.
Détestation du thé, goût des hommes, passion des chats.
Avec le comédien Laurence Olivier, elle forma un couple de créateurs passionnés, qui marqua le 20ème siècle, tant au théâtre qu'au cinéma, tant en Angleterre qu'à travers le monde.
Un grand couple d'artistes.
"Vive les étudiants", "Vedette du pavé","Autant en emporte le vent", "Un tramway nommé Désir", "L'invincible Armada", "Lady Hamilton", "César et Cléopâtre", "Le printemps romain de Mrs Stone", "La nef des fous"... "Sur la piste des élephans" !
Https://youtu.be/qqSca35f770
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Pornocrates; sexploiteurs : le Crapouillot avait enquêté
Collectif
- Audiobib
- 15 Novembre 2016
- 9791093128023
En 14/18, dans les tranchées sort le premier numéro du Crapouillot.
Une simple feuille d'imprimerie destinée à contourner la censure.
Et à donner du courage aux poilus (les Crapouillots) du front ?
...non aux civils de l'arrière !
Dans les années 70, Le Crapouillot publie 2 enquêtes sur les dessous d'une dérégulation bien envahissante : La pornographie !
Les film X des quartiers chauds et des ruelles obscures, viennent s'afficher sur les Champs-Elysées... et avec les autorisations qu'il faut !
Pourquoi ? Comment ?
La force des ces 2 numéros est de ne pas isoler le cinéma de son contexte : la société.
Et d'enquêter sur l'explosion de la pornographie aussi : dans le roman, la Bd, la peinture, l'Art moderne, la publicité, l'industrie, la santé et qui aime bien châtie bien, la presse, c'est- à-dire, les journalistes ! En France, en Europe, aux E.U, au Japon...
Articles, reportages, billets, citations, extraits, tables rondes, entretiens... à son époque et dans le passé ...le Crapouillot enquête vraiment. Ses plus fines plumes font de l'histoire, et analysent. Ils spéculent aussi sur ce que deviendra la société, le pays, la culture occidentale dans 20 ans, dans 30 ans...
Au Crapouillot on n'écrivait pas pour ne rien dire.
Avec des talents aussi formidables que ceux de Cécil Saint-Laurent ou Marcel Achard, nous passons du présent au passée et au futur, avec une virtuosité, une élégance, qui nous remplit d'un profit intellectuel net et considérable. Le tout sur un sujet pourtant au départ bien scabreux et bien opaque.
Par ailleurs, les enquêtes du Crapouillot furent une mine constante d'inspiration pour le cinéma populaire français ...les espions, les barbouzes, les marchands de canons, les lêches bottes, les godillots, les publicitaires... les maisons closes, les égéries, le dictionnaires des girouettes, comment ils se ruinent... sont autant de numéros sur lesquels on peut facilement mettre un cinéaste - ou 2 ou 3 - et au moins un film qui déplaça des millions de spéctateurs. D'Yves Robert à De Broca en passant par Jean Yanne, Pierre Richard etc...
Https://youtu.be/w8oHEG1Jb3w