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Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
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Hayao Miyazaki : Le magicien de l'animation japonaise
Steve Naumann
- L'Ecran Fantastique
- Biographies Fantastiques
- 19 Avril 2024
- 9791096794140
Depuis Walt Disney, nul créateur de dessin animé n'a autant marqué son époque que Hayao Miyazaki. Depuis la fondation du studio Ghibli en 1983, le maître japonais a enchainé les chefs d'oeuvre, depuis "Nausicaä, la vallée du vent" jusqu'au récent "Le garçon et le héron", en passant par "Le voyage de Chihiro" ou "Princesse Mononoke". Exigeant jusqu'à la manie, Miyazaki s'est révélé un artiste acharné, capable de réussir les entreprises les plus insensés pour étonner le public partout dans le monde grâce à ses films toujours plus fascinants. Explorant les traumatismes de l'enfance, les fantasmes aériens, les mondes imaginaires psychanalytiques, ses créations résonnent en profondeur pour qui prend la peine d'aller jusqu'à s'y perdre. Personnage secret, presque mythique, la vie et l'oeuvre de Hayao Miyazaki constituent une fantastique aventure dont ce livre vous permettra de saisir toutes les nuances.
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En 2021, j'ai fait la connaissance de Michel Ciment, auteur et critique historique de la cinéphilie internationale et acteur notoire de la revue Positif. J'ai été très touché par son approche éclectique et humaniste du cinéma, sa grande finesse, sa curiosité et son intérêt pour tous les arts autour du cinéma. « Go west » recueille 26 entretiens avec les différentes générations des cinéastes à Hollywood, de Fritz Lang à Quentin Tarantino, et représente ainsi le dialogue de Michel Ciment avec les réalisateurs américains sur une cinquantaine d'années. Avec ce livre, je souhaiterais en tant qu'éditeur partager avec les nouvelles générations de cinéphiles, mais aussi les cinéphiles plus chevronnés, le travail de Michel Ciment, de la revue Positif, de ce pan de la cinéphilie reconnue dans le monde entier - mais aujourd'hui confrontée au défi continu de la transmission du savoir dans une histoire des formes mise à mal par l'ultra-industrie culturelle et sa surproduction, l'amnésie qu'elle charrie avec sa dictature du présent. Il n'existe pas de vieux films, de vieux livres ou de vieux auteurs ; seulement des oeuvres que l'on a pas découvertes. Michel Ciment était avant tout un passeur ; par son travail il appartient à une communauté d'individus, de Lumières, si précieuses pour leurs contemporains et les futures générations. Des Lumières qu'il nous appartient aujourd'hui de maintenir allumées en allant toujours vers ce que l'on ne connaît pas encore. Vers L'Ouest.
Réalisateurs interviewés : Budd Boetticher, Richard Fleischer, Fritz Lang, Gordon Douglas, Howard hHawks, Otto Preminger, Richard brooks, John Frankenheimer, Irvin Kershner, Sidney Lumet, Robert Mullligan, Arthur Penn, Franklin J. Schaffner, Robert Altman, Francis Ford Coppola, Alan J. Pakula, Martin Scorsese, Michael Cimino, Sydney Pollack, Oliver Stone, Woody Allen, Tim Burton, les Frères Cohen, James Gray, Steven Soderbergh, Quentin Tarantino. Note : En préface de « Go west », un entretien entre Michel Ciment et Julien Magnani. -
La Vie extraordinaire d'un homme ordinaire
Paul Newman
- Table Ronde
- Quai Voltaire
- 2 Novembre 2023
- 9791037110626
Dix fois nommé aux Oscars, Paul Newman obtient finalement la récompense du meilleur acteur en 1987, pour La Couleur de l'argent. Sa filmographie compte une soixantaine de rôles, parmi lesquels La Chatte sur un toit brûlant, L'Arnaqueur, Le Plus Sauvage d'entre tous, Luke la main froide, Butch Cassidy et le Kid, Le Verdict et Les Sentiers de la perdition. Mais son talent ne s'arrête pas aux plateaux de cinéma. En tant que pilote de course, Newman a remporté plusieurs championnats nationaux. Par ailleurs, militant politique et humanitaire, il a collecté et donné près d'un milliard de dollars à de nombreuses organisations caritatives, en particulier celles dont il est le fondateur. Paul Newman a eu six enfants et a été marié pendant cinquante ans à l'actrice Joanne Woodward. Il est décédé en 2008 à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Stewart Stern, ami de longue date de Paul Newman, fut son confident lors des enregistrements qui composent ce livre. Il est surtout connu pour avoir écrit le scénario des films La Fureur de vivre, The Rack et Rachel, Rachel, réalisé par Paul Newman. C'est en 1986, année de son Oscar d'honneur et de ses soixante et un ans, que Paul Newman s'assoit avec son vieil ami, le scénariste Stewart Stern, pour enregistrer des bribes de souvenirs destinés à la rédaction d'une biographie. Une entreprise de plusieurs années, pour laquelle Stewart Stern interroge également tous ceux qui ont gravité autour de la star hollywoodienne, sa famille proche, des amis et collègues acteurs, scénaristes, producteurs, mais aussi d'anciens camarades d'université ou de la marine. Quelques années après la mort de Newman, ce sont les retranscriptions de ces cassettes qui ont permis de raconter La Vie extraordinaire d'un homme ordinaire, témoignage intime sur ce que c'est que d'être le visage le plus admiré de la planète.
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Une chevauchée fantastique à travers un siècle de cinéma qui fait revivre les grandes heures des studios hollywoodiens, dans un livre joyeux et impertinent.
" C'est quoi, le western ? Des cow-boys. Des Indiens. De l'eau-de-feu. Des armes. Des bisons. Des brigands. Un shérif. Des diligences. Des chevaux. Des embuscades. Une femme qui se distingue des autres. Un justicier... Mais surtout, une histoire. Une bonne histoire. "
Passionné de western depuis sa première séance de
Rio Bravo à l'âge de sept ans, François Cérésa nous entraîne dans une balade qui convoque les souvenirs de jeunesse, les paysages du Far West et la naissance d'une cinéphilie sélective.
Des classiques hollywoodiens à l'âge d'or du spaghetti, Cérésa donne " sa " version du western - et à son hommage à l'endroit de plusieurs cinéastes et gueules légendaires succèdent quelques coups de Remington pour mieux châtier les navets sans âme et venger les chefs-d'oeuvre oubliés. -
"Je m'voyais déjà en haut de l'affiche"
« Un jour, tu seras acteur », lui a prédit l'un de ses professeurs.
Immensément connu pour ses chansons, Charles Aznavour fait partie de ces artistes français populaires (Yves Montand, Bourvil, Gabin...) qui s'illustrent aussi bien dans le 4e art que dans le 7e. Malgré des débuts difficiles, sévèrement critiqués, le chanteur-compositeur sort de l'ombre vers le mitan des années 50 et commence, sur les traces de son modèle Frank Sinatra, à faire carrière à l'écran. S'il apparaît au générique de films musicaux (dont il signe parfois la BO), son physique atypique de taiseux charismatique sied aux comédies dramatiques et aux polars - des univers chers à Mocky (Les Dragueurs, Les Vierges), Cocteau (Le Testament d'Orphée), Franju (La Tête contre les murs), Truffaut (Tirez sur le pianiste), Denys de La Patellière (Un taxi pour Tobrouk), Verneuil (Les lions sont lâchés), Granier-Deferre (La Métamorphose des cloportes) ou Chabrol (Les Fantômes du chapelier). Godard lui confiera le rôle-titre d'À bout de souffle... qu'Aznavour refusera. Viendront ensuite des propositions à l'international (Candy de Christian Marquand avec Brando et Burton, Le Tambour de Schlöndorff), des curiosités à l'ambiance giallo (Dix Petits Nègres de Collinson) et plusieurs collaborations avec Claude Lelouch. Enfin, il incarne de façon poignante un metteur en scène arménien reconstituant le génocide de 1915 dans Ararat(A. Egoyan, 2002).
Mais Aznavour au cinéma, ce sont aussi, outre des scénarios et des dialogues (Yiddish Connection), une poignée de BO mémorables (dont deux « Pécasseries » du début des années 60), des chansons cultes de son répertoire (Et pourtant, Paris au mois d'août, Mourir d'aimer, Désormais...) et le doublage du vieil homme dans Là-haut(Pete Docter, 2009). -
Anatomie d'une oeuvre iconoclaste, bariolée, déjantée, et très accessible.
Wes Anderson, issu de la scène indépendante, se démarque de ses contemporains hollywoodiens par son goût prononcé pour la culture française. Du portrait de Cousteau dans Bottle Rocket à la reconstitution de mai 68 à Ennui-sur-Blasé dans The French Dispatch, la filmographie de ce texan atypique est émaillée de références à la France où il réside une partie de l'année. Qu'elles soient iconiques (tour Eiffel, bérets), musicales (Françoise Hardy, Christophe) ou cinématographiques (Renoir, Truffaut, Malle), elles donnent à son cinéma un style transatlantique inimitable.
Grand cinéphile, lecteur avide, versé dans la peinture et la musique, il crée dans ses films à la croisée des arts un univers coloré, marqué par un souci obsessionnel du détail, et déploie une esthétique rétro teintée de nostalgie pour les années 1960, forçant le parallèle avec le Nouvel Hollywood et, par extension, avec la Nouvelle Vague. Le cinéma d'Anderson est référentiel et réflexif, familier et déroutant, il traite de sujets graves avec pudeur et légèreté ce qui lui vaut d'être rangé dans la catégorie " comédie dramatique " à laquelle est associée la posture impassible (deadpan) de son équipe d'acteurs.
Publicitaires, stylistes et fans de tous horizons cherchent à s'approprier cette esthétique singulière sans jamais y parvenir. Cet ouvrage propose de décrypter ce qui fait l'originalité de Wes Anderson et de son cinéma transatlantique au prisme de la traversée : des arts, des cultures, et des films. -
Réalisateur d'Apocalypse Now et de la trilogie du Parrain, Francis Ford Coppola est l'un des grands rêveurs américains, et son rêve le plus magnifique est American Zoetrope, la société de production qu'il a fondée à San Francisco des années avant son succès gargantuesque, alors qu'il n'avait que trente ans. À travers l'utopie expérimentale et communautaire de Zoetrope, Coppola a tenté de réimaginer l'ensemble de l'activité cinématographique. Aujourd'hui, plus de cinquante ans plus tard, malgré de nombreux revers, le rêve du cinéaste visionnaire persiste, notamment dans la production de son film, Megalopolis, qui a nécessité des décennies de travail et qui est l'aboutissement de ses idéaux. Bénéficiant d'un accès total et sans précédent aux archives de Coppola, menant des centaines d'entretiens avec l'artiste et ceux qui ont travaillé en étroite collaboration avec lui, Sam Wasson dresse un portrait extraordinaire. Voici Coppola, charmant, brillant, capable de voir la vie et l'art en termes de famille et de communauté, mais aussi en proie à l'agitation, à l'insouciance et au désir d'opérer perpétuellement aux extrêmes.
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Dictionnaire éméché du cinéma
Benoît Franquebalme
- La Tengo
- Divers La Tengo
- 4 Octobre 2023
- 9782354612788
Quel rapport y a-t-il entre des films tels que Les Bronzés font du ski, Drunk, Les Tontons flingueurs, Un singe en hiver et Rio Bravo ? L'alcool, bien sûr! Présente dans d'innombrables scènes, dialogues et génériques, la boisson irrigue autant les veines de l'histoire du septième art que celles de ceux qui l'ont façonnée. Saviez-vous que les frères Lumière ont réalisé des pubs pour le champagne ? Que Heineken aurait payé 45 millions de dollars pour apparaître dans un James Bond ? Que Gérard Depardieu buvait en douce sur le plateau des Fugitifs ? Que George Clooney s'en est mis plein les fouilles grâce à sa tequila ? Que le rosé de Brad Pitt a été élu « meilleur rosé du monde » ?
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Deux artistes de deux pays et deux générations très différentes, Ken Loach et Edouard Louis, échangent sur l'art, le cinéma, la littérature et leur rôle aujourd'hui. Comment l'art peut-il, notamment, poser et repenser la question de la violence de classe ? Comment représenter les classes populaires comme ont tenté de le faire les deux auteurs du présent livre dans leur travail ? Et quel est le rôle de l'art dans un contexte politique mondial où les plus précaires se tournent vers l'extrême-droite ? Comment repenser la gauche pour défaire cette tendance, palpable tant dans la montée du Front National, que dans l'ascension de Trump, ou encore de Bolsonaro ?
En confrontant leurs réflexions, et à partir de leurs oeuvres, Loach et Louis tentent de répondre à ces questions.
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Les 1000 séries à voir sans modération
Pierre Sérisier, Marjolaine Boutet
- Glenat
- 2 Novembre 2023
- 9782344055274
1000 séries selon vos envies !1.000 séries à consommer sans modération ! C'est à un tel banquet que nous vous convions dans les pages de cet ouvrage. Quatorze chapitres, quatorze plats que vous pourrez savourer ou dévorer en commençant par celui que vous souhaitez. Ici, pas d'ordre, pas de hiérarchie. Vous pouvez plonger la cuiller où bon vous semble et goûter un peu à tout. Nous avons remisé la vieille ardoise du classement par genres et nous vous proposons une carte revisitée tenant compte des tendances actuelles. Au menu : des madeleines de Proust, de la vie quotidienne, des héros fatigués, des femmes modernes, des types extraordinaires et des gens différents, de la violence et du sexe (bien sûr), des livres, beaucoup de livres, de l'Histoire avec un grand « H », d'autres mondes mais aussi un peu de lâcher prise. Bien sûr, les États-Unis se taillent la part du lion dans cette sélection, mais nous avons gardé de la place pour nos spécialités françaises, cela va sans dire, et pour d'autres venues de Grande-Bretagne, de Corée du Sud, du Japon, d'Italie, d'Espagne, d'Allemagne, des pays scandinaves ou encore de Turquie et d'Israël. Quels que soient vos goûts, vous trouverez dans ce bel ouvrage de quoi satisfaire votre appétit pour les séries télé et, nous l'espérons, de quoi faire des découvertes.
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Tandis que les études consacrées au septième art se donnent le plus souvent pour tâche de désigner dans les films ce qu'il y a d'irréductiblement cinématographique, l'enquête que voici s'ouvre à d'autres sortes de conjectures pour mieux comprendre le mythe Charlot et le mythe Chaplin - qui peut-être n'en font qu'un. Désignée dès 1915, un an après son apparition sur les écrans, comme le «?dieu de la foule?», la figure universellement reconnue et aimée du petit vagabond mérite d'être éclairée sous l'angle inhabituel de l'anthropologie religieuse. En effet, l'aspiration à un lien collectif renouvelé qui accompagna les débuts du cinéma s'est focalisée de façon fulgurante sur Charlot pour en faire une divinité incarnée. Tout au long de la filmographie de Chaplin, le personnage a suivi une trajectoire exemplaire. Depuis l'individu retors des premiers courts-métrages jusqu'à l'innocent injustement condamné, son parcours fit écho à des mythes archaïques aussi bien qu'au modèle christique. Sa fonction de victime émissaire en est arrivée à résonner jusque dans la vie même du cinéaste plusieurs fois pris pour cible par ses contemporains, et finalement exilé loin de son pays d'adoption.
Si mythe il y a, la répétition de ce qui le constitue doit pouvoir être mise au jour. Ce qui, à des distances variables et sous des formes parfois méconnaissables, se reproduit, dessine aussi une généalogie. C'est à retracer celle-ci jusque chez d'autres acteurs-réalisateurs, comme Erich von Stroheim ou Clint Eastwood, que s'attache cet essai.
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Paris brûle t'il ? Quand le cinéma reinvente la libération
Collectif
- Paris-Musees
- 3 Avril 2024
- 9782759605781
Adaptation du livre de Collins et Lapierre (1964), le film de René
Clément, Paris brûle-t-il ?, connaît un grand succès dès sa sortie en
octobre 1966 et devient une référence pour le récit de la Libération
de Paris.
Cependant, loin d'être une reconstitution fidèle de cet
évènement, le film est une réinterprétation qu'il faut comprendre
dans un contexte historique spécifique. En quatre chapitres, Sylvie
Lindeperg, spécialiste des liens entre cinéma, mémoire et histoire,
développe cette analyse, renforcée par de nombreux focus
thématiques.
Grâce à une iconographie qui fait la part belle aux images de film
et de tournage, à l'incroyable distribution (A. Delon, L. Caron, B.
Cremer, J.-P. Belmondo, J.-P. Cassel, K. Douglas, J.-L. Trintignant, Y.
Montand, C. Rich, O. Welles, D. Gélin, S. Signoret, M. Piccoli...) et à
de nombreux reportages, articles et affiches, cet ouvrage remet en
perspective un film considéré comme un classique, dont la
résonnance se substitue parfois aux faits historiques. -
Diffusée entre 1997 et 2003, la série Buffy contre les vampires raconte en sept saisons le passage à l'âge adulte d'un groupe d'adolescent·e·s américain·e·s aux prises avec toutes sortes de démons, métaphore de leurs angoisses. Leur leadeuse, Buffy, est une Tueuse de vampires aux pouvoirs surnaturels, qui apprend à s'émanciper de toutes les formes de domination, en particulier d'un système patriarcal omniprésent.
Célébrée par les fans à travers le monde, analysée par de nombreux universitaires, Buffy contre les vampires a inspiré des générations de showrunners et est entrée au panthéon de la pop culture. Échappant à Joss Whedon, son créateur, Buffy Summers est devenue un symbole de réappropriation du pouvoir par les femmes. Au-delà de cette figure féminine puissante, la série revalorise les bienfaits du collectif dans notre société individualiste en crise. Buffy ou la révolte à coups de pieu explore les différentes facettes d'une série unique, qui offre des pistes de réflexion pour mieux vivre ensemble et peut-être même, sauver le monde. -
Derrière la caméra avec Jean Cocteau : entretiens avec Monique Bourdin
Claude Pinoteau, Monique Bourdin
- Table Ronde
- 9 Novembre 2023
- 9791037112903
En 1942, Claude Pinoteau est accessoiriste sur le tournage du Baron fantôme dont Jean Cocteau a écrit les dialogues et dans lequel il joue le spectre du baron. «Mon rôle était de couvrir Cocteau de toiles d'araignées et de poussière. Étrange manière de faire connaissance !» Pourtant, elle paie. Cocteau fera bientôt appel à Pinoteau. Entre 1948 et 1960, ils tourneront sept films ensemble. Richement illustré -photographies, plans de tournage, décors, découpages, dialogues, correspondances -, Derrière la caméra avec Jean Cocteau est l'histoire de cette collaboration en même temps qu'un document exceptionnel sur le cinéma.
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Cet essai théorique prend pour sujet les relations entre littérature française contemporaine et cinéma à partir de la notion de projection. Puissance intermédiatique entre le texte et l'image, la projection ouvre un espace contemporain d'écriture entre cinéma et littérature. Cet essai tente d'en circonscrire l'empan et d'en théoriser les pratiques, des reconfigurations du roman au prisme d'un imaginaire filmique chez des Forêts ou Montalbetti, aux écrivains-cinéastes comme Carrère ou Alferi, en passant par le renouvellement des formes canoniques de l'adaptation ou de l'ekphrasis, chez Claire Denis, Léos Carax, Jérôme Game ou Nathalie Léger, lorsque l'écriture - syntaxe, métaphores, lumières et ombres - retrace la hantise des figures de l'écran. Réécriture, descriptions, intervalles, écrans, flipbooks, projections psychiques, les intermédiaires se démultiplient entre le texte et ses images, délaissant la problématique trop simple de l'adaptation.
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Si l'on se déplace souvent à pied au cinéma, l'acte cardinal et primordial de la marche est volontiers éclipsé. Jugée anti-spectaculaire, lieu par excellence de l'ellipse cinématographique, la marche est, majoritairement au cinéma, un geste banal dont il faut limiter l'amplitude temporelle, au prétexte de son indigence narrative. Toutefois, certaines marches cinématographiques contemporaines construisent des arpentages qui se révèlent politiques, critiques, utopiques ou encore privés d'utopies. Marcher dans le monde du dehors, c'est être pris dans un quadrillage de lignes politiques où le quotidien agit sur nos existences motrices, tantôt les limite, les oriente, les restreigne, tantôt nous fait dériver, transgresser, résister. Des lignes quotidiennes de survie (L'homme sans nom de Wang Bing) aux lignes embourbées de Karrer dans la Hongrie post-communiste, (Damnation de Béla Tarr), des lignes de fuite en zigzags du bandit Carol Izba sur le Causse du Larzac (Du soleil pour les gueux d'Alain Guiraudie) aux lignes ralenties à l'extrême du Walker de Tsai Ming-Liang dans Hong Kong, un pan de cinéma contemporain a fait sienne cette modalité d'ancrage par le mouvement. Dans ces films, la marche participe d'un déchiffrage du dehors, elle en révèle les dynamiques complexes qu'elle expose comme des matérialités chargées d'historicités influant, modelant ou accueillant les existences. La marche géo-quotidienne assume haut et fort une réflexivité qui, plutôt que de se couper de l'espace social, l'inclut dans son allant. Elle est moins une sortie du monde qu'une entrée dans le monde. L'être en marche dit sans ambages « le métier de vivre ».
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Truffaut /Godard : les deux noms résonnent comme ceux de figures tutélaires du cinéma français. Ces pères fondateurs de la Nouvelle Vague, critiques de la « qualité française », ressemblent-ils à leur image ? L'un, aimé, populaire, sachant raconter des histoires mais sans avoir révolutionné le cinéma ? L'autre, créateur de formes cinématographiques, bénéficiant d'une aura extraordinaire auprès des milieux intellectuels, non commercial ?
C'est à une véritable enquête cinématographique que nous invite cet ouvrage à travers toutes les oeuvres des deux réalisateurs. Les différences ressortent dès leur première période, comme le relève Arnaud Guigue en comparant leurs films relevant d'un même genre : films de science-fiction avec Farenheit 451/Alphaville, ou sur le cinéma, La nuit américaine/Le mépris. Plus globalement, tous deux prolongent et accomplissent deux tendances de la Nouvelle Vague.
Deux génies du cinéma dans un passionnant face-à-face.
Grand format 23.00 €Indisponible
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Les derniers secrets de l'humanité : Coulisses d'un tournage en Chine
Jacques Malaterre
- Glyphe
- Recits
- 12 Janvier 2024
- 9782352851523
20 ans après L'Odyssée de l'Espèce (9 millions de téléspectateurs sur France 3 en 2003), Jacques Malaterre réalise un nouveau film sur nos origines avec la caution des meilleurs paléontologues dont Yves Coppens.
Pour ce faire, Jacques Malaterre part en Chine en plein covid. Des repérages au tournage, en passant par les répétitions, il vit et travaille pendant six mois avec une équipe chinoise, pour ramener un film d'une grande sensibilité. -
José Giovanni : Histoire d'une rédemption
Gilles Antonowicz
- Glyphe
- Histoire Et Societe
- 14 Février 2024
- 9782352851493
Juillet 1948 : Joseph Damiani est condamné à mort pour une série de crimes commis à l'âge de 21 ans, en 1945. Gracié, il purge sa peine en centrale où il tient un journal, réfléchit, écrit des nouvelles, évolue, crée une revue. Libéré en décembre 1956, après onze années de détention, il n'est plus le même homme, il est devenu « un autre ». Bientôt, toute la France le connaîtra sous le nom de José Giovanni.
Comment un petit truand a-t-il pu renaître sous l'apparence d'un écrivain reconnu (Le Trou, Le Deuxième Souffle), d'un scénariste de talent (Classe tous risques, Les Grandes Gueules, Le Clan des Siciliens), d'un réalisateur populaire offrant à son ami Lino Ventura, à Jean Gabin ou Alain Delon, quelques-uns de leurs plus beaux rôles (Dernier domicile connu, Deux hommes dans la ville) ?
Raconter la vie aventureuse de José Giovanni, c'est raconter l'histoire de cette métamorphose.
« Un homme, ça s'empêche », disait Camus. Giovanni nous dit : un homme qui, pour n'avoir pas su s'empêcher, a commis des fautes, peut se racheter. Un homme, ça se construit. « L'homme est un espoir continuel, écrivait-il.
Il ne faut jamais désespérer de personne. » Il en fut la preuve même. -
Un mythe en marche, que rien n'arrête. Zombie ! Le mot est d'origine haïtienne, mais la créature a erré sous différents noms et différentes formes dans bien des cultures populaires. Associés au folklore vaudou, les zombies ont lentement conquis la planète. Il ne fallait pas attendre le déhanché de Michael Jackson dans Thriller (1983) ou une série comme The Walking Dead (2010) pour remettre au goût du jour cette figure mythique. Dès les années 30, le cinéma américain starifie ces cadavres terrifiants. À la fin des sixties, les monstres d'hier peuvent se rhabiller, les zombies révolutionnent l'horreur. Avec La Nuit des morts-vivants (1968), le réalisateur George A. Romero popularise ces créatures. En même temps, sa vision désespérée de l'Humanité assaillie nous fait réfléchir sur le consumérisme, la lutte des classes, le racisme etc. Les zombies se font aussi le reflet de nos angoisses : avec leur lente marche, ces revenants soulignent l'inexorabilité de notre propre finitude. Aujourd'hui, face au drame écologique et épidémique, le cinéma Zombie remet l'Apocalypse et ses causes sur la table. Vous l'aurez compris, les zombies ont encore de beaux jours devant eux !
Zombies retrace la longue route du mort-vivant dans la pop culture et explore les multiples facettes de cette figure à travers une centaine de films et de séries. On revient aux origines du mythe, en n'excluant pas la dimension psychologique et sociétale du phénomène, sans oublier de faire un tour du côté du cinéma italien et espagnol. Une anthologie complète et ludique pour passer une nuit de frisson. -
" Pourquoi n'avez-vous plus jamais écrit de livre ? -; Je cherchais la grande beauté, mais je ne l'ai pas trouvée. "
Peu de films ont traduit l'esprit du temps avec autant de lucidité et de justesse. Au fil des errances romaines de Jep Gambardella, son personnage principal, écrivain d'un unique roman, séducteur et désabusé,
La grande bellezza parvient à décrire les défaites conjuguées de la beauté, de l'authenticité et de la vérité. Une tragédie ouatée, un désastre feutré.
Un monde qui repose sur des paroles vides de sens, sur des trahisons (grandes ou minuscules), peut-il être encore un monde vivable, aimable ? Telle est la question que semble poser, avec un dosage unique d'élégance et d'inquiétude, ce film mythique, primé aux Oscars en 2013.
Et si
La grande bellezza vise juste, c'est parce qu'elle repose avant tout sur un scénario qui a la pertinence, la sensibilité et l'originalité d'un grand texte littéraire. Tant par l'analyse psychologique de chaque personnage que dans les descriptions de Rome, Paolo Sorrentino déploie ici un style à la fois réaliste et poétique, dont la subtilité irrigue chaque scène, chaque dialogue.
Ce scénario donnera un grand film. C'est déjà, à l'origine, un fantastique roman.
Prix Transfuge du meilleur livre de cinéma 2023 -
« Les acteurs sont un bizarre mélange de réalité et d'imaginaire. Ce sont des ensorceleurs victimes de leurs propres sorts. Parfois, cette curieuse sorcellerie produit une seconde personnalité, une sorte d'apprenti sorcier, ou de marionnette, qui vit une vie distincte et presque incontrôlée, tandis que notre actrice ou acteur se retrouve à sa grande stupéfaction surnommé «l'homme que vous adorerez haïr», «la petite chérie de l'univers» ou «le type le plus radin du monde». » George Sanders en savait quelque chose, lui qui, par cette mystérieuse opération, devint inséparable des rôles de « canaille aristocratique » pour lesquels il montrait de si redoutables dispositions. Nul n'a jamais joué avec autant d'élégance les crapules qui mettent un point d'honneur à se salir les mains sans tacher leur chemise. Pourtant, sa vie et ses talents excédaient de beaucoup ce don pour incarner les fripouilles : dans ses formidables Mémoires, on découvre ainsi un écrivain sensible et passionné, un excentrique qui courut l'aventure en Amérique du Sud, un authentique moraliste dont l'humour ravageur fait mouche à chaque page. Victimes de leur succès, ses souvenirs étaient devenus introuvables. Les voilà donc réédités dans une nouvelle traduction qui en révèle tout le sel et le mordant.