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Mimesis
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Le cinéma taiwanais : Fictions d'une nation
Wafa Ghermani
- Mimesis
- Cinemas En Champ Contrechamp
- 20 Juin 2024
- 9788869764172
Peut-il exister un cinéma national pour une nation qui n'est pas reconnue comme telle ? C'est la question à laquelle cet ouvrage se propose de répondre, dans le cas de Taiwan. Une île où le cinéma a été importé dans un contexte de colonisation par le Japon (1895-1945), où il s'est par la suite développé, après-guerre, sous le contrôle d'un gouvernement autoritaire, nouvellement arrivé, celui des nationalistes chinois menés par Chiang Kai-shek. Comment, alors, appréhender le cinéma taiwanais ? Cette étude analyse les films qui ont résonné fortement avec l'histoire de ce territoire et de ses peuples. Il s'agit également de replacer certaines oeuvres connues de Hou Hsiao Hsien, Tsai Ming-liang et Edward Yang dans un contexte plus large, afin de comprendre la façon dont la Nouvelle Vague des années 1980 et 1990 s'inscrit dans une histoire faite de résistance à des modèles imposés. Mêlant approche historique et thématique, cet ouvrage interroge, par le cinéma, la notion même de nation. Wafa Ghermani est assistant professor à la National Central University de Taiwan où elle enseigne le cinéma. Elle a travaillé à la Cinémathèque française et comme programmatrice indépendante pour plusieurs festivals et institution. Ses recherches portent principalement sur le cinéma taiwanais des années 1960 et 1970.
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Georges Sadoul (1904-1967), un intellectuel en cinéma : du surréalisme à l'histoire
Valérie Vignaux
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- Cinema
- 7 Septembre 2023
- 9788869763922
Georges Sadoul (1904-1967), principalement connu comme l'un des plus importants historiens français du cinéma, puisqu'il publia une vingtaine d'ouvrages traduits en une dizaine de langue, fut aussi membre du groupe surréaliste et critique cinématographique des Lettres françaises, la revue littéraire dirigée par Louis Aragon. À partir d'une présentation chronologique de ses engagements et de ses écrits, l'ouvrage restitue le rôle joué par le cinéma au sein d'une histoire culturelle française au cours du premier XXe siècle. Valérie Vignaux est professeure à l'université de Caen Normandie. Historienne du cinéma en France, elle a rédigé ou dirigé une quinzaine d'ouvrages dont Un intellectuel communiste. Léon Moussinac, critique et théoricien des arts (avec François Albera, AFRHC, 2014, 2 volumes) et Edgar Morin et le cinéma (2021). Ses recherches croisent histoire des idées et histoire sociale à travers l'étude des critiques et théoriciens et celle des usages non commerciaux du cinéma.
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Plus de vingt ans après sa parution en 1997, Blanc reste l'ouvrage de référence sur les représentations de la blanchité dans la culture visuelle occidentale. Dans ce classique des études culturelles, Richard Dyer comble un manque dans les études des représentations raciales, traditionnellement focalisées sur les images des groupes minorisés. En analysant la blanchité en tant que telle, il contribue à l'extraire de sa position de norme invisible, qui joue un rôle essentiel dans la consolidation du pouvoir blanc. Après être revenu notamment sur le rôle du christianisme, des théories racialistes et de l'impérialisme dans la construction de la blanchité, Dyer explore ses représentations visuelles, notamment cinématographiques, à travers une histoire technologique et esthétique de la lumière, ainsi que des études de cas, allant des ?lms centrés sur des héros blancs bodybuildés, comme les Rambo ou les péplums italiens, à des classiques de la science-?ction comme Blade Runner ou Alien.
Richard Dyer est professeur émérite en études ?lmiques au King's College de Londres. Il est l'une des ?gures majeures des cultural studies britanniques, et l'auteur de nombreux livres et articles portant notamment sur les stars hollywoodiennes, la culture queer, l'entertainment et la musique au cinéma. -
Salam cinéma ! le cinéma iranien en France de 1950 à aujourd'hui
Carine Bernasconi
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- Cinemas En Champ Contrechamp
- 21 Avril 2022
- 9788869763298
Qu'est-ce que les films d'Asghar Farhadi racontent de la société iranienne ? Quelle image de l'Iran s'est construite à travers le cinéma d'Abbas Kiarostami ? Quelles sont les caractéristiques des films iraniens projetés en France ? En partant de l'hypothèse forte que la présence des cinémas extra-occidentaux en Europe répond plus aux attentes et aux modalités des lieux de diffusion qu'à la réalité des pays producteurs, ce livre retrace l'histoire du cinéma iranien en France, de 1950 à aujourd'hui, en interrogeant les représentations du « national » iranien construites dans l'espace français.
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Totò des origines à l'original : la figure d'Antonio de Curtis dit « Totò » dans le cadre de la dramaturgie comique
Elodie Hachet
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- Cinema
- 22 Juin 2023
- 9788869763748
Antonio de Curtis (1898-1967) dit « Totò » est considéré comme l'un des plus grands acteurs du XXe siècle, aussi bien au cinéma qu'au théâtre : figure comique, burlesque, grotesque, provocatrice, mais aussi légère et parfois sublime. Cet ouvrage s'appuie sur des éléments anthropologiques et historiques afin d'analyser le phénomène Totò dans toutes ces dimensions. Par une observation minutieuse des origines de l'acteur, né à Naples, et de ses rôles spécifiquement liés à la culture napolitaine, toute la richesse de son jeu et de sa gestuelle est éclairée : l'élément carnavalesque, l'utilisation du comique, de l'ironie et de la dérision.
Élodie Hachet est docteure en études cinématographiques (Université Paris 8). Enseignante en cinéma à l'université, elle a également fondé le carnet de recherche Ciné Cirque, dont elle est rédactrice en chef. -
Les oeuvres de l'esprit sont-elles simplement le réceptacle et le véhicule d'un sens qu'on y aurait déposé, et qui se transmettrait tel quel ? Il semble bien que non, et qu'elles aient au contraire, dans la production de significations et d'émotions, un rôle propre à jouer, par leur insertion dans des dispositifs socialement ajustés, mais aussi par leurs qualités propres, y compris et surtout leurs qualités formelles. C'est de cette capacité de faire sens qu'il est ici question, à propos des oeuvres de cinéma. La thèse centrale de cet ouvrage est que les films, s'ils ne «pensent» pas comme les humains, ont cependant, par leur jeu sur les propriétés des images mouvantes, la capacité de produire des sens neufs - et que la tâche première de toute théorie de l'analyse de film est de s'attacher à cette précieuse aptitude à l'invention.
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Formes et expériences temporelles : Dans les films de Kira Mouratova, Andreï Tarkovski et Andreï Zviaguibtsev
Macha Ovtchinnikova
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- Formes Filmiques
- 23 Novembre 2023
- 9788869763809
Une quête esthétique commune semble unir les cinéastes aussi différents qu'Andreï Tarkovski, Kira Mouratova et Andreï Zviaguintsev : l'élaboration d'une image cinématographique modelée par le temps autant dans sa matérialité filmique que dans sa puissance métaphorique. Au coeur de cette quête, la notion de kinoobraz, théorisée par Andreï Tarkovski et traduite par « image cinématographique ». En s'appuyant sur l'héritage théorique du terme - dans la théologie des icônes orthodoxes, dans l'art soviétique et les théories du figural - l'analyse comparée des films de Tarkovski, Mouratova et Zviaguintsev apparaît comme un lieu d'expérimentation. La mise à l'épreuve du kinoobraz permet d'explorer la spécificité temporelle de la matière filmique et du dispositif cinématographique.
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Blanc Bollywood : invention d'une peau cinématographique
Hélène Kessous
- Mimesis
- Cinemas En Champ Contrechamp
- 24 Août 2023
- 9788869763878
Blanc Bollywood revient sur l'omniprésence des peaux blanches au cinéma et interroge une image de l'Inde et des images de soi bouleversées par cette échelle colorimétrique. Entre l'anthropologie et l'histoire des cinémas indiens, cet essai soutient qu'il existe en Inde une norme colorée avec laquelle on représente les corps. L'art pictural, mais aussi le cinéma ou encore les illustrations des magazines féminins, semblent s'inscrire dans une même tradition : représenter un monde idéal dans lequel la blancheur de la peau est la norme, créant ainsi une couleur de convention, une couleur ni réelle ni réaliste, mais qui permet d'inscrire la clarté du teint comme un élément indissociable des notions de beauté et de modernité. Dans ce système coloré, chaque écart fait sens, les peaux noires et les peaux marron devenant des signifiants qui interpellent le spectateur. Hélène Kessous est docteure en Anthropologie sociale et ethnologie à l'École des hautes études en sciences sociales. Elle poursuit les recherches débutées dans sa thèse La blancheur de la peau en Inde. Des pratiques cosmétiques à la redéfinition des identités. En 2023, elle est commissaire de l'exposition Bollywood superstars. Histoire d'un cinéma indien, au Louvre Abu Dhabi et au Musée du Quai Branly à Paris.
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Le sons de l'exotisme au cinéma : bruits, voix, musiques
Amandine D'Azevedo
- Mimesis
- Cinemas En Champ Contrechamp
- 20 Octobre 2022
- 9788869763519
Quel bruit fait l'exotisme dans les films ? Comment double-t-on un accent ou traduit-on une spécificité langagière et culturelle ? Comment le cinéma fait-il parler l'Autre ? Comment recycle-t-il et invente-t-il des « clichés sonores » de l'exotisme avec ses bruits, ses sons, ses rythmes ? Et à l'inverse, comment impose-t-il le silence à des corps, des objets, des lieux ? Ce livre collectif est l'occasion d'étudier ces interactions de l'exotisme entre écoutant et écouté. L'exotisme n'est pas qu'un spectacle pour les yeux, il est également un spectacle pour les oreilles.
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Les fantômes dont on ne se débarrasse pas / the ghost and Mrs. Muir
Frieda Grafe
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- Formes Filmiques
- 21 Avril 2022
- 9788869763281
Dans Les fantômes dont on ne se débarrasse pas, Frieda Grafe analyse le film de Joseph L. Mankiewicz, The Ghost and Mrs. Muir, réalisé en 1947. Il s'agit d'une comédie ironique sous forme de film gothique. Une jeune veuve emménage dans une maison hantée par le fantôme de l'ancien propriétaire, le Captain Gregg, qui se serait suicidé, et dont le portrait est accroché dans une des pièces. À sa suggestion, Mrs. Muir va coucher sur papier le récit de la vie du capitaine qu'il lui dicte dans un langage truculent. Dans le texte de Grafe, il n'y a pas de fantôme, mais un double masculin imaginé par Mrs. Muir, qui lui/nous apparaît sous la forme du très viril Captain Gregg. « Un «rôle de pantalon mental», écrit Frieda Grafe, que Mrs. Muir s'est créé par l'incorporation voluptueuse de la figure masculine, ce qui lui confère cette part de liberté qui la distingue de ses contemporaines », écrit Katharina Sykora. Quand une femme écrit un livre...
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Le film qui me reste en mémoire
Victor Burgin
- Mimesis
- Formes Filmiques
- 24 Septembre 2019
- 9788869761928
Dans Le film qui m'est resté en mémoire, Victor Burgin s'intéresse aux souvenirs fragmentaires de films qui traversent fugacement nos pensées, se mélangeant par la suite aux souvenirs d'autres films ou d'événements réels. Constituées, pour l'essentiel, de perceptions et de souvenirs, de telles « images-séquences » n'ont pas été étudiées par la théorie du cinéma ou de la photographie. Nous conduisant des écrits de Roland Barthes à La Jetée de Chris Marker, et en s'appuyant sur les apports de la psychanalyse, l'auteur nous invite à réfléchir sur les enjeux et les usages de nos souvenirs fragmentaires de films.
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Le paradigme Fukushima au cinéma : ce que voir veut dire (2011-2013)
Elise Domenach
- Mimesis
- 9 Juin 2022
- 9788869763373
Qu'a-t-on « vu » de la catastrophe de Fukushima ? Ce volume sur le cinéma de Fukushima, le premier du genre, interroge les conditions de visibilité et d'invisibilité de la catastrophe, dans les ?lms tournés sur place immédiatement après et durant les deux années qui l'ont suivie. Première étude sur la (re)présentation cinématographique de l'une des catastrophes majeures de l'histoire contemporaine, ce livre retourne la thèse sur l'impossibilité de représenter la catastrophe nucléaire. L'hypothèse centrale est ici que « Fukushima » ouvre sur un monde durablement abîmé qui requiert de nous de nouvelles capacités d'attention et de présence au monde. Et que les ?lms de Matsubayashi, Hamaguchi, Fujiwara (entre autres), peuvent nous y éduquer. La lecture philosophique des ?lms réalisés depuis Fukushima met en évidence, ?nalement, nos dénis et aveuglements contemporains face aux violences lentes et aux catastrophes ordinaires.
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Porno-Théoo-Kolossal est le traitement du film éponyme que Pasolini s'apprêtait à tourner juste avant sa mort en 1975. Inédit en français, ce récit allégorique raconte l'histoire du voyage initiatique qu'accomplissent un Roi Mage et son serviteur pour se rendre à l'endroit où est né le Messie. Partis de Naples, ces deux personnages suivent l'étoile du berger à travers un long périple qui les mène d'abord à Sodome (Rome), puis à Gomorrhe (Milan) ensuite à Numance (Paris) et enfin à Ur. Au départ animés par le désir d'atteindre la vérité, les deux protagonistes réalisent finalement que dans la réalité il n'y a aucune vérité ultime à découvrir : ni le Messie ni le Paradis n'existent'
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L'objet de cet ouvrage collectif n'est pas la transition numérique. Plutôt que de traiter les médias analogique et numérique comme deux vastes entités autonomes et cohérentes, il s'agit de déceler une généalogie singulière, qui se déploie à travers ces deux ensembles. L'un de noeuds de cette généalogie - c'est notre hypothèse centrale - se situe au moment de l'émergence du « cinéma direct », dans les décennies qui suivirent la Seconde Guerre mondiale. Il s'y articule une réflexion technique - inventer un cinéma léger, mobile et en son synchrone - et un projet politique, lié au contexte de la décolonisation - le « direct » comme possibilité extraordinaire de créer des médias décentralisés. D'alors à aujourd'hui, c'est de ce projet que les médias numériques sont aujourd'hui encore redevables.
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Figures de l'extase ; Eisenstein et l'esthéthique du pathos au cinéma
Massimo Olivero
- Mimesis
- 14 Février 2017
- 9788869760600
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Quelles sont les puissances de la parole filmée ? La parole au cinéma reste trop souvent inaudible, et il faut donc préciser certaines de ses facultés en s'appuyant sur un corpus appartenant à des époques variées, tout en se mettant à l'écoute des films. L'attention portée aux oeuvres permet alors de constituer la parole et la voix comme des éléments déterminants de la figuration filmique pensée dans sa dimension audio-visuelle. La parole concerne également un aspect fondamental et problématique de l'humanité que le cinéma donne, et n'a cessé de donner à entendre. En effet, avec le cinéma, l'homme est non seulement devenu visible, comme l'affirmait Béla Balazs dans les années 1920, il est aussi devenu audible. Dès lors, la perspective esthétique, qui oriente les analyses singulières, est nécessairement enrichie par un questionnement anthropologique et politique qui ne cesse d'interroger l'énigme du corps parlant.
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Cet ouvrage formule l'hypothèse que la séparation des rôles politiques et esthétiques au sujet de la «â€‰matière » dans les études audiovisuelles n'a plus lieu d'être. L'essor de nouvelles approches méthodologiques des images en mouvement (archéologie des médias, écocritique du cinéma, étude de l'économie de l'attention ou des pratiques de production collective et alternative...) a en effet contribué à réinterroger les caractéristiques historiques et techniques de l'image sous un angle résolument «â€‰matérialiste ». Le moment contemporain invite ainsi les auteurs et autrices de cet ouvrage collectif à replonger dans la généalogie historique des pratiques et approches matérialistes, à réévaluer les matières premières et les gestes des dispositifs audiovisuels et à étudier la place des figures dans l'écosystème médiatique d'aujourd'hui, caractérisé par l'intérêt porté à l'infime, à l'invisible et aux flux.lt;br /gt; lt;br /gt; Fanny Cardin, Garance Fromont, C.E. Harris, Charlie Hewison, Rémi Lauvin, Anastasia Rostan et Barnabé Sauvage sont chercheurs et chercheuses en études cinématographiques et audiovisuelles. Ils et elles sont membres de GERMAINE, groupe de recherches doctoral né en 2018, qui regroupe les jeunes chercheur.euses d'Université Paris Cité travaillant dans le domaine du cinéma et des médias audiovisuels.lt;br /gt; lt;br /gt;
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Filmer, surveiller : autour de l'objet-caméra, on semble en droit de soupçonner que le cinéma et la surveillance procèdent d'un projet commun : garder un oeil sur les activités humaines. À rebours de cette fausse évidence, nous proposons de montrer que le cinéma n'a cessé de recenser ou d'inventer des formes furtives susceptibles de perturber le contrôle visuel. Dans cette perspective, les défaillances de la prise de vue exhibées à l'écran et les résistances des corps filmés donnent lieu à une véritable invention plastique et politique qui traverse l'histoire du cinéma. Nous développerons ainsi l'hypothèse selon laquelle l'image filmique travaille les capacités limites du regard surveillant, et tire de ces limites un spectacle et une ressource d'expérimentation formelle. Rémi Lauvin est docteur en études cinématographiques de l'Université Paris Cité. Il est lauréat de la bourse post-doctorale Balzan (Sorbonne-Nouvelle) dans le cadre d'un projet portant sur les représentations de la vidéosurveillance de basse définition au cinéma.