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Dans ce roman mené sur les chapeaux de roues, on découvre les nouvelles aventures de Maurice, le truand de Pigalle, et de Bams, le marlou catalan, dans la France de Vichy. Résistants involontaires mais déterminés à aller jusqu'au bout de leur engagement accidentel, les deux hommes incarnent la révolte absolue face au désordre établi. Cette farandole canaille du bal des vermines ou la mort nazie sarabande avec l'adipeuse collaboration est devenue Danse de mort.
Macabre, grotesque, l'oeuvre d'Héléna n'a rien perdu de son actualité historique et humaine. La corruption et le vice sont inexorablement liés à la politique et au pouvoir. On croyait le savoir depuis toujours, on l'avait oublié, et c'est un écrivain désormais immortel qui nous rappelle que la mort et l'ignominie sont toujours au rendez-vous de l'Histoire. Avertissement d'autant plus fort qu'André Héléna, maître du roman noir français, renoue avec la verve rabelaisienne et l'ironie populaire.
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Août 1964, dans une villa de La Jolla e an Diego : des pages de la Bible éparses sur le sol, une cal / girl éventrée.
Sur les murs, des pictogrammes qui font référence à EA, la divinité babylonienne des eaux profondes, des abysses et de la création. Février 1965, Peter Fontaine, journaliste à Time-Life surnommé le Frenchie, se rend avec un ami dans un musée de Boston pour une visite privée. Quelques semaines plus tard, son ami est retrouvé pendu dans une chambre d'hôtel de Manhattan. L'Amérique entière bascule dans une saison de crimes.
Messes noires et meurtres sataniques se succèdent. Naviguant parmi les femmes fatales et Barbie dolls sur fond de LSD et autres psychotropes, Fontaine infiltre la Maison d'EA, une organisation secrète, influente et ultra-violente. Commence une enquête vertigineuse entre New York, Boston, et San Francisco.
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Le 22 mars 1692, Kangxi, second empereur de la dynastie Qing, signe l'édit de Tolérance qui permet à son peuple la conversion au catholicisme et autorise les missionnaires à bâtir des églises en Chine.
Le même jour, un pacte est secrètement signé entre Kangxi et Louis XIV, à l'instigation de François Casini, jésuite mathématicien du roi. Tenu secret en France et disparu au cours de l'histoire mouvementée de la royauté et de la Révolution, le pacte est découvert à Versailles par une jeune documentaliste, à l'occasion du déménagement et de la numérisation des archives du château. Les Wang, une très ancienne famille chinoise aujourd'hui installée à Shanghai à la tête d'un empire industriel, entreprennent d'éliminer toutes les personnes en contact avec le document et de détruire les preuves de son existence.
A Lyon, Enzo Capa, jeune " white hacker " spécialiste en sécurité des systèmes d'information, trouve son ami Julien assassiné en rentrant chez lui. Quels liens unissent ces événements ? Entre Paris, Lyon, Versailles, Rome et Shanghai, Enzo Capa réussira-t-il à élucider le secret du pacte ?.
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Second roman publié de l'auteur, ce très singulier bon dieu s'en fout que l'on peut facilement qualifier d'existentialiste confine au glauque absolu.
Pour andré héléna, la liberté et le bonheur ne se trouvent pas forcément de l'autre côté des barreaux et des grilles. les années cinquante sont blêmes et blafardes. le monde est une prison pour l'antihéros sorti de nulle part, errant sous la pluie nocturne dans une ville sans nom, avant de retourner au néant. c'est une oeuvre fondatrice et caractéristique du noir, tout en ombres, en chuchotements, en silence et en ténèbres.
Yvan audouard parlait justement à son propos de " roman gris ". le gris de la vie renvoie à celui d'une époque en grisaille avec ses ruines, ses immeubles et jardins en déserrance ou ses bidonvilles. le bon dieu s'en fout est un chef-d'oeuvre, au même titre que monsieur ripois, une si jolie petite plage ou sombre dimanche. il y a du pavese et du bataille chez andré héléna qui n'en a pas fini, de son grand nuage noir, de porter la révolte dans le bleu du ciel.
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En 1346 à Florence, deux banquiers, Bardi et Perruzzi font faillite créant, en Occident, une crise économique sans précédents.
L'origine de ces faillites fut l'impossibilité pour Edouard III, roi d'Angleterre, engagé dans la Guerre de cent ans, de rembourser l'immense dette contractée envers les banques.
En 1400 à Florence, à l'initiative des familles florentines, une assemblée de banquiers venus de toute l'Europe créa une organisation secrète dont l'objectif était la prévention et la protection des membres face à « l'habitude », prise par les princes et les rois, d'« annuler » les énormes dettes contractées, en « supprimant » le banquier-créancier.
De nos jours, à Lyon, le jeune Enzo Capa, spécialiste en sécurité de systèmes d'informations, est contacté par Wang Liu, jeune directrice d'un important conglomérat industriel chinois. Lors de leur rendez-vous à la terrasse d'un restaurant à la Croix-rousse, un individu essaye d'assassiner la jeune chinoise, mais il est tué mystérieusement juste avant de tirer.
La France fait l'objet d'un chantage et est obligée de modifier sa position sur un dossier au Conseil de Sécurité de l'ONU.
Plusieurs événements s'enchaînent : trois banquiers sont assassinés à Londres, Milan et Paris. Enzo et Liu échappent à une nouvelle tentative d'assassinat. La France peine à trouver le financement lors de l'émission de neuf milliards de Bons du trésor.
Quel est le lien entre tous ces événements ? Quelle puissance tire les ficelles ? Quel plan machiavélique guide les événements ?
De la Renaissance à nos jours, les luttes entre banquiers et États pour la maîtrise de la dette publique et le pouvoir qui en découle.
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Ensoleillé. Au fil d'une intrigue criminelle où percent ses sentiments libertaires et son irrésistible tempérament de pamphlétaire, il évoque en effet avec une ironie affectueuse la vie quotidienne dans ce petit port du Midi dont il se plaît à rappeler les origines grecques. Délivré provisoirement des pluvieuses nuits parisiennes et du pavé de Pigalle, André Héléna donne également libre cours, dans ce livre surprenant, à un instinct poétique qui nous vaut des pages magnifiques sur ces paysages méditerranéens dont il avait toujours gardé la nostalgie. Comme quoi, à l'instar des fauves, il savait mettre un trait de noir dans une explosion de couleurs ! Michel Marmin
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Novélisation " qui porte la marque du meilleur Héléna, comme en témoignent d'innombrables notations d'atmosphère et cette façon inimitable de faire surgir de brefs et déchirants instants de bonheur dans la nuit du destin... Roman noircissime qui porte le fer sur certaines méthodes de police peu reluisantes - de l'art de transformer un tricard en indic ! -, Interdit de séjour est également un magnifique et tragique poème d'amour. Cette édition est illustrée par des photographies du film, avec Claude Laydu et Joëlle Bernard dans les deux rôles principaux, ainsi que Paul Frankeur, Daniel Cauchy Robert Dalban et Michel Piccoli à l'orée de sa carrière.
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Néo-contes de crimes ; de l'imaginaire à la réalité
Lygia Négrier-dormont
- Edite
- Criminales
- 4 Décembre 2010
- 9782846080910
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Rencontre dans la nuit apporte sur le milieu des trafiquants de drogue, des indicateurs de police comme sur l'atmosphère des bars louches de Montmartre et des locaux de la Brigade criminelle, des croquis saisissants de vérité.
Dix aventures qui sont évoquées ici, sur un rythme haletant. De comparses en rivaux, de " pépées " en tueurs, de contrats en trahisons, de survivants en cadavres, c'est au grand défilé de la racaille parisienne des années cinquante que nous convie André Héléna. Onzième roman noir de l'auteur, Rencontre dans la nuit, est une manière de parenthèse (avec des ouvrages tels que La Folle passion de Robert Slene, Rencontre chez Borniol, Un Râtelier pour Anselme, également publié en 1952) entre les cinq titres de la série " La Poisse " - la paternité du titre revenant à Bayon, Casoar et Evrard lors de la réédition 10/18 - publiés originellement de 1949 à 1951 (dont le sixième, Les Clients du Central Hôtel, est un authentique chef-d'oeuvre) et celle des " Compagnons du destin ", inaugurée en 1952, par Les Anges de la mort, se poursuivant avec huit autres de la plus grande noirceur.
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Une nouvelle enquête de Jeanne Keller.
Photographier les cadavres n'est pas sa vocation. Affronter ses peurs et les réminiscences du passé n'est pas sans conséquences. Pourtant, Jeanne Keller, photographe pigiste, rempile. Un cadavre vient d'être retrouvé au fond d'un terrain vague, et la commissaire principale de la Brigade criminelle de Cambridge, sa meilleure amie, requiert son aide. Bientôt les meurtres de clochards se succèdent. Ils semblent faire référence à des rituels funéraires anciens, voire au christianisme.
S'agit-il de mises en scène destinées à masquer un trafic d'organes ou bien celles d'un psychopathe obnubilé par une mystique étrange dans laquelle le chiffre 7 joue un rôle majeur ? A cela s'ajoute une autre affaire criminelle qui va secouer Cambridge. Un marchand d'art est trouvé mort, noyé dans sa baignoire. Une nouvelle enquête qui mène Jeanne Keller à la rencontre de deux mondes qu'à priori tout oppose, celui des exclus et celui de l'avant-garde artistique.
Une enquête qui la conduira du monde de la misère à celui de l'opulence, jusqu'à l'horreur d'une conclusion qui n'est pas sans évoquer des affaires récentes.
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Jean-Pierre Bouyxou contre la femme au masque rouge
Jean Rollin
- Edite
- E/dite Thriller
- 9 Février 2004
- 9782846081214
La collection aventures et mystères renoue avec la tradition populaire des à suivre, ces feuilletons aux chutes époustouflantes dont on attendait anxieusement la parution chaque semaine.
Il y avait Nick Carter, Buffalo Bill, Nat Pinkerton et bien entendu le fameux Harry Dickson. Ce premier numéro narre les péripéties fantastiques, tumultueuses et même amoureuses de Jean-Pierre Bouyxou. Qui sera le héros du prochain fascicule ?.
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Chicago au coeur de l'hiver.
Le crash boursier de 1929 a laissé des cicatrices profondes. La guerre des gangs fait rage sur fond de misère et de corruption. Dans ce climat de fin des espérances, la mort rôde. Une nuit, le célèbre club de jazz, le Comedia, est soufflé par une violente explosion. Peu après, plusieurs meurtres sans mobile apparent bouleversent la ville. La psychose s'installe. Eliot Ness, responsable des enquêtes, n'est qu'un pantin face aux forces du mal.
Le lecteur entre dans cette histoire par la petite porte. Mais le piège se referme, et il se trouve entraîné dans un polar vertigineux et angoissant, aux frontières du surnaturel. L'auteur entretient le suspense jusqu'à la dernière ligne... jusqu'à ce que L'Ipotrak Noir crache son abominable secret.
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Influencés par le sadisme de certains films, de jeunes barbares torturent et violent la femme d'un comédien.
Fou de douleur, Thomas décide de venger sa compagne en choisissant pour cible ceux qu'il juge responsables de son désastre : les pontes d'un système audiovisuel banalisant toutes les formes de violence au nom de l'Audimat. Thomas va donc s'employer à massacrer producteur, réalisateur ou star de l'image, en reproduisant les meurtres tels qu'il les voit à l'écran. Ce serial killer déclenche la panique dans le petit monde de l'audiovisuel : cupide et lâche, ce monde-là s'épouvante des crimes abominables du monstre, sans voir que la monstruosité de Thomas n'est qu'un miroir de la leur.
Et ceux qui paniquent d'être les prochains sur la liste, sont les mêmes qui nourrissent les peurs par le biais des écrans. Thomas finit par confondre virtuel et réel, restant dans sa folie moins fautif que ses victimes : lui plonge sans passion les mains dans leur sang ; alors qu'eux, vrais prédateurs, profitent du sang qu'ils répandent pour conforter leur pouvoir.
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L'infirmière et le sénateur
Françoise Sierra, Marie-christine Daunis
- Edite
- 11 Septembre 2010
- 9782846082242
La vallée des barétous, c'est la vallée des mousquetaires.
Voisine de l'espagne et du pays basque, entre océan atlantique et mer méditerranée, cette région du béarn qui vit naître athos, portos et aramis sous la plume d'alexandre dumas est précisément celle où, aramits, lieu prédestiné, éclata en 1995 l'affaire qui fit la une des journaux. les protagonistes de cette affaire ? une infirmière, françoise sierra, et un sénateur, louis althapé. ce qui les sépare ? l'un a le pouvoir et l'autre pas.
Tous deux sont associés jusqu'à ce mercredi 8 mars 1995 où la police sonne à la porte de l'infirmière. dans une saga politico-financière, entre dénonciations, lettres anonymes, garde à vue, détention provisoire, s'affrontent l'ambition professionnelle de l'une et l'ambition politique de l'autre.
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Pigalle, la nuit, fin des années cinquante.
Indifférente aux événements d'Algérie, la fête. Surtout dans le quartier le plus chaud, entre Pigalle et Blanche et les petites rues avoisinantes. Bars et boîtes de nuit appartiennent au Milieu. Notamment aux Corses qui contrôlent aussi les filles et les hôtels borgnes. Les gangs arabes veulent leur part du gâteau. La tension monte, encore accentuée par l'enlèvement de la Jeune fiancée de Dominique, cousin de l'un des chefs de bande corse.
La brigade de police chargée des affaires nord-africaines se met en chasse, elle aussi, bien résolue à empêcher l'éclatement d'une guerre des gangs enflammant Pigalle, la Goutte d'Or, Saint-Denis et les Halles, avant d'embraser Paris, à son tour. Cinquante ans plus tard, cette histoire prend une signification particulière par rapport aux faits qu'elle relate qui, par ailleurs, démontraient paradoxalement l'intégration maghrébine dans notre société.
Une manière d'éclairer une histoire mal connue par le petit bout grossissant du fait divers révélateur, devenu miroir de la société tout-entière.
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Dans la tourmente algérienne, Kader, Mahfoud et Saïd, trois anciens amis cherchent à renouer contact douze ans après l'université.
Leurs différences, exacerbées par le climat politique, les entraînent dans des voies opposées. Ils n'en sortiront pas indemnes. Kader, mû par une rancune toute personnelle, veut rejoindre le maquis intégriste. Pour y accéder, il doit exécuter un apostat ou un incroyant. Saïd, sa victime désignée demeure introuvable. Seïf-Eddine, un ancien d'Afghanistan responsable du réseau terroriste FIDA désigne à Kader une autre cible.
La situation algérienne, le débat politique, les motivations des différentes forces en présence, leurs méthodes de recrutement et l'inhibition de tout un peuple fataliste constituent la toile de fond de cette descente aux enfers. Ouvrage sans concession sur l'histoire d'une décennie récente, constat d'une horreur quotidienne, Le Minaret ensanglanté, est aussi un récit noir d'une réelle intensité.
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1945 : les derniers jours du régime de Mussolini.
Le Duce et ses derniers fidèles tentent de s'échapper en Suisse avec leur trésor de guerre. Ils n'y arriveront pas. Le trésor est mis en lieu sûr pour plus tard. Rome, aujourd'hui : un prêtre " rouge " est assassiné. En enquêtant sur ce qui apparaît d'abord comme un crime crapuleux, un journaliste britannique et son ami italien découvrent des liens avec un mouvement politique néo-fasciste. Ils vont poursuivre leur enquête avec la juge qui suit officiellement l'affaire.
Il apparaît vite que les meurtriers ont des appuis au Vatican ainsi qu'au sein de l'appareil d'Etat. Garder le trésor de Mussolini à l'abri des curieux est vital surtout quand il s'agit de financer la résurgence du fascisme en Italie. Seuls contre un mouvement politique et criminel, avec des connexions à tous les niveaux de l'Etat italien et de l'Eglise, pourront-ils dévoiler le complot et trouver la vérité là où elle se cache : au sein des archives secrètes du Vatican ? Ce roman présente d'alarmantes similitudes avec l'histoire politique italienne contemporaine et prend une inquiétante résonance avec notre actualité européenne.
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Perpignan, 1944 : les Alliés ont débarqué en Normandie et en Provence, les Allemands tiennent encore la ville mais se préparent au départ.
Au Central Hôtel, véritable microcosme de la France de l'Occupation, des clients pas tout à fait comme les autres, résistants en planque, collabos, gestapistes, agents secrets, traîtres, truands, putes à la redresse, se préparent, les uns, à des lendemains qui chantent, les autres, à l'aube blafarde des pelotons d'exécution. La Libération ne se fit pas seulement au son des flonflons ou du musette, mais aussi dans le fracas des balles et les hurlements des victimes.
Et les résistants de la dernière heure comptèrent aussi dans leurs rangs d'ex-collabos qui se refirent une vertu en épurant leurs anciens copains. Une vision cynique désabusée, noire comme le sang d'une période souvent présentée comme idyllique. L'auteur casse les tabous, balaie les clichés et se fiche du politiquement correct et de l'historiquement vrai pour écrire romanesquement une authentique page de notre histoire trouble.
N'en déplaise aux hypocrites, aux menteurs, aux farceurs et aux salauds de tout bord. Jean-Pierre Deloux