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La maison près du cimetière
Joseph Sheridan Le Fanu
- Phebus
- Domaine Romanesque
- 1 Octobre 2004
- 9782752900241
Joyce relisait ce livre chaque fois qu'il souhaitait s'empêcher de dormir. Un roman noir tout ce qu'il y a de classique en apparence (Le Fanu fut dans ce registre le seul rival de Wilkie Collins), mais ficelé à l'irlandaise, c'est-à-dire sans marchander sur les ingrédients indispensables : le whiskey, la mort violente et le surnaturel.
Quelques messieurs plus ou moins distingués aiment à se réunir le soir au club, dans une bourgade des environs de Dublin, pour dire tout le mal qu'ils souhaitent au monde et tout le bien qu'ils pensent d'eux-mêmes jusqu'au jour où ils se retrouvent avec un joli crime sur les bras.
Un thriller particulièrement retors qui se sert d'un fait-divers faussement banal pour nous rendre complices du pire ; en nous invitant à nous poser la seule question qui compte : « Comment tuer le temps ? » Que la bonne société victorienne en profite au passage pour se faire déculotter et fesser d'importance ne saurait nuire, on s'en doute, à notre plaisir.
Mais Le Fanu a encore d'autres surprises dans son terrible sac qu'il n'est bien sûr pas question de révéler ici.
Qu'un tel livre nous voulons dire d'une si violente modernité n'ait jamais été traduit en français à ce jour est à la fois consternant et rassurant : il nous reste encore (Elizabeth Bowen dixit) des chefs-d'oeuvre à découvrir !
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Un macchabée sur le trottoir tous les samedis, et méchamment arrangé : pour faire bonne mesure - et brouiller les pistes sans doute -, le tueur, chaque fois, a pris soin d'arracher au pauvre zigue la peau du visage.
L'inspecteur Francis Zondi est dans le noir : il a l'habitude, c'est la couleur de sa peau - on est à Soweto (Afrique du Sud), un endroit où ont toujours rôdé d'inquiétants fantômes. Un endroit, surtout, où il faut beaucoup d'astuce ou des poings solides pour s'en tirer. Mais où, comme partout ailleurs, le combat pour survivre a ses règles : d'accord pour cogner, puisqu'il faut bien finir par monter sur le ring, mais pas trop au-dessous de la ceinture - et en évitant si possible de lester le cuir de ses gants de méchants renforts de ferraille, histoire de faire mal...
Vraiment très mal.
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Berlin 1945.
Quelques semaines avant l'entrée des chars russes dans la capitale allemande bombardée, nous retrouvons Arturo Andrade, héros ambigu et fascinant du très remarqué Empereurs des ténèbres. Jeune homme violent et lucide sur l'espèce humaine, il décide, après le siège de Stalingrad, de rester à Berlin "pour voir", pour scruter l'horreur et guetter les monstres qui l'entretiennent. Dans une ville en ruines, paysage piranésien, l'ancien soldat de la Division Azul observe la dislocation du régime nazi, enquête sur l'assassinat d'un scientifique, côtoie des savants dévoués à la fabrication de l'arme totale et vit un grand amour avec Silke, une passion qui le rend soudain émouvant.
Cet immense amour sauvera-t-il Andrade de ses tourments passés ? Quels sont ces démons qui hantent Berlin au coeur de cette apocalypse qui n'en finit pas de durer ?
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"La crème de la lie", voilà quel est le monde du superintendant Zondi, surnommé "Bronx" par ses collègues à cause de son bref passage au FBI. Mais lui sait que depuis toujours, depuis qu'il a commencé à courser la racaille dans les rues de Johannesburg et des townships du Gauteng, il s'est toujours conduit en profiler, il a toujours cherché à comprendre ce qui pouvait bien passer par la tête des criminels. Un talent dont il va plus que jamais devoir user aujourd'hui, devant la cinquième disparition d'enfant signalée à Pretoria depuis la rentrée des classes. Aucune demande de rançon, et pas la moindre piste...
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Evaristo Reyes aurait voulu être écrivain, mais les aléas de la vie - comme on appelle parfois le manque de volonté - ont fait de lui un policier. Cette vocation première explique sans doute pourquoi il écoute avec une oreille plutôt bienveillante l'écrivain excentrique, assez hostile au régime en place, à qui ses supérieurs lui ont demandé de rendre " une petite visite ". Peu après cette entrevue l'hurluberlu lettré est retrouvé mort. Et Evaristo Reyes, comme de bien entendu, est sérieusement suspecté. Pourchassé, il lui faut résoudre cette énigme qui a tout l'air d'une machination. L'étau se resserre et il lui faut toujours plus de souplesse pour échapper à la police et pour se mouvoir dans le milieu intellectuel de Mexico, un panier plein des pires crabes qui puissent être. Chaque pas qu'il fait semble le pousser un peu plus au fond d'une souricière, chaque rencontre pouvant l'aider se révèle être dangereuse. Notamment celle qui a lieu avec une papesse du milieu éditorial, belle ordure au demeurant. Monde politique corrompu, monde policier vicié : rien de nouveau. Mais monde littéraire à ce point aux ordres, on n'en avait pas idée. Ni notre héros dont les tourments sont à la mesure de son besoin de rédemption.
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Depuis qu'il a.
Avec brio. percé le mystère de la Maison Aranda ; Victor Ros est devenu l'un des plus célèbres enquêteurs madrilènes. Un nouveau cas va mettre à l'épreuve son flair légendaire... En ce Noël 1878, l'assassinat du colonel Ansuàtegui fait grand bruit. Les radicaux sont dans la ligne de mire : on les soupçonne d'avoir voulu. en éliminant cet homme de pouvoir. porter un nouveau coup à la monarchie. Mais Victor Ros se lance sur une autre piste après avoir deviné que le colonel appartenait à une société ésotérique.
La Rose-Croix. dont d'autres membres en Europe ont récemment disparu. Un sombre individu semble avoir décidé de régler leur compte à certains rosicruciens. Qui est-il ? Quel est son mobile ? Dans une Espagne troublée, de Madrid à Cordoue. Victor Ros va être chargé de démêler deux affaires aussi complexes que liées. Le défi est à sa mesure.
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Abandonné par sa femme, mis en congé à durée indéterminée après un incendie qui a failli lui coûter la vie, Pat Coyne mène une bien triste vie, remâchant ses diatribes réactionnaires entre deux pintes de Guinness. Mais lorsque son fils se retrouve impliqué dans une sordide affaire d'immigration clandestine et accusé de meurtre, l'ex-flic reprend du service. Pour l'aider, il va devoir plonger dans les bas-fonds de Dublin, où pullulent les escrocs minables et les petites frappes sympathiques.
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Madrid, 1877. Victor Ros est un petit délinquant. Arrêté pour vol à la tire, il va aussitôt fasciner le sergent don Armando par son intelligence et sa perspicacité. Quelques mois plus tard ce gamin du peuple se retrouve promu sous-inspecteur et chargé d'élucider une étrange affaire : " le mystère de la Maison Aranda ". Trois meurtres ont été perpétrés dans cette riche demeure. On dit cette maison maudite. Mais Victor Ros est bien trop rationnel pour y croire. Bien trop humaniste aussi pour se détourner d'une autre affaire, moins médiatique : une série de meurtres commis à l'encontre de prostituées. Des bas-fonds aux hautes sphères de l'aristocratie madrilène règne la même horreur, les mêmes ombres déroutantes, effrayantes, les mêmes sinistres fantômes. Victor Ros devra se montrer pugnace pour démêler les nombreux fils d'Ariane qui parcourent la ville et qui mènent au(x) coupable(s).
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LIVRE : Un célèbre avocat retrouvé noyé sur une plage de Biarritz, un message
cryptique : « une dame enveloppée dans le soleil... dragon roux... son enfant
fut enlevé et conduit... la guerre dans le ciel »... Il n'en faut pas plus pour
que la jeune Charlotte de Montbrun, qui a croisé l'avocat et sa nièce, Hélène
Weinstein, première danseuse de l'Opéra de Paris, se lance sur les traces du
mystère. Un mystère qui va s'épaississant lorsque le magicien Manuel Gomes
avale en direct à la télévision un calice plein d'azote liquide, et qu'une
flèche tirée du plafond de l'Opéra blesse la première danseuse en pleine
représentation du Lac des Cygnes ! Cascades d'événements insolites, assassinats
étranges, tous les ingrédients sont réunis dans ce thriller à l'esprit décalé,
où notre héroïne accro à Internet mène l'enquête avec détermination, sans se
méfier assez des pièges de la Toile... AUTEUR : Ils sont tous les deux
médecins, l'un dermatologue, l'autre anesthésiste, et Michel Canesi a été
pendant dix ans le médecin personnel de Rudolf Noureev. Ils ont publié en 2006
leur premier roman, écrit à quatre mains, Le syndrome de Lazare, qui a inspiré
le film de Téchiné, Les témoins.
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Dans le bureau de l'Agence, pénètre Adrien Norte.
Adrien Norte est un auteur de « best-sellers », et celui qui l'accueille, Blair, est détective.
Adrien Norte a reçu des lettres anonymes, des lettres de menaces. Blair doit découvrir si ces menaces sont réelles, et surtout, qui peut en être l'auteur.
Dans une atmosphère à la fois pesante et onirique, se noue entre ces deux hommes une relation qui ressemble à une partie d'échecs. Mais qui mène le jeu ? Et s'agit-il vraiment d'un jeu, ou d'une question de vie et de mort ? Où se situe la frontière entre la réalité et la mise en scène ?
Avec un art consommé, Pierre Pelot entraîne le lecteur dans les méandres de cet étrange affrontement. Chaque détail compte, et dans une langue magnifiquement maîtrisée, il nous dévoile au fil des pages les mystères de ces « promeneuses au bord du chemin »
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Dure vie que celle de flic dans le Dublin d'aujourd'hui : la crasse, la violence, la drogue... le progrès, quoi. Et voilà qu'on vous crucifie un gus - doux Jésus ! - sur la porte d'un hangar à bateaux, la tronche couronnée jusqu'au col par un méchant sac en plastique. Saloperie d'époque !
Allons, tout n'est quand même pas perdu : la Guinness continue à couler au robinet, et l'ami Pat Coyne, chevalier exemplaire, est là qui vous protège, prêt à nettoyer votre bonne ville de toute la racaille qui voudrait la pourrir jusqu'à l'os...
Seul problème : à vouloir jouer les chevaliers aujourd'hui, on ne s'expose pas seulement à recevoir des coups, voire à finir dans une bagnole-cercueil au fond des eaux du port... on risque de péter les plombs, tout simplement.
Sentiment de la presse anglo-saxonne (et allemande) :
« Un thriller des plus réjouissants : à la fois très noir et très drôle... et qui vous balance dans les coins d'ombre de la vieille Irlande, sans respect aucun pour les vaches sacrées, quelques jolies bombes incendiaires. » SUNDAY INDEPENDANT « L'auteur brouille si bien les pistes qu'on ne sait vraiment plus où on est tombé : dans un thriller titillé par la tentation existentielle, ou dans quelque jeu en forme de piège, et des plus sournois. Un miracle, on vous dit ! » TIMES LITERARY SUPPLEMENT « Une sacrée caricature des démons de l'âme irlandaise ! » DIE WELT
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Trigone est le troisième volume de la trilogie de techno-thrillers intitulée « La dernière guerre » (2008-2011). 2010 : De Stockholm à Singapour, de mystérieuses disquettes obsolètes que personne ne parvient à lire échouent entre les mains de Jean D'Estavil et de Suricate, le hacker qui a aidé le colonel dans Hexagone. Jean, qui n'a pas renoncé à élucider la mort de sa femme, survenue dans Pentagone, est alors contacté par le Fugu, à la suite d'une série de meurtres sacrificiels qui frappent des ingénieurs nucléaires européens. Tandis que des attentats revendiqués par une mystérieuse organisation éco-terroriste s'abattent sur la planète, les ennemis d'hier vont devoir s'allier pour combattre une menace sans précédent. Cette lutte va les mener en Syrie, en Jordanie, et jusqu'en Irak, là où tout a commencé. Les trois hommes y découvriront l'un des secrets les plus protégés du monde. Un secret qui pourrait tout aussi bien détruire la planète que la sauver.
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Qui est assez fou pour croire que le riche monde occidental a décidé de se débarrasser de la
menace que constitue, à ses yeux, le développement des pays émergents à l'aide d'un virus
inoculé à des espèces entières d'insectes piqueurs oe
Ceux à qui les récentes pandémies bovines et aviaires ont mis la puce - l'abeille - à l'oreille et que
commencerait de gagner une salutaire paranoïa, peut-être... A coup sûr, le trio d'universitaires
anglais « bien informés » et pleins d'humour que nous allons suivre d'Oxford à Edimbourg, de la
Dordogne à Washington, de Bukingham Palace aux pays des neiges où quelques moines
bouddhistes leur prêteront main et esprit forts pour déjouer cette monstrueuse conspiration.
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Pontivy se réveille sous le choc. Richard Desplouze, professeur de français sans histoire, a été poignardé lors de son footing matinal. Ce fait-divers déconcerte la petite bourgade tranquille : qui pouvait en vouloir à cet homme bien sous tous rapports ? L'arme du crime reste introuvable et la police piétine. Bien décidée à en découdre, la juge chargée de l'affaire passe à la vitesse supérieure et fait appel à ses deux fidèles " enquêteurs " : Marquis et Ségolène. Ce duo, aux méthodes peu orthodoxes, a maintes fois prouvé son efficacité. À l'écart des gendarmes, ils vont sonder la face cachée de l'affaire et découvrir le véritable visage de Desplouze : celui d'un mari volage, amateur de jeunes filles. La fine équipe aurait-elle enfin trouvé un mobile ? Mais un second meurtre a lieu, qui relance l'enquête. Même arme, même modus operandi. Le mystère s'épaissit...
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LIVRE : Une ex-antiquaire retrouvée assassinée à Paris, une lame en forme de
croissant plantée dans le crâne... Voilà de quoi intriguer la commissaire
Trasseur. Mais lorsqu'il s'avère que dans plusieurs affaires espacées dans le
temps, aux quatre coins du monde, les victimes ont été retrouvées le front
transpercé de cette arme bien particulière, le mystère s'épaissit... Qu'avaient
donc en commun cet aristocrate italien, cet homme d'affaires américain, cet
évêque irlandais ? Evidemment, tous, à un moment ou à un autre, s'étaient peu
ou prou décrétés propriétaires de la Lune... astre sur lequel, en cette année
2010, on vient de découvrir des champs pétrolifères. Pour Trasseur et son
acolyte, le commissaire Van Krimpen, le saugrenu va le disputer au tragique
dans cette succession d'énigmes... AUTEUR : Né en 1952, il a été pendant
longtemps maquettiste, illustrateur, créateur de typographies, mais également
écrivain pour enfants (lauréat du Goncourt jeunesse en 1994), avant de se
lancer dans le roman policier en 2003 avec L'île de Pingo-Pongo puis La
Quadrature du meurtre (Phébus, 2006).
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Lorsque l'américano-japonaise Jackie Ishida, étudiante en droit à Los Angeles, tente d'exécuter les dernières volontés testamentaires de son grand-père, elle apprend que quatre adolescents noirs ont été tués dans l'épicerie que tenait celui-ci dans le quartier de Crenshaw pendant les émeutes de Watts, en 1965. Or ces meurtres n'ont jamais été dénoncés, et encore moins élucidés. Aidée du cousin de l'une des victimes, Jackie se lance dans une enquête qui va rapidement se transformer en quête identitaire.
Découvrant pas à pas un grand-père mal connu et le quartier populaire dont sa famille est issue, l'héroïne dévoile les dessous de la petite et de la grande histoire d'une ville aux mille visages. Cheminant vers la résolution d'un mystère, elle fait résonner les voix d'une population immigrée confrontée, de la Deuxième Guerre mondiale à nos jours, au racisme ordinaire.
À partir d'un sujet riche et peu exploré, Nina Revoyr bâtit un roman d'une extraordinaire puissance narrative, porté par une écriture sensible.
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2 janvier 2009. Paris s'embrase, victime d'une série d'attentats kamikazes. Le Président et son gouvernement tentent de faire face. 4 janvier 2009. La tension en Iran monte d'un cran. Les États-Unis bombardent le complexe de Natanz. Mais au coeur de ce séisme politique mondial, une autre guerre plus intime, se joue. Le colonel Jean d'Estavil enquête toujours sur la mort mystérieuse de sa femme et de son fils, lorsque le WOPR, un réseau anarchiste de renseignement virtuel, le contacte : les clés de sa recherche vont faire la lumière sur les terrifiantes menaces lancées contre le territoire français. Corruption, manipulation et folie meurtrière... Il devra se faire agent double pour mener de front ses deux missions. Expliquer d'énigmatiques Secrets Défense pour mieux mettre à mal une organisation encore plus puissante qu'Al-Quaida. Il en va de la paix de son âme, comme de celle du monde.
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Quatrième roman de la série et retour, en compagnie des frères Ludlow James et Harry, dans les eaux mal famées des Caraïbes. Mal famées, c'est peu dire : une armada de frégates françaises croisent dans les parages. Harry, qui a quitté Sainte-Croix en direction de La Nouvelle-Orléans alors sous domination espagnole, leur livre bataille. Vainqueur, il emporte dans ses cales quelques marchands replets et, plus tard, les rescapés d'un naufrage dont les Espagnols, une fois à quai, accuseront notre gentleman corsaire d'être le responsable. La mauvaise foi des autorités (le gouverneur, le baron Carondelet et l'intrigant commandant Felipe San Lucar de Barrameda) ne fait pas de doute. Si l'on veut, en Louisiane, empêcher Ludlow de relever l'ancre, c'est qu'on est sans doute plus intéressé encore par les lingots d'or que le galion contenait que par l'argent " prélevé " aux Français.
Il faudra toute l'ingéniosité de Harry pour dénouer l'écheveau de la machination dans laquelle il est pris ; il lui faudra tout autant d'habileté pour obtenir l'aide - et gagner les faveurs - de la sublime Hyacinth Feraud. Ils ne seront pas trop de deux - trois si l'on compte le fidèle et philosophe Pender, grand valet du répertoire des romans d'aventure - pour affronter des Espagnols véreux, des Français qui convoitent La Nouvelle-Orléans, des Indiens jouant sur tous les tableaux et même une sorte de terroriste en voulant à George Washington.
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Une superbe vamp tranche, sous les yeux d'un écrivain sans envergure, la tête de son unique
lecteur. Lorsqu'il apprend qu'une erreur judiciaire est sur le point d'être commise, le malheureux
homme de lettres fait appel au détective privé Markus Cheng. Ce Chinois manchot, plutôt habile de
ses neurones et toujours accompagné par son chien Lauscher, se lance dans les rues de Stuttgart -
la « plus grande banlieue d'Allemagne » - à la recherche de la coupable. A moins que de coupable,
il n'y en ait pas qu'une et que la solution se trouve loin de cette ville...
Avec un art consommé du récit à chausse-trappes, Steinfest nous mène au coeur de notre époque :
il y fait nuit noire.
La presse allemande est à genoux :
« Divin Steinfest ! » DIE ZEIT
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New York, années 80. Moe Prager, ex-flic reconverti dans le commerce du vin se croit satisfait de sa vie. Son bonheur conjugal, les sourires de sa fille l'aident à refouler culpabilité et regrets. Un jour, un homme visiblement perturbé vient trouver Moe au magasin qu'il a ouvert avec son frère Aaron. Il tente de le persuader d'enquêter sur la mort de sa soeur survenue quinze ans plus tôt lors d'un incendie. Le drame avait coûté la vie à dix-sept personnes venues travailler pour la saison dans cet hôtel alors encore très fréquenté des Catskills. Moe refuse d'abord de se pencher sur cette affaire classée. Quelques jours plus tard, l'homme se pend dans l'institut où il est soigné. Le nom de Moe Prager est inscrit sur le mur de sa chambre en lettres de sang. Moe se lance alors dans une enquête d'autant plus douloureuse qu'elle le pousse à affronter son passé, ses doutes, ses fantômes.
Coleman convainc et accroche davantage par la densité de ses personnages que par l'intrigue - juste assez intéressante et fouillée pour ne pas nuire à l'ensemble. Dans ses romans, les " méchants " sont souvent affreusement attachants, les " bons " obéissent parfois à des motivations troubles ou égoïstes qui empêchent de les aimer tout à fait. Les paumés ont de bonnes raisons de l'être et existent aussi fortement que les personnages principaux. Le territoire que Prager fouille inlassablement, c'est finalement celui de l'âme humaine...
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Pentagone est le premier volume d'une trilogie de techno-thrillers intitulée « La dernière guerre » (2008-2011). 2008 : Jean d'Estavil, colonel de l'armée de terre française, dirige une discrète unité créée à l'issue de la première guerre en Irak : l'UTCENVIR (Unité des Technologies de Combat Environnementaux), dédiée à l'étude et à l'enseignement de l'impact des nouvelles technologies de guerre sur l'environnement. Alors qu'il instruit les armées régulières sud-américaines dans une base chilienne, il apprend la mort de son épouse, elle-même officier, au cours de son accouchement. Sa hiérarchie lui interdit l'accès aux corps, invoquant des raisons de sécurité nationale, et rapatrie ceux-ci en métropole. Une journaliste islandaise, Vigdis Thordisardottir, qui enquête sur l'utilisation de l'uranium appauvri en Irak, contacte Jean et le persuade de l'aider. Grâce à un étrange réseau d'informateurs baptisé WOPR, et aux « entrées » du colonel, ils découvrent l'envers de la réalité de l'occupation américaine. Le pétrole n'est sans doute pas le facteur ayant poussé les Américains à se lancer dans la seconde guerre du Golfe...
Fervent adepte du cinéma de genre, nourri de cinéma et de littérature fantastiques, Guillaume Lebeau est né à Fontainebleau en 1971. Il travaille d'abord dans l'édition puis dans la presse musicale pop-rock. Après avoir dirigé une imprimerie numérique, il décide de se consacrer entièrement à l'écriture (Les Derniers Chevaliers, Éditions du Masque, 1997, L'Algèbre du Besoin, Prix Cognac 1999, Éditions du Masque, L'Agonie des sphères, Masque de l'Année 2000, Éditions du Masque, J'ai Lu, Iceland, la saga de Leif Sigur, Mango, à paraître). Il est le fondateur, avec Xavier Mauméjean, du Club Van Helsing, une collection dédiée aux monstres dont les premiers volumes paraîtront aux éditions Baleine au premier semestre 2007.