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Table Ronde
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Lorsque Julian Ladd, en rentrant un soir de l'agence de pub où il travaille, découvre dans le journal l'avis de décès de Rye Adler, le passé refait lentement surface. L'appartement qu'ils partageaient à Philadelphie, les cours de photo qu'ils suivaient à l'atelier Brodsky, vingt ans plus tôt. Et surtout la belle Magda, leur condisciple, dont tous deux étaient tombés amoureux. Malgré leurs divergences, Julian admirait Rye, et s'est toujours efforcé de ne pas laisser la jalousie l'emporter : c'est d'ailleurs lui, Julian, qui a épousé Magda, et s'il a choisi par sécurité la voie du marketing, Rye était de son côté devenu photographe de stars, loin de ses idéaux de jeunesse et des reportages dans le tiers monde qui l'avaient rendu célèbre. Aujourd'hui divorcé, Julian se rendra seul à la cérémonie en l'honneur de Rye, dont le corps n'a toujours pas été retrouvé... Avec la photographie pour témoin d'une société changeante, Elizabeth Brundage construit un roman aux apparences trompeuses, brouillant chaque piste, amenant la tension à son comble.
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En rentrant chez lui un soir de tempête de neige, George Clare trouve sa femme assassinée, et leur fille de trois ans seule dans sa chambre - depuis combien de temps ? Huit mois plus tôt, engagé à l'université de Chosen, il avait acheté pour une bouchée de pain une ancienne ferme laitière, et emménagé avec sa famille dans cette petite ville étriquée et appauvrie, en passe d'être repeuplée par de riches New-Yorkais. Ce qu'il a omis de dire à sa femme, c'est que les anciens propriétaires, acculés par les dettes, s'y étaient suicidés, en laissant trois orphelins, Eddy, Wade et Cole. Dans les angles morts est aussi l'histoire des frères Hale, et celle de la maison de leur enfance. Pour le shérif Travis Lawton, George est le premier suspect. Mais les secrets sont tenaces dans cette enquête où la culpabilité règne en maître. La prose haletante d'Elizabeth Brundage explore les défaillances enfouies en chacun de nous, susceptibles de nous mener à l'impensable.
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C'est aux alentours de 2015 qu'un phénomène inexpliqué et encore tenu caché s'empare de la société et affole le pouvoir. On l'appelle, faute de mieux, l'Éclipse. Des milliers de personnes, du ministre à l'infirmière, de la mère de famille au grand patron, décident du jour au lendemain de tout abandonner, de lâcher prise, de laisser tomber, de disparaître. Guillaume Trimbert, la cinquantaine fatiguée, écrivain en bout de course, est-il lui aussi sans le savoir candidat à l'Éclipse alors que la France et l'Europe, entre terrorisme et révolte sociale, sombrent dans le chaos ? C'est ce que pense Agnès Delvaux, jeune capitaine des services secrets. Mais est-ce seulement pour cette raison qu'elle espionne ainsi Trimbert, jusqu'au coeur de son intimité, en désobéissant à ses propres chefs ? Dix-sept ans plus tard, dans un recoin du Gers où règne une nouvelle civilisation, la Douceur, Agnès observe sa fille Ada et revient sur son histoire avec Trimbert qui a changé sa vie au moment où changeait le monde.
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Tueurs de flics
Frédéric-h. Fajardie, Jean-François Fogel
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 22 Septembre 2016
- 9782710380962
Nouvelle édition en 2016
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Silhouettes de mort sous la lune blanche
Kââ
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 21 Janvier 2021
- 9791037106056
«Silhouettes de mort sous la lune blanche est le premier roman de Kââ mettant en scène son narrateur sans nom, truand dandy, mercenaire sans scrupule et tueur sans pitié. Ce héros négatif apparu au mitan des années 80 est finalement le parfait reflet de l'époque dans laquelle il évolue, à cette différence qu'il n'a pas l'hypocrisie de masquer son cynisme et son hédonisme derrière les apparences de la respectabilité.
Cette histoire de cavale commence par un hold-up qui tourne mal où le narrateur est obligé d'abattre un de ses jeunes complices qui a tendance à tirer trop facilement dans le tas. Manque de chance, le gamin a deux frères pas commodes... Alors on peut commencer à fuir, à abattre d'autres copains et à s'enfuir avec leurs veuves aux moeurs plus que légères et à la gâchette facile. Autant dire qu'il règne dans ce roman, pour reprendre les mots de l'homme sans nom, "un froid exemplaire".» Jérôme Leroy.
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Le marginal Émile Rochette, jeune homme en rupture de ban (lieue) perdu dans le carnaval de la déveine de ce Mardi-Gris, a peut-être tué le brigadier Gourdon, flic raciste et casseur de gauchistes. Rien n'est sûr mais ce que le lecteur sait, c'est que Rochette, après avoir fait ses adieux à Nadia, la prostituée, part en cavale avec René, truand maigriot qui vient de sortir de Fleury. Direction le Cantal, dans une ferme abandonnée par une communauté. Il ne reste que Nana Cool qui accueille les deux chiens perdus sans collier.
Hervé Prudon brosse ici le portait fidèle et sensible de la France de 1978. La crise se pointe, les utopies se font la malle, Roger Gicquel cause dans le poste. Tout ça ne peut que mal finir : «Le soleil déclina dans le ciel l'identité d'anciens printemps qui ressemblent au naufrage d'une jeunesse... Marx (Karl), Avril (Jeanne), Mai (la débandade), Joint (la fuite)...»
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L a fallu que Teresa Farr, dite Teri, rassemble tout son courage pour retourner dans sa ville natale, Point Pleasant, Virginie-Occidentale. Huit ans plus tôt, elle a assisté au meurtre sauvage de son père et de sa belle-mère. Ce n'est que de justesse qu'elle est parvenue à s'échapper avec sa demi-soeur Celeste, alors âgée de huit ans.
En dépit des confessions du tueur en série Roscoe Lee Byrnes, les gens ont toujours soupçonné Teri d'être la véritable coupable. De plus, devant le mutisme de Celeste, ces soupçons ne se sont jamais vraiment dissipés...
À présent, Celeste commence à se souvenir. À présent, Byrnes revient sur ses confessions et nie avoir commis les meurtres. À présent, un mystérieux inconnu, qui se veut le représentant d'une terrible «justice», tente de compromettre Teri. Cette dernière, qui lutte désespérément pour découvrir la vérité, s'aperçoit que tous ceux qu'elle aime ont des secrets. Et qu'ils sont prêts à tuer pour les garder enterrés...
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Nicole ne comprend pas. Pourquoi son père, si solide, s'est-il tiré une balle dans la tête ? Que faisait, à moitié brûlée dans son bureau, une photo récente d'un homme mort quinze ans plus tôt ? Et pourquoi n'y avait-il aucune lettre d'adieu ? Pas une explication. Rien ! Les faits troublants, vaguement menaçants ou clairement hostiles, se multiplient. Un homme avec son chien semble suivre Nicole. Un autre est retrouvé pendu dans son jardin. Tout paraît à nouveau l'accuser et faire d'elle une folle. Des années après ce qu'elle aurait tant aimé oublier, le cauchemar recommence. Si seulement elle pouvait en connaître la cause ?
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Dix ans après, Suzanne se pointe comme une fleur, embrasse sa soeur Zia, la jette dans son fauteuil, embarque quelques fringues, roule à toute allure dans le parc du Centre jusqu'à sa voiture où elle harnache Zia sur le siège avant, replie l'engin, démarre et dit : "Ma soeurette, on va voir du pays." Le fantôme de la fille en jaune plane sur l'itinéraire des deux soeurs lancées sur ses traces. Qui était Zora Korps, celle dont tout le monde a parlé au cours des semaines qui suivirent le drame ? Pour Suzanne, le découvrir devient une obsession.
Pour Zia, c'est une énigme.
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Chyna Greer a seize ans lorsque sa meilleure amie, Zoey, disparaît. Une nuit, les deux amies s'échappent de la maison des parents de Chyna, à Black Willow, et Zoey rejoint un mystérieux amoureux près du lac, rendez-vous dont elle ne revient pas. Douze ans plus tard, Chyna, qui a quitté la région, est appelée en urgence par son frère Ned : leur mère, Vivian, vient de faire une chute mortelle dans l'escalier de sa maison. Chyna se retrouve seule dans la maison familiale pour s'occuper des obsèques de sa mère. Mais les phénomènes étranges se succèdent, une autre jeune fille disparaît - la cinquième depuis Zoey - tandis qu'une cabale est dirigée contre elle par les habitants de Black Willow : n'est-il pas surprenant que, chaque fois que Chyna est de retour, une nouvelle disparition survienne ? Chyna ne peut compter que sur elle-même, et sur son frère : toutes les personnes qui lui proposent aide et amitié se révèlent avoir une double face. La course contre la montre commence : Chyna tente de retrouver, guidée par des voix et les souvenirs, la dernière disparue.
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«La Nuit myope est un roman noir, mais sans morts et avec beaucoup de style. Ça compense. C'est explicitement placé sous le signe d'Antoine Blondin, Marcel Aymé et Jacques Perret, dans la grande tradition des traversées de Paris. L'histoire est simple. C'est l'Odyssée à l'envers d'un Ulysse ivre qui quitterait Pénélope pour retrouver Calypso mais qui en sera empêché parce qu'il est myope et qu'il a cassé ses lunettes en repassant de nuit au domicile conjugal.
On est au tout début des années 80 et le monde d'avant est encore là dans le Paris du petit matin où l'on croise des jeunes giscardiens en goguette, des gardiens de nuit qui dorment, des cabines téléphoniques, où l'on peut fumer dans les boîtes de nuit en dansant sur du disco, où les cadres sup rêvent de partir sur les traces de Stevenson dans les Cévennes après avoir insulté leur patron.
C'est ironique, tendre, élégant, poétique : c'est ADG.» Jérôme Leroy.
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Polichinelle mouillé
Frédéric-h. Fajardie
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 22 Septembre 2016
- 9782710380917
"Pourquoi un dingue pousse-t-il des gens sous des rames de métro ? Comment une superbe jeune fille peut-elle tomber amoureuse de moi - et perturber mon enquête ? Pourquoi la maffia s'en mêle-t-elle ? Moi, commissaire Padovani, un foutu flic avec une drôle d'équipe : pourquoi me refile-t-on toujours les affaires les plus dures, celles où, comme les feuilles mortes de la chanson, les cadavres se ramassent à la pelle ?"
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À l'aube du 28 décembre 1908, un tremblement de terre efface de la carte l'une des plus belles villes d'Italie, Messine, à l'extrémité orientale de la Sicile : 31 secondes d'épouvante, suivies d'un raz-de-marée meurtrier qui emporte ceux qui avaient cru trouver refuge au bord de la mer.
Pourtant, quatre mois plus tôt, alors que la fête de l'Assomption est célébrée à grand renfort de machineries et de ferveur religieuse, rien ne semble pouvoir ébranler la ville. Les enfants du peuple y sont élevés dans le respect d'une aristocratie toute-puissante, qu'incarne avec morgue la famille Torielli ; quant aux clans mafieux, ils se partagent paisiblement les extorsions de fonds que nul n'ose dénoncer.
Mais un drame éclate au grand soleil de ce 15 août : une jeune fille est sauvagement assassinée. L'enquête, confiée au lieutenant de carabiniers Marco Sestili, s'annonce complexe et périlleuse. Comment admettre, en effet, que le baron Torielli y soit mêlé ? Qu'a-t-il à cacher pour demander le soutien de ses amis magistrats ?
Tandis que la solidarité de caste tente d'entraver la progression de l'enquête, d'autres merutres sont commis, plongeant la ville dans le désarroi. Soumis aux pressions de sa hiérarchie, confronté à une omerta sans faille, le lieutenant Sestili aura fort à faire pour trouver le fil de la vérité dans un écheveau de vengeances, de corruption, d'adultères et de secrets de famille.
Mariant avec brio une minutieuse reconstitution historique et le rythme soutenu du roman policier, Mario Falcone prend le lecteur au piège de fausses pistes, se joue de sa sympathie à l'égard des suspects et le mène tambour battant jusqu'à l'apothéose tragique : les ruines de Messine où pourrissent les 150 000 victimes de la catastrophe deviennent le décor d'une apocalypse qui révèle enfin toute la vanité des passions humaines.
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Wheeling est une petite ville de Virginie d'apparence tranquille. D'apparence seulement. Treize années plus tôt, une jeune fille y a été retrouvée pendue dans une grange en feu. Jeux de gosses qui tournent au cauchemar ? Rituel satanique ? L'enquête avait conclu à un accident. Facile. Qui ne veut pas savoir n'a qu'à fermer les yeux et tant pis pour les larmes des autres. Des années plus tard, une femme meurt dans sa salle de bains. Quelqu'un a trempé le doigt dans son sang pour tracer sur un miroir des signes qui ne trompent pas. Il s'agit bien d'un meurtre et de la pire espèce. Prémédité. Cruel. Une mise en scène méticuleusement soignée par un tueur qui connaissait les lieux : un meurtre en forme de message. Le premier d'une longue série...
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Sainte- mouise- sur- dèche, banlieue.
Deux moyens d'en sortir : par la porte - mais alors on revient - ou par la fenêtre - et là, c'est radical. pour bonnes- joues schmitz, ç'a été radical. qui l'a suicidé ? la banlieue, affirme le commissaire pojarski, qui professe le desesperanto. publié en 1980 et devenu introuvable, banquise est le troisième roman d'hervé prudon. il a revu et corrigé cette nouvelle édition, qu'il a enrichie d'un avant-propos.
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Une nuit d'hiver, un mystérieux assassin commet un double meurtre à l'hôpital de Marville sur la côte normande. Pourquoi les deux victimes qui n'ont apparemment aucun rapport entre elles ont-elles subi des morts si différentes ? Que signifie la macablre mise en scène découverte au petit matin par une infirmière épouvantée ? C'est l'énigme que va tenter de résoudre l'inspecteur Carole Riou. Il lui faudra pénétrer dans l'intimité d'une famille de notables, les Malot, qui cache de lourds secrets, traquer un suspect qui n'a plus donné signe de vie depuis la nuit fatale, démasquer les auteurs de lettres anonymes. Pour élucider la malédiction qui frappe la famille Malot, Carole Riou devra remonter le temps jusqu'aux sources du drame et, plus encore, jusqu'à l'Antiquité où les humains, pour expliquer le monde, inventaient des mythes et des personnages voués à l'éternité. Quand les dieux ont une fois ébranlé une maison, il n'est point de désastre qui n'y vienne frapper les générations tour à tour. Mais ce dieu-là est de chair et de sang et c'est une femme qui va l'affronter. Dans un duel à l'antique. Au nom de l'amour.
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Tout aurait pu être si simple. Dans le Pa- ris du milieu des années 1980, Detmer est chauffeur de taxi le jour et tueur free-lance la nuit. Quand il ne s'occupe pas de Prune, son chat, et ne médite pas sur son passé d'anar, il exécute des contrats. Mais voilà, on lui demande de tuer Thomas Pradel, un homme d'affaires qui trafique un peu trop avec les pays de l'Est. Et il se trouve que Thomas est le fils du capitaine Pradel, un ancien para, un de ces officiers perdus de la guerre d'Algérie qui a choisi le mauvais côté au moment du putsch. Dans une autre vie, Detmer a servi sous les ordres de Pra- del et, malgré leurs divergences, a éprouvé une certaine sympathie pour l'officier qui s'est trompé de combat mais l'a fait avec panache. Alors pas question de tuer le fis- ton sans savoir de quoi il retourne au juste.
Pour compliquer le tout, dans ce jeu dan- gereux où les barbouzes n'hésitent pas à défourailler à tout bout de champ, il faut que se pointe Cécile, la petite amie de Tho- mas Pradel, lectrice sexy d'Au-dessous du volcan. Tout est alors en place pour une course poursuite qui va virer au massacre.
Patrick Mosconi, qui fut le premier éditeur de quelques belles pointures du néopolar, a écrit avec Nature morte un grand roman noir sur le fonctionnement occulte des dé- mocraties et le terrorisme d'état. Cela ne surprendra pas le lecteur quand il saura que Patrick Mosconi a aussi été, dans une autre vie, l'ami et l'éditeur de Guy Debord.
Jérôme Leroy.
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La commissaire Viviane Lancier n'est pas du genre poète, mais la voici condamnée à se passionner pour Baudelaire : un sonnet torride dont il serait l'auteur se transforme en serial killer, envoyant à la morgue ceux qui s'y intéressent. Flanquée de son ingénu lieutenant, Viviane Lancier plonge dans une enquête où semblent la narguer les morts, les survivants et même les revenants.
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Depuis : la jeune Rebecca est devenue célèbre en assistant la police locale à résoudre des affaires criminelles grâce à ses dons de clairvoyance.
Mais, lorsque son jeune frère a été kidnappé, elle n'a rien pu faire. Ses proches ne lui ont pas pardonné et, rongée par la culpabilité, elle a préféré partir à La Nouvelle-Orléans. Que tu es : Aujourd'hui elle revient au chevet d'une tante malade mais, à peine arrivée, elle est saisie par les symptômes de ses visions - éblouissements, tremblements - et pressent qu'un enfant a été enlevé en plein milieu de la nuit.
Un enfant qui porte le même nom qu'elle et peut-être partagera le sinistre destin de son frère. Rebecca doit agir avant qu'il ne soit trop tard. Elle veut réussir là où, autrefois, elle a échoué. Mais à Sinclair, sa petite ville natale de Virginie, et au sein même du clan Ryan, elle a la certitude qu'on veut lui faire payer une rançon mortelle. Partie : Carlene Thompson est l'auteur de six romans parus à La Table Ronde, dont Noir comme le souvenir, Tu es si jolie ce soir, Six de coeur et Ne ferme pas les yeux.
Après avoir enseigné l'anglais dans un collège de l'Ohio, elle vit désormais en Virginie.
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La fête du 14 Juillet dans un club de vacances sur l'île de Rhodes s'est très mal terminée. Le pendu, figurant un roi, autour duquel les estivants ont dansé toute la soirée en lui donnant des coups de bâton, n'était pas un mannequin, mais le chef du village.
La commissaire Viviane Lancier est chargée de mener l'enquête incognito. Elle se réjouit à l'idée de faire équipe avec le lieutenant Monot. Hélas, elle part pour la Grèce en compagnie du lieutenant Willy Cruyss, un jeune bellâtre sportif. Pour ne rien arranger, le jardinier turc est assassiné à son tour, puis la femme du chef de village, puis le responsable des animations. Et la commissaire finit par se retrouver en ligne de mire.
Dans cette nouvelle enquête, se liguent contre elle : la mauvaise volonté des témoins, la chaleur écrasante, mais aussi le buffet des desserts, presque aussi tentant que le physique d'Apollon de son nouveau lieutenant...
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Des petites fleurs rouges devant les yeux
Frédéric-h. Fajardie
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 29 Avril 2011
- 9782710368441
« I l convient aujourd'hui d'assigner à Frédéric H. Fajardie sa place dans l'histoire littéraire. Au moment où les derniers feux de l'émeute s'éteignaient un peu partout en Europe, ils furent quelques-uns à vouloir prolonger le combat par le roman noir, notamment en France où ils formèrent la féconde génération du néopolar.
C'est Manchette publiant Le Petit Bleu de la côte ouest pour s'interroger entre deux scènes de violence froide sur la position du cadre supérieur couché dans les rapports de production. C'est ADG ironisant sur les petitesses du pompidolisme immobilier et la destruction du visage de Paris avec Je suis un roman noir. C'est Hervé Prudon inventant la crise comme nouvelle forme d'hallucination psychotique dans Banquise. C'est Jean Vautrin cartographiant les nouvelles catastrophes sociales dans les banlieues de la folie ordinaire avec Bloody Mary. Et c'est Fajardie tirant deux missiles tactiques sur le quartier général du capitalisme sauvage à la fin des années mille neuf cent soixante-dix dans Tueurs de flics et La Nuit des chats bottés. »
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Monnaie bleue est l'histoire secrète, violente et sombre de la france de la toute fin du vingtième siècle.
On assistera, dans ce roman noir, à la vie habituelle des proies et des cibles d'un ordre social d'autant plus impitoyable qu'il est menacé. on assistera également aux manipulations, chantages et assassinats divers orchestrés par ceux qui veulent continuer à défendre l'indéfendable : polices parallèles, conseillers occultes et chiens de garde médiatiques. mais il sera aussi et surtout question, ici, de vengeance, d'honneur et d'amour fou.