Premier Parallele
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Qu'est-ce-que le populisme ? définir enfin la menace
Jan-werner Müller
- Premier Parallèle
- 6 Février 2025
- 9782850612626
Un livre devenu incontournable sur le phénomène populiste
Qu'ont en commun Marine Le Pen, Donald Trump, Viktor Orban, Beppe Grillo, tous régulièrement qualifiés de populistes ? Cette accusation est aujourd'hui utilisée à tort et à travers, contre les habitués de la démagogie et de la violence verbale mais aussi contre des figures jugées plus fréquentables lorsqu'elles s'expriment comme " monsieur tout le monde ". Parfois simplement pour disqualifier un adversaire.
La critique des élites suffit-elle à définir le populisme ? Jan-Werner Müller, grand lecteur de Claude Lefort, nous propose la première véritable théorie du populisme. C'est qu'il y a urgence. Parce qu'il s'approprie le " peuple ", qu'il récuse la possibilité d'une opposition légitime, mais aussi la diversité des sociétés contemporaines, le populisme menace la toujours fragile démocratie, qui semble aujourd'hui, plus que jamais, à la peine. Notre incapacité à endiguer ce phénomène impose d'élaborer de nouvelles stratégies démocratiques contre le populisme, contre son refus du pluralisme. Ce livre y contribue avec force et originalité.
Édition augmentée d'une préface inédite -
Trois philosophes en deuil
Frédéric Joly, Robert Richardson
- Premier Parallèle
- 6 Mars 2025
- 9782850612794
Trois philosophes, trois deuils, trois chemins de résilience
En 1831, le futur philosophe Ralph Waldo Emerson, alors tout jeune pasteur, perd son épouse. Ce drame fait vaciller sa foi. Peu de temps après, à l'occasion d'une visite au Jardin des plantes de Paris, il est saisi par les pouvoirs régénérants de la nature - le début, pour lui, d'une forme de résilience. C'est également dans l'observation de la nature que Henry David Thoreau trouve la force de surmonter la mort de son frère, survenue en 1842. De cette expérience naîtra une réflexion philosophique décisive, exprimée plus tard dans son chef-d'oeuvre, Walden. Quant à William James, la mort de sa cousine tant aimée est à l'origine, pour lui aussi, d'une seconde naissance, dont découleront nombre de ses travaux de psychologie et de philosophie.
Plongeant dans leurs journaux et leurs correspondances, Robert D. Richardson nous propose d'envisager ces auteurs emblématiques comme des semblables. Il nous raconte leurs histoires de résilience - une résilience à trouver, telle est la leçon de ce livre largement salué, non pas en soi, mais dans la confrontation au monde extérieur. -
L'Art au grand air : La sculpture et ses lieux
Joëlle Zask
- Premier Parallèle
- 27 Février 2025
- 9782850610165
" Au grand air ",
" outdoor ", " dehors " : autant d'expressions pour désigner le fait d'être exposé aux éléments, à l'imprévu, engagé dans une histoire qui ne saurait être écrite à l'avance. La portée politique majeure d'une telle démarche a été clairement identifiée par les philosophes de la nature : c'est à partir de cette expérience, nous disent Thoreau ou Emerson, que l'ethos démocratique peut naître, se développer et se maintenir.
Or, la plupart du temps, nous pensons le dehors comme un décalque du dedans. C'est le cas en art, et en particulier pour les sculptures, que nous avons l'habitude de placer au centre d'un espace plan, symétrique et dégagé, un " espace public " nous réduisant au rôle de spectateurs passifs.
C'est que la question de l'emplacement des oeuvres d'art est rarement posée. Pourtant, se demander " comment prendre place " vis-à-vis de ces oeuvres et où les installer dans nos espaces partagés est crucial si l'on souhaite les insérer dans le tissu de la vie sociale.
C'est ce que propose de faire Joëlle Zask dans ce livre au croisement des champs politique et esthétique et dans lequel on " rencontre " de nombreuses oeuvres " au grand air ", à l'origine d'une authentique expérience de liberté. -
Le premier livre français consacré à Victor Klemperer, incontournable témoin de l'idéologie nazie. Un essai biographique précieux à l'heure de la post-vérité.
Tout au long du règne de Hitler, Victor Klemperer prend note, dans son Journal, des graves distorsions infligées à la langue allemande par le nazisme. Les enseignants seront désormais soumis à une " révision nationale et politique " - comme les voitures, note-t-il en 1934. On parle de " système " pour désigner le régime des années de Weimar, vilipendé en tant que régime parlementaire et démocratique " enjuivé ". Quant à l'adjectif " fanatique ", il passe du registre péjoratif au registre laudatif ; le terme " libéral ", lui, devient, à l'inverse, péjoratif, avant de disparaître tout à fait au profit de " libéraliste ". Klemperer assiste en fait à une sorte d'inversion sémantique généralisée, dont il note chaque manifestation dans son Journal. Il en tirera LTI, grand livre sur la manipulation de la langue par l'idéologie.
La langue confisquée restitue sa démarche, ce geste critique qui aide à comprendre comment on adhère à un langage, quel qu'il soit. Car la langue est un révélateur. Elle ne ment jamais : c'est elle, toujours, qui dit la vérité de son temps. Frédéric Joly, lisant Klemperer, nous aide ainsi à faire face à notre temps, ce temps de repli identitaire et de " post-vérité ", un temps d'inquiétantes résurgences sémantiques aussi, où se voit brouillée la distinction essentielle entre le vrai et le faux.
" Un éclairage saisissant à l'heure des fake news et des éructations populistes. " Marie Lemonnier,
L'Obs
" Dans cet essai de bout en bout passionnant, Frédéric Joly restitue dans toute son ampleur la force de cet extraordinaire geste critique de Klemperer. " Mark Hunyadi,
Le Temps
" L'essai de Frédéric Joly est très émouvant, dans son ton, sa scansion, son rythme. Il y a quelque chose de beau dans sa façon d'escorter Klemperer, de traverser ses livres. " Jean Birnbaum, Avis critique,
France Culture
" Frédéric Joly réussit très bien ce travail d'écriture sensible. " Béatrice Bouniol, Avis critique, France Culture
" Joly nous rappelle combien il est essentiel de tenir sa langue pour préserver sa vérité. " Laurent Lemire,
Livres Hebdo
" Un formidable essai consacré au travail de Klemperer et aux changements linguistiques et politiques à l'oeuvre aujourd'hui. " Yann Diener,
Charlie Hebdo
" Brillant. " Olivier Doubre,
Politis
" Avec finesse, l'essayiste Frédéric Joly [...] décrit les circonstances de l'émergence d'une pensée neuve du langage et du sens. " Philippe Garnier,
Philosophie Magazine
" C'est un pari, sans équivalent dans l'histoire, que nous conte l'essayiste Frédéric Joly. Celui d'un intellectuel juif dans l'Allemagne nazie, marié à une Aryenne et confronté aux humiliations violentes du IIIe Reich. (...) L'urgence d'écrire, de rappeler la vérité de la langue sous les oripeaux de ces temps troublés, est aussi celle de survivre. Frédéric Joly sait rendre sensible tous les accents de cette double lutte dans laquelle l'analyse de la langue devient l'arme ultime. " Béatrice Bouniol,
La Croix
" Frédéric Joly [...] sait bien que les oeuvres littéraires, philosophiques sont toujours contemporaines les unes des autres, se lisent ensemble, les unes dans les autres. C'est toute la question de la langue, qui est plus vraie que celui qui la parle, comme le pensait Victor Klemperer. " Didier Pinaud,
L'Humanité
" La discorde civile gangrène désormais jusqu'à ce qui nous unissait le plus profondément, à savoir une langue commune, tel est l'un des enseignements du présent ouvrage. Et pour en prendre pleinement conscience, sans doute fallait-il, comme le fait ici admirablement Frédéric Joly, l'érudition le disputant à la vigueur du propos, en revenir à la vie et aux grands textes d'un spécialiste allemand de Montesquieu, Diderot, Voltaire, Rousseau et de tant d'auteurs qui portèrent l'écriture du français à son point de perfection du style. " Éric Naulleau,
Transfuge
" Frédéric Joly offre un essai sensible centré sur le travail de Victor Klemperer. " Aurore Dumont,
Revue Étvdes
" Tant par son énonciation du langage nazi qu'à travers ses descriptions biographiques, La Langue confisquée s'érige en essai de grande qualité, lucide sur les totalitarismes et méticuleux dans les représentations qu'il véhicule. On ne saurait trop en recommander la lecture. "
Addict-culture -
Grandir : éloge de l'âge adulte à une époque qui nous infantilise
Susan Neiman
- Premier Parallele
- 29 Août 2024
- 9782850612435
" Sous la plume de Susan Neiman, les questions philosophiques les plus épineuses deviennent soudain lumineuses, portées par un style qui respire l'énergie et l'intelligence. "
Eva Illouz
Notre société est obsédée par la jeunesse. La chose semble partout admise : devenir adulte, c'est se résigner à une vie moins aventureuse et beaucoup plus insignifiante que ce à quoi l'on pensait pouvoir prétendre.
Mais si l'on ne parle jamais de l'âge adulte en termes élogieux, ce n'est peut-être pas pour rien. Car en décrivant la vie comme un long déclin, nous laissons entendre aux plus jeunes qu'ils ne doivent pas en attendre grand-chose - et nous leur apprenons ainsi à ne rien réclamer. Derrière l'idéologie de la jeunesse éternelle se cache une question politique majeure.
Dans cet essai incisif, Susan Neiman, philosophe américaine internationalement reconnue et pour la première fois traduite en franccais, interroge cette culture, la nôtre, qui promeut une adolescence permanente. Et se tourne vers des penseurs tels que Kant, Rousseau et Arendt pour trouver un modèle de maturité qui ne soit pas simple affaire de résignation. Car la véritable maturité implique de trouver le courage de vivre dans un monde incertain sans rien céder au dogme du désespoir. Un adulte, affirme Neiman, transforme le monde de sorte qu'il ressemble davantage à ce qu'il devrait être, sans jamais perdre de vue ce qu'il est vraiment. Et si le fait de prendre de l'âge, loin de rimer avec ennui et renoncement, était en fait un idéal pour notre temps - peut-être même l'idéal le plus subversif que l'on puisse trouver dans une société qui nous encourage à ne pas faire l'effort de penser par nous-mêmes ?
" Un essai majeur " par " une icone intellectuelle "
Madame Figaro
" Susan Neiman parvient à rendre la Critique de la raison pure séduisante."
Philosophie Magazine
" Revigorant et accessible."
Lire
" Ne refusant pas l'usage du " je ", les clins d'oeil au monde contemporain, ni l'humour, cet essai allie l'instructif, l'utile et le plaisant au bénéfice de notre maturité. "
La Croix
" Un ouvrage que tout éducateur devrait lire. "
The Conversation -
Admirer - Éloge d'un sentiment qui nous fait grandir
Joëlle Zask
- Premier Parallele
- 4 Avril 2024
- 9782850612220
L'admiration serait-elle l'antidote aux passions tristes de notre société?
L'admiration n'est pas considérée comme une vertu. Et pourtant, à une époque qui semble nous encourager à choisir entre l'indifférence et le fanatisme, elle a valeur d'antidote. N'est-ce pas elle qui nous donne l'élan d'aller au-devant de nous ?
D'abord surpris, l'admirateur cherche bien vite à comprendre, et donc à observer. Le sentiment qu'il éprouve, loin de le paralyser comme le fait la fascination, le met en mouvement. Et si ce qu'il admire le dépasse, du moins dans un premier temps, il n'en est pas rabaissé, au contraire, puisqu'il devient agent de son propre désir de savoir.
" Et toi, que penses-tu de l'admiration ? T'en sens-tu capable ? Quand l'as-tu éprouvée la dernière fois, à quelle occasion ? " C'est cette question que Joëlle Zask a posée à celles et ceux qui ont croisé le chemin de son enquête - philosophes, scientifiques et artisans, célèbres ou inconnus. Ensemble, ils célèbrent cette ouverture de l'esprit à l'exploration, qui " loin de nous rapetisser, soulage du fardeau d'être soi ". Ce sentiment trop souvent confondu avec l'adoration permettrait-il sinon de sauver le monde, du moins de le rendre moins brutal ? -
Un nouveau regard partuclièrement riche et original sur de ce qui nous lie à nos machines numériques
Il y a bien longtemps que nous, Occidentaux, ne percevons plus, dans les forêts, les montagnes et les lacs, la présence de toutes ces entités du merveilleux que sont les fées, les gnomes, les hommes des bois ou les esprits divers. Ces créatures s'en sont progressivement retirées. Faut-il pour autant en conclure, comme il est tentant de le faire, à un désenchantement ?
Nous passons en réalité notre temps à interagir avec tout un bestiaire d'entités méconnues et plus ou moins bienveillantes, notamment dans notre environnement numérique. Pensons aux trolls perturbant les échanges en ligne, aux " daemons ", ces petits programmes qui font tourner nos systèmes d'exploitation, aux créatures de jeux vidéo ou à ces nouveaux monstres que sont les intelligences artificielles. Sans parler des cas plus évidents de rumeurs de fantômes qui hantent les machines. Ce petit peuple habite nos ordinateurs et nos téléphones. Il forme notre mythologie moderne.
Qui est là derrière nos écrans ? Quel lien nous unit aux figures de ce bestiaire moderne ? Nicolas Nova propose ici d'observer la manière dont nous dialoguons avec elles. Il montre ainsi que loin d'être désenchanté, notre monde actuel peut et doit être lu comme un lieu dans lequel persiste le merveilleux. -
Zoocities ; des animaux sauvages dans la ville
Joëlle Zask
- Premier Parallele
- Poche
- 4 Avril 2024
- 9782850612251
Et si les animaux sauvages s'installaient dans nos villes?
Des renards dans les jardins de Londres, des sangliers dans les rues de Marseille, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York : repoussés par une campagne chaque jour plus hostile - polluée, rognée par l'urbanisation ou déréglée par le changement climatique -,
les animaux sauvages s'installent dans les villes. Ils s'y adaptent. Et si, demain, nous devions les côtoyer au quotidien ?
Ce livre propose une expérience de pensée. À quoi ressemblerait une ville dans laquelle les distances et les espaces rendraient possible la coexistence avec les bêtes sauvages ? Une ville qui ne serait plus pensée contre les animaux, ni d'ailleurs pour eux, mais avec eux ? Comment, en somme, à l'heure des grands bouleversements écologiques, construire une nouvelle arche de Noé ?
" Passionnant. "
Augustin Trapenard
" Zoocities est un essai foisonnant, stimulant, et au minimum consolateur si jamais un goéland venait à plonger sur vous, en pleine rue, pour voler votre sandwich. "
Usbek et Rica
" Face aux feux géants induits par le réchauffement climatique ou à l'hypothèse d'une invasion des bêtes sauvages dans les villes, Joëlle Zask offre des solutions qui font la part belle au savoir des apiculteurs, des forestiers, des pompiers, des paysans, des urbanistes... Ses enquêtes sont peuplées de toutes ces voix. "
Le Monde
" Un essai aussi informé qu'engagé. "
Philosophie Magazine
" Une formidable empêcheuse de penser en rond. "
RFI -
L'envers des fripes : Les vêtements dans les plis de la mondialisation
Emmanuelle Durand
- Premier Parallele
- Carnets Paralleles
- 7 Mars 2024
- 9782850612114
Une enquête de terrain, de Beyrouth à Paris, en passant par Dubai, sur le circuit mondialisé des fripes.
" Je voudrais vous inviter à mettre le nez dans vos vieilles fringues, vos habits défraichis, vos sapes passées de mode : vos vêtements usagés en somme. Tour à tour déchet (stigmatisé, voire rejeté) et marchandise (valorisée et convoitée) - le vêtement usagé oscille entre menace éventuelle et ressource potentielle, entre problème à résoudre et opportunité à saisir.
Prendre au sérieux la matérialité du vêtement usagé, l'envisager sous toutes ses coutures et en tirer tous les fils suppose d'aller à la rencontre de celles et ceux qui le collectent, le trient, le lavent, le plient, l'emballent, le (trans)portent, le déballent, le vendent ou bien le portent, mais aussi de se mettre à l'écoute des histoires qui se déploient dans ses (re)plis."
Les tribulations de quelques vêtements usagés qui nous conduisent de Beyrouth à Bruxelles, en passant par Tripoli. -
Le nouveau livre d'Eva Illouz. Une enquête sur les leviers émotionnels du populisme.
Partout dans le monde, la démocratie se voit attaquée par un populisme nationaliste. Et partout dans le monde, la même énigme : comment des gouvernements qui n'ont aucun scrupule à aggraver les inégalités sociales peuvent-ils jouir du soutien de ceux que leur politique affecte le plus ?
Pour comprendre ce phénomène, la sociologue franco-israélienne Eva Illouz affirme qu'il faut s'intéresser aux émotions. Car elles seules ont le pouvoir de nier l'évidence factuelle et d'occulter l'intérêt personnel.
Elle en a ainsi isolé quatre, qui soutiennent les grands récits populiste : la peur, le dégoût, le ressentiment et l'amour de la patrie. Quatre émotions que les mouvements populistes s'emploient partout à attiser afin de mieux les instrumentaliser. Une stratégie dont elle montre très précisément les rouages dans l'Israël de Netanyahou, terrain d'étude de cet essai de sociologie totale, profondément éclairant et original.
_______________________________________________ " Une thèse passionnante par l'une des intellectuelles les plus influentes de notre époque. " Le Grand Face-à-face, France Inter " Une sociologue mondialement reconnue, qui scrute, explore nos émotions et ceux qui les manipulent. " C Politique, France 5 " Un essai de sociologie totale, profondément éclairant et original. " Trois Couleurs " Sans jamais dénigrer les émotions des citoyens concernés, l'autrice s'attache à décrire les structures qui les provoquent. " Le Monde des livres " L'étude Eva Illouz reconfigure notre approche du politique. Elle incite à penser que l'avenir d'une société s'envisage moins en termes d'idéologie qu'en fonction du climat émotionnel. La puissance de cette remarque est qu'elle situe le politique à sa vraie place, dans notre intimité, et qu'elle nous restitue notre capacité à changer vers le mieux, ensemble. " Philosophie Magazine " Une lecture stimulante pour penser les temps troublés que traversent nos sociétés, qui se sont longtemps crues immunisées contre de telles dérives. " Le Temps " Comprendre les succès du populisme exige d'associer à la pensée du politique la part secrète des émotions des citoyen.nes attiré.es par les sirènes du post-fascisme. C'est à partir de cette conviction que la sociologue Eva Illouz diagnostique les maux de notre démocratie. " Les Inrocks " La rationnalité que parvient à recréer la sociologue s'avère plus que jamais nécessaire et salvatrice. " Télérama " Une lecture éclairante et qui peut s'appliquer à beaucoup de pays, à bon entendeur ! " Librairie Ombres Blanches -
Le livre testament de Zygmunt Bauman, l'un des penseurs les plus importants de notre modernité. Une alerte nécessaire sur la tentative de repli et d'idéalisation du passé qui caractérise notre époque.
Retour à l'insécurité, retour au réconfort de la tribu, retour aux inégalités et, enfin, retour à un narcissisme marqué par une féroce compétition de tous contre tous : tels sont les quatre grands mouvements rétrogrades qui, selon Zygmunt Bauman, le père du concept de " société liquide ", caractérisent nos sociétés contemporaines. Dans ce texte paru à titre posthume, il nous enjoint de nous confronter véritablement aux grands défis de ce XXIe siècle naissant et nous met en garde contre l'" épidémie de nostalgie " qui semble nous avoir saisis. -
" Se dressant sur les pédales, il est capable de vivre toute une vie, une vie entière, en trente secondes. "
" Il s'est entiché de son vélo comme on s'attache à une machine, et il s'entraîne non pas pour gagner, mais pour stagner : s'étant bâti de muscle, pour rester cet ouvrier qu'il aurait dû être. Ou il est un champion moderne. Il s'entraîne selon les méthodes et la morale de son époque, il communique adroitement sur les réseaux sociaux et soigne son image. Champion, il est aussi ce corps qui passe dans la foule, et qui ne fait que passer, objet d'un désir impossible. Il prend sa retraite et se reconvertit dans une existence forcément plus ordinaire. Alors il regarde ses vieux maillots comme ses propres reliques, comme l'évocation sacrée de celui qu'il n'est plus. "
Ils sont au nombre de douze. Douze cyclistes, en selle ou non, jeunes ou retraités, glorieux ou las, champions modernes gérant leur image sur les réseaux sociaux, anciennes vedettes caressant le maillot de leurs victoires passées, hommes - et quelques femmes - pédalant pour une raison qu'ils ignorent parfois eux-mêmes.
Certains reconnaîtront dans ces croquis quelques personnalités du cyclisme. Les autres y trouveront des fils, des pères, des amants, et le vertige de la littérature.
" Il faut vraiment que vous lisiez ces odes aussi différentes soient-elles les unes des autres à la Petite Reine parce qu'elles en valent vraiment le coup. " Joy Raffin,
France Inter
" Ce n'est pas su, connu, goûté à proportion des foudroyantes visions qu'il fait tomber sur le sport cycliste, mais O. Haralambon est l'un des plus grands écrivains [...] dans une lignée qui en compte déjà quelques immenses " Pierre Carrey,
Libération
" Fin, mystérieux et subtil. Une boîte à rêves de belle sorte. Et puis si bien écrit et si évocateur, si littéraire, dans ses sueurs et ses destins, dans la pétarade des motos et les craquements de la piste. " Paul Fournel
" L'auteur rend sensible l'effort qu'exige ce sport, qui mêle la métaphysique et la plongée dans les bas-fonds. " Virginie Bloch-Lainé,
Libération
" Parce qu'il transmet à hauteur d'homme l'inoxydable passion,
Mes Coureurs imaginaires aurait bien mérité de s'aligner pour un grand prix. " Pierre Vavasseur,
Le Parisien
" Il faut le lire, ce recueil de portraits de coureurs cyclistes, mais aussi y jouer. Le lire d'abord pour retrouver la langue exigeante d'Olivier Haralambon qui, il y a deux ans, racontait si bien l'exaltation de l'effort cycliste et le frisson de la course dans
Le Coureur et son ombre. Y jouer ensuite pour identifier ces 12 portraiturés que l'auteur aime avec leurs tourments et qu'il ne nomme jamais " Clément Guillou,
Le Monde
" Olivier Haralambon signe des portraits-essais sur le vélo au-delà du vélo, vélo comme façon d'être et d'exister : pédaler pour rester debout. " Sean James Rose,
Livres Hebdo
" Quand Haralambon parle de cyclisme, c'est toujours une expérience intime et inspirée. " Vincent Hubé,
L'Équipe
" Nul besoin d'aimer le vélo pour goûter la plume exceptionnelle d'Olivier Haralambon, ancien coureur cycliste devenu philosophe et écrivain. " Jean-François Nadeau,
Le Devoir
" Au fil de ces pages, il y a du style, comme on dit d'un coureur qu'il a un joli coup de pédale. "
Ouest France
" Haralambon écrit comme il faisait du vélo de compétition. Il prend des risques en évitant la chute. Il frôle les ravins mais ne tombe pas. " Bernard Morlino
"
Mes coureurs imaginaires est un véritable chef d'oeuvre. Les gouttes de sueur et les larmes - celles du vainqueur, celles des perdants - n'auront jamais été si bien rendues que par la plume d'Haralambon. "
Nature humaine
"
Mes coureurs imaginaires, nouvel opus d'Olivier Haralambon confirme une chose : nous avons un nouveau styliste dans la littérature sportive ! " Marc-Olivier Amblard,
Boojum
" Plongez-vous sans retenue dans ce livre, un livre magnifiquement écrit. Un livre juste, précis, enchanteur. Un livre païen que vous pouvez lire pieusement. "
Bike Café
" Olivier Haralambon est aujourd'hui l'une des belles plumes du cyclisme moderne [...]. Lire
Mes coureurs imaginaires, c'est saisir autrement les subtilités du pédalage et de la danseuse. Éclairer notre regard sur ces corps en mouvement, offerts en sacrifice à une foule électrisée. Car Olivier Haralambon griffe les pages comme on caresse les pédales. "
L'Espadon
" Inspiré et inspirant.
Mes coureurs imaginaires est une ode à tous les cyclistes. Une prose cadencée, un style qui marque. La littérature sportive nouvelle génération. "
Lire le sport.fr
" Le style d'Haralambon, [...] permet des échappées vers un ailleurs qui dépasse les limites mêmes de son sujet. "
capbd.be -
Happycratie ; comment l'industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies
Eva Illouz, Edgar Cabanas
- Premier Parallèle
- 23 Août 2018
- 9791094841761
Depuis la fin des années 1990, une science du bonheur a fait son apparition : la psychologie positive. Elle s'attache à conférer une légitimité scientifique à une idée fort simple : le bonheur se construirait, s'enseignerait et s'apprendrait. Il suffirait donc de vouloir, et d'écouter les experts, pour devenir heureux. L'industrie du bonheur affirme ainsi pouvoir façonner les individus en créatures capables de faire obstruction aux sentiments négatifs, de tirer le meilleur parti d'elles-mêmes en contrôlant totalement leurs désirs improductifs et leurs pensées défaitistes.
Mais n'aurions-nous pas affaire ici à une autre ruse destinée à nous convaincre, encore une fois, que la richesse et la pauvreté, le succès et l'échec, la santé et la maladie sont de notre seule responsabilité ; que les maux des individus importent infiniment plus que les problèmes sociaux ? Et si la dite science du bonheur visait à nous convertir à un modèle individualiste niant toute idée de société ?
Se faisant autant archéologues d'un pseudo-savoir que sociologues, Edgar Cabanas et Eva Illouz reconstituent ici avec brio les origines de cette nouvelle « science » et explorent les implications d'un phénomène parmi les plus captivants et inquiétants de ce début de siècle.
Un livre urgent, accessible et provocateur.
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" Mes critiques disent : "Les gens ont besoin de certitudes et vous instillez le doute.' Ils ont raison. "
" S'il existe un bon âge pour jauger sa vie et en faire le récit, c'est maintenant. " Zygmunt Bauman a bientôt soixante-dix ans lorsqu'il commence à écrire à ses filles pour leur raconter " le monde qui a existé avant qu'elles ne viennent au monde ". Né, juif, en Pologne en 1925, le grand sociologue, qui qualifiait nos sociétés modernes de liquides, aura traversé un siècle marqué par l'antisémitisme, la guerre, le communisme et l'exil. Sa vie porte leur empreinte indélébile.
Il revient dans ces pages, avec une rare liberté de ton et sans aucune auto-complaisance, sur les épisodes majeurs de sa trajectoire personnelle : ses années d'enfance en Pologne ; la Seconde Guerre mondiale et l'après-guerre ; sa vie dans la Pologne communiste et le départ forcé de son pays natal en 1968 - qu'il quitte tout d'abord pour Israël avant, très vite, de s'installer en Grande-Bretagne, où il vivra et enseignera jusqu'à la fin de sa vie.
En partie constitués de lettres initialement destinées à sa famille, qu'Izabela Wagner a soigneusement éditées, complétées et agencées, ces fragments de vie forment un récit autobiographique captivant, inséparable des réflexions de ce grand penseur sur certains des enjeux majeurs de l'époque : l'identité, l'antisémitisme et le totalitarisme. En cela, ils constituent un remarquable témoignage intellectuel et politique sur l'histoire du continent européen au XXe siècle.
" Rarement un sociologue aura su si finement observer "ce qui se passe' réellement dans une société. "
Robert Maggiori,
Libération
" Zygmunt Bauman est l'analyste mondial sans doute le plus réputé de nos sociétés contemporaines. "
Patrice Bollon,
Philosophie Magazine
" Sociologue, philosophe, penseur agile et inclassable. "
Roger-Pol Droit,
Le Monde
" Avec la "modernité liquide', le sociologue polonais Zygmunt Bauman a formulé l'un des concepts les plus forts de l'après post-modernité. "
Ingrid Luquet-Gad,
Les Inrockuptibles -
" Voilà l'urgence : comprendre que l'écologie et la démocratie sont soeurs. " La démocratie et l'écologie seraient-elles incompatibles ? On entend souvent qu'il y aurait dans l'écologie quelque chose d'élitiste, de contraire aux désirs majoritaires. Ou alors qu'il faudrait, pour prendre le tournant écologique à temps, avoir recours à des méthodes autoritaires, user de la manière forte. Cet essai entreprend au contraire de démontrer que non seulement il n'y a pas de contradiction entre l'écologie et la démocratie, mais que l'une ne va pas sans l'autre.
Avant de critiquer ou d'acclamer son gouvernement, le citoyen au sens fort participe activement à la création de ses propres conditions d'existence. Il transforme le monde en le préservant. Il jardine, construit, aménage, s'associe à d'autres, inventant avec la nature comme avec autrui des formes de vie communes. Aux côtés du système représentatif, il y a ou il devrait y avoir un système participatif qui permette à chacun d'entre nous d'" ugmenter le monde.
Voilà donc l'urgence qui anime ce propos : pour que notre monde ne devienne pas un monde de désolation, nous devons introduire dans l'idée de citoyenneté la production, l'entretien, la préservation et la transmission d'espaces concrets partageables - en somme, la juste occupation de la terre.
" "La démocratie, c'est d'abord une méthode : celle de l'expérience.' Joëlle Zask le démontre dans cet essai enlevé, critiquant l'incompatibilité présumée entre les impératifs écologiques, parfois dits punitifs, et la pratique effective des gouvernements, jugée réaliste. " Philosophie Magazine -
Se réunir : du rôle des places dans la cité
Joëlle Zask
- Premier Parallele
- Poche
- 10 Février 2022
- 9782850611339
" Pourquoi les places publiques sont-elles si importantes en démocratie ? " On connaît les places léguées par Jules César, Louis XIV, Napoléon III, Hitler, Staline ou Mao Zedong. Royales, impériales, nationalistes ou fascistes, elles jalonnent encore aujourd'hui nos villes et nos villages. Mais pourquoi les démocrates n'ont-ils pas, eux aussi, réfléchi au rôle politique des places ? D'où vient cette lacune ? Quelle est la nature de l'inconscient politique qui nous les rend invisibles ? Et comment y remédier, à l'heure où la démocratie a plus que jamais besoin d'être revitalisée ? Joëlle Zask enquête sur les conditions matérielles qui rendent l'exercice de la démocratie possible. Car " en démocratie, plus on se réunit, plus grandes sont nos libertés, plus les institutions qui nous protègent sont fortes ".
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Qui d'entre vous saurait re´citer les grandes espe`ces du vivant, les e`res ge´ologiques, les noms des douze Ce´sars ? Ces richesses du monde, nous les avons apprises e´colier, puis oublie´es au fil des anne´es. Parfois, un enfant inquiet d'une prochaine e´valuation nous replonge dans ces souvenirs d'e´colier. Nous voici alors bien de´munis : comment l'aider ? Comment le guider sur la voie d'un ap- prentissage joyeux, non punitif et efficace ? Et comment partager avec lui cet appe´tit d'apprendre ?
Se´bastien Martinez est un spe´cialiste bien connu des techniques de me´morisation. Il propose, depuis son premier livre, de se de´tourner de la voie du rabachage pour emprunter le chemin de l'imagination et du jeu.
Il propose ici au lecteur, petit ou grand, seul ou a` plusieurs, de me´moriser des connaissances concre`tes - des tables de multiplications aux notions de ge´ographie, en passant par les couleurs de l'arc-en-ciel. Initiation aux arts de me´moire et livre d'exercices pour les plus aguerris, ce livre est une invitation a` se libe´rer de ses craintes pour plonger dans l'exaltation de l'apprentissage.
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Affaires de règles : coupe menstruelle, choses publiques et techniques du corps
Franck Cochoy, Claire Dutrait
- Premier Parallele
- Carnets Paralleles
- 9 Mars 2023
- 9782850611766
Avoir ses règles, quoi de plus naturel ? Et pourtant, en gérer le flux, s'accommoder des objets que propose le marché, faire avec les ratés, en parler ou pas... Voilà qui relève de savoir-faire spécifiques. Si l'on se penche sur la question, on découvre en effet tout un monde matériel fait de brevets, de prescriptions, d'appropriations, de gestes, et d'adéquation entre l'image de soi et l'aménagement des espaces de vie.
Affaires de transmission (comment apprendre des gestes qui ne sont pas ouverts aux regards ?), de business (depuis un siècle, les produits menstruels génèrent des revenus colossaux), d'écologie et de controverse (depuis le scandale du choc toxique, dans les années 1970, jusqu'aux inquiétudes concernant la présence de produits chimiques dangereux en passant par l'impact environnemental des protections périodiques), les menstruations sont indissociablement technologiques et psychologiques, sociales et physiologiques, intimes et politiques.
En partant de la coupe menstruelle, en vogue aujourd'hui mais qui existe depuis la fin du xixe siècle, et en s'appuyant sur de solides terrains d'étude (archives publicitaires, brevets, entretiens), les auteurs portent un regard nouveau, dépassionné et passionnant, sur la manière dont nous négocions nos " affaires de règles ". -
La vie matérielle mode d'emploi
David Enon
- Premier Parallele
- Carnets Paralleles
- 22 Novembre 2021
- 9782850611179
On peut connaître la métaphysique selon Kant, savoir résoudre une équation du troisième degré et connaître par coeur les cinquante premières décimales du nombre Pi sans pour autant connaitre la hauteur d'une assise ou d'une table, la largeur d'une porte, la dimension d'une place de parking, le poids d'une vache ou d'un m3 de bois.
Toutes choses apparemment anodines, que l'on côtoie pourtant quotidiennement et auxquelles on accepte de ne rien comprendre. Le monde matériel ne nous intéresse pas. Nous avons choisi de le confier aux spécialistes.
Ce livre propose au contraire de considérer le bricolage comme un acte de résistance politique.
Il vise à enseigner au lecteur des choses simples et indispensables, dans l'espoir de lui ouvrir les yeux sur ces objets qu'il méprise, auxquels il s'adapte et dans lesquels il se cogne parfois, afin de l'inciter à s'y intéresser pour ne pas le laisser aux seules mains de l'industrie et de la société de consommation.
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Lorsqu'en 1755 Lisbonne est détruite par un tremblement de terre, l'événement provoque une onde de choc parmi les philosophes européens. Ce que l'on qualifierait aujourd'hui de catastrophe naturelle est considéré comme l'incarnation du mal. Deux siècles plus tard, la découverte des camps de la mort nazis suscite une abondante littérature de témoignage mais la philosophie reste muette. De « mal naturel », le mal est devenu « mal moral » ; une bascule a eu lieu. Penser le mal fait le récit de cette bascule.
Pour Susan Neiman, la philosophie n'est pas affaire de spécialistes ; elle doit poser des questions universelleemnt partagées. Un monde dans lequel des innocents souffrent peut-il avoir un sens ? La foi en dieu ou dans le progrès humain peut-elle résister à une énumération des atrocités terrestres ? Si la question du mal est éminemment philosophique, c'est qu'elle n'est pas seulement morale : elle interroge l'intelligibilité du monde. En retraçant la manière dont les philosophes modernes - depuis Bayle et Voltaire jusqu'à Arendt et Rawls, en passant par Hegel et Nietzsche -, ont répondu à ces questions, Neiman retourne aux racines du questionnement philosophique. Elle nous invite ainsi à une relecture audacieuse de l'histoire de la philosophie moderne occidentale à travers le prisme du mal - « la racine par laquelle la philosophie moderne a poussé ». Un livre extrêmement original et ambitieux, déjà considéré comme un classique. -
Le régiment immortel : ou la guerre sacrée de Poutine
Galia Ackerman
- Premier Parallele
- Poche
- 14 Septembre 2023
- 9782850611858
" Un livre indispensable pour comprendre les ressorts d'une politique identitaire et belliqueuse. " Philosophie Magazine Réédition poche augmentée d'une postface inédite.
" Pendant des années, j'ai attentivement observé comment la Russie post- soviétique se transformait ou, plutôt, était transformée par Vladimir Poutine. Je décris dans ces pages la création d'un nouveau récit national fondé sur de multiples omissions et mensonges, la militarisation de la nation entière, les aspirations impérialistes, le culte païen du "peuple éternel et invincible', la haine de l'Ukraine et de l'Occident. Tout annonçait la guerre de 2022. Pourtant, nos politiques n'ont pas su voir que la nuit noire allait bientôt s'abattre sur la Russie, capable d'entraîner dans l'abîme non seulement l'Ukraine, mais également nos autres voisins. " Galia Ackerman ___________________________________________ " Un livre indispensable pour comprendre les ressorts d'une politique identitaire et belliqueuse. " Michel Eltchaninoff, Philosophie Magazine " A lire absolument si vous vous intéressez à la Russie. " Télématin, France 2 " [Galia Ackerman] démontre comment les "technologues politiques" du Kremlin ont accaparé le Régiment immortel, "apothéose païenne du culte de la nation", pour l'accorder à la nouvelle idéologie de l'État russe basée sur un patriotisme effréné et une militarisation sans précédent. " Isabelle Mandraud, Le Monde?
" Le Régiment Immortel éclaire, à la lumière de sa longue histoire, la "folie ultra nationaliste" d'un pays où règne encore le soviétisme - l'appareil autoritaire -, mais délesté de son essence communiste " Jean-Marie Durand, Télérama " Un livre formidable et passablement inquiétant. [...] Il faut absolument [le] lire. "?
RFI " C'est l'évolution de la Russie poutinienne que décrit Galia Ackerman dans un tableau impressionnant et remarquablement documenté. " Etudes " Une enquête intellectuelle passionnante. (...) Courez acheter ce livre lumineux, complet et précis. " Michel Eltchaninoff, Les Nouveaux dissidents " Dans son livre Le Régiment Immortel, l'historienne Galia Ackerman (...) analyse le piège mental créé par Poutine. En réécrivant l'histoire du vingtième siècle, ce dernier a produit la vision délirante d'une Russie combattant de nouveau le "fascisme" en Ukraine -- comme si le fait de revivre, en permanence, la "Grande Guerre patriotique" de 1941-1945 était le seul moyen de rallier son peuple. " Nathalie Nougareyde, The Guardian " Un captivant essai. " L'Express " Dans Le Régiment Immortel, Galia Ackerman revient sur les relations de la Russie à son Histoire, à partir des commémorations du 9 mai, [et] analyse surtout la récupération politique qui en est faite par Vladimir Poutine, plus de 70 ans après. " Olivia Gesbert, France Culture " Un essai profond et instructif. " Laure Mandeville, Le Figaro " L'histoire du Régiment Immortel peut être considérée comme l'allégorie de ce qui est arrivé à la Russie depuis que Poutine y a imposé un tournant politique décisif. " Brice Couturier, France Culture " Le livre de Galia Ackerman permet bien de mettre à nu le travail de construction d'une nouvelle idéologie d'État qui est actuellement conduit en Russie, au prix parfois d'une réécriture de l'histoire. " Alain Guillemoles, La Croix " Spécialiste de l'Ukraine, de la Russie post-soviétique et de son idéologie officielle, [Galia Ackerman] analyse dans ce livre passionnant l'utilisation très politique par Poutine de la victoire sur le nazisme. " Politis " Galia Ackerman propose un essai aussi cohérent dans la thèse qu'il défend que large dans les aspects qu'il envisage. " La Vie des idées " Magistral. "?
The Conversation " (...) Indispensable pour comprendre la Russie actuelle mais aussi pour défaire les rouages de l'idéologie poutinienne. " Emmanuel Languille, Fnac Nantes -
L'étrange et folle aventure du grille-pain, de la machine à coudre et des gens qui s'en servent
Gil Bartholeyns, Manuel Charpy
- Premier Parallele
- 23 Septembre 2021
- 9782850611087
Grille-pain, machine à coudre ou à laver... Chaque foyer occidental posséderait une centaine d'objets techniques. Ces objets qu'on utilise sans savoir comment ils fonctionnent, ce livre propose de les ouvrir. De retirer leur carrosserie. De regarder de quoi ils sont faits. Chacun porte sa part d'insolence et de design, d'improvisation et de standardisation, de conformisme et de détournement...
Ils incarnent une histoire de l'ordinaire, nichée au coeur du quotidien.
Au grand récit des innovations, trop souvent ethnocentrique et progressiste, nous préférons les mains qui apprennent. À l'histoire héroïque du chemin de fer ou de l'atome, nous proposons de substituer la description de familles agglutinées autour du poste de télévision ou le désir plus récent de « faire soi-même ». Toute une série de pactes curieux entre kes hommes et les objets se dévoilent alors. L'électricité sert d'abord à allumer les bougies. Les premiers ascenseurs ont l'allure de chaises à porteur. En Afrique centrale, porter une montre cassée était une façon de refuser le temps du colon.
Ce petit livre propose au lecteur d'ouvrir les yeux sur le monde matériel qui l'entoure. De réapprendre, en un sens, à se demander pourquoi les choses sont telles qu'elles sont.
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De la détente proposée par le Club Med aux cartes sexuelles distribuées dans les rues de Tel Aviv, des techniques de psychologie positive aux films d'horreur, la consommation et les émotions s'intriquent désormais au point de se définir mutuellement. C'est là un trait fondamental, et pourtant jusqu'alors jamais étudié, de notre modernité. Une modernité qui fait de l'individu un être à la fois fondamentalement rationnel et soumis à une intensification sans précédent de ses émotions. Ce paradoxe est rendu possible par le fait que les émotions et les marchandises sont désormais coproduites, jusqu'à générer un type de produits tout à fait inédit et jusqu'à présent jamais étudié : les marchandises émotionnelles.
Cet ouvrage collectif, initié et dirigé par Eva Illouz, montre brillamment comment ces nouvelles marchandises - produites par des industries aussi diverses que celles du tourisme, de la musique, du cinéma, du sexe ou des psychothérapies - entendent transformer et améliorer le moi. Il met ainsi le doigt sur une caractéristique majeure de nos sociétés, interrogeant avec profondeur - en se gardant de tout jugement - l'authenticité de l'individu moderne. Une réflexion fondamentale, qui ouvre un nouveau champ de recherches et jette une lumière éclatante sur nos modes de vie.
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Les épopées minuscules : 100 histoires vraies et autres contes de la vie ordinaire
Sandrine Tolotti
- Premier Parallele
- 9 Novembre 2023
- 9782850612053
" De page en page, on est ému, charmé, émerveillé. " Télérama " À la fois jubilatoire et consolateur. " L'Obs Il était une fois...
Une jeune Chinoise qui trouve dans la lecture une manière de s'émanciper de sa condition sociale ; un banc public qui raconterait ses aventures ; un centenaire perché dans la montagne, dans une maison aux soixante-dix portes ; un " club des hommes ennuyeux " où l'on se réunit pour évoquer la beauté des ronds-points, ces " oasis dans une mer d'asphalte " ; une histoire des poches et de ce qui s'y cache, une autre des jardins et de l'espérance qu'on y cultive... et tant d'autres histoires et portraits arrachés à l'ordinaire de nos vies. En quatre saisons de récits singuliers piochés aux quatre coins du monde, Sandrine Tolotti fait la part belle à ce qui tisse la vie comme elle va : petits et grands événements, improbables contes du quotidien et autres faits inattendus. Au printemps, des histoires de création, d'élan, de renaissance. En été, des histoires de récoltes, de contemplation, de liberté. À l'automne, des histoires de plantation, de projets, de flamboiements. En hiver, des histoires d'attente, de fêtes, de contes et d'obscurité.
D'une plume malicieuse et déliée, Sandrine Tolotti, créatrice de la newsletter " L'Intimiste ", relate l'irruption du merveilleux imprévu dans nos existences.
" À la fois jubilatoire et consolateur. " L'Obs " De page en page, on est ému, charmé, émerveillé. " Télérama " Un formidable concentré de vie quotidienne. " France Inter " Ces articles aux airs de fables proposent une alternative de choc aux chaînes d'info et ceuillent le merveilleux qui frappe à nos portes. " Psychologies Magazine " C'est un va-et-vient entre le très particulier, le très banal et ce qui nous dit qui nous sommes, nous, humains. " RCF " Sandrine Tolotti est une chasseuse de trésors, ceux qui se nichent dans l'ordinaire, l'infiniment petit, qui donnent de grands élans. " ELLE " C'est beau, c'est bien, ça redonne foi en les humains, ça s'appelle Les épopées minuscules et c'est en librairie depuis le 9 novembre. " Radio Nova " Il y a quelques personnes qui savent sentir le monde. Des dignes héritières de cette pensée de Virginia Woolf dans Mrs Dalloway - A quoi cela sert-il d'être brillante si on ne sait pas raconter ce qu'on ressent? Sandrine Tolotti sait faire tout ça à la fois. " Les Glorieuses " Un livre à lire pour sortir de l'actu anxiogène globalisée et découvrir une actu (extra)ordinaire! " Librairie 47° Nord