Esprits des morts (préface avec interview exclusive de Richard Corben)

Richard Corben, Edgar Allan Poe

Cet article est remplacé par : Esprits des morts et autres récits d'Edgar Allan Poe 

Résumé

Depuis les débuts de Richard Corben, les passionnés de ses travaux à travers le monde ont pu lire régulièrement ses adap-tations de grands auteurs et de classiques de la littérature fantastique, tels que R.E. Howard, H.P. Lovecraft, R. Hope Hodgson. Mais Edgar Allan Poe occupe une place particulière dans ses sources d'inspirations et nous pouvons voir régulière-ment Corben, grand perfectionniste, se replonger dans les merveilleux textes de Poe et explorer de nouvelles manières de les adapter.
Cet ouvrage, inédit en France, regroupe l'intégralité de ses derniers travaux d'adaptation, tous magnifiquement mis en couleurs et l'on reconnaîtra certains textes, nouvelles ou poèmes, parmi les plus emblématiques de cet immense auteur, tels que La Chute de la Maison Usher, Le Masque de La Mort Rouge, ou encore Le Corbeau.


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  • Auteur(s)

    Richard Corben, Edgar Allan Poe

  • Éditeur

    DELIRIUM EDITIONS

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    15/09/2015

  • EAN

    9791090916203

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    220 Pages

  • Longueur

    30.4 cm

  • Largeur

    21.1 cm

  • Épaisseur

    2.3 cm

  • Poids

    1 420 g

  • Diffuseur

    Belles Lettres - Images

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Relié  

Richard Corben

  • Naissance : 1-11-1940
  • Décès :2-12-2020 (Mort il y a 5 ans à l'âge de 80 ans)
  • Pays : Etats-unis

Edgar Allan Poe

La vie d'Edgar Poe fut une longue pérégrination, de ville en ville et de solitude en solitude, dans une Amérique qui ne peut le comprendre.
Fils d'acteurs de tournées, phtisiques et alcooliques, il naît dans une roulotte cahotante. En 1811, il est orphelin et confié à la charité de la bourgeoisie de Richmond. Il est adopté par la famille Allan qui s'installe pour quelque temps à Liverpool: l'Angleterre mystérieuse va impressionner l'enfant et lui donner le goût du fantastique macabre. Il suit des études classiques et littéraires. A l'Université de Virginie, il commence à contracter des dettes de jeu et rompt avec son père adoptif qui refuse de les payer.
En 1833, il connaît un premier succès en remportant un prix à un concours organisé par le Saturday Visitor de Baltimor avec son récit "Manuscrit trouvé dans une bouteille". Il entre au Souther Literary Messenger de Richmond et en deviendra rédacteur en chef en 1835. Mais l'alcool et les drogues le plongent dans des accès de dépression et il perd son emploi. Dix ans plus tard, il publie le Corbeau qui bouleverse le public. Poe connaît alors une courte période d'engouements et de succès mondains. Les dettes et l'alcool le précipitent définitivement dans la déchéance.
Nul ne saura jamais ce que furent les derniers jours de sa vie: on le découvre, le 3 octobre 1849, dans un ruisseau, près de Light Street à Baltimore. Il meurt quatre jours plus tard au Washington Hospital.

"Je n'ai commis qu'une seule faute: je n'ai pas su être heureux. Jamais! Pas même un jour, pas même une heure. La création elle-même, joie des poètes plus sensibles, était pour moi plus angoissante que rédemptrice. La cause première de mon infortune, maintenant, je la connais. J'ai toujours eu peur de la vie. D'une sensibilité exacerbée et malade depuis ma plus tendre enfance, secoué, ébranlé jusqu'au bout par la malchance et la misère, la vie de tous les jours, la réalité quotidienne étaient pour moi un continuel motif de terreur. J'avais l'impression d'être contamment suspendu à la limite des deux royaumes, d'être un enfant à demi mort, enchaîné, de façon incompréhensible, à un spectre nostalgique. L'enfant avait peur des ténèbres; le spectre, de la lumière. L'un et l'autre aspiraient à la mort et la redoutaient tout ensemble. La vie, c'était pour moi l'hallucination, l'ennemie, la condamnation. Chaque fois que je tentais de m'accorder avec elle, j'étais blessé, repoussé; je me faisais l'effet d'un ange voulant s'asseoir à un banquet de monstres. L'amour lui-même ne parvint pas à me sauver, car la femme est une des plus parfaites incarnations de la vie, et j'avais de la vie une indicible terreur." (Le Jugement Universel de Giovanni Papini)

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